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🎬 RENGER 📼
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2,0
Publiée le 23 octobre 2024
Sous la forme d’un journal de bord, Raymond Depardon a parcouru seul, l’Afrique du sud au nord, avec une caméra et un micro, entre juillet 1993 et février 1996.
De l’Afrique du Sud à l'Angola, du Rwanda au Burundi, de l’Éthiopie à la Somalie, en passant par le Soudan, le Tchad, le Niger ou encore L'Égypte, le photographe et réalisateur s’interroge sur sa responsabilité “d’homme d’image” à parler et à montrer la douleur en Afrique.
Quelle est sa place et celle de la caméra, quelle est sa responsabilité morale à montrer la douleur, sans verser dans le voyeurisme ? L’Afrique à tout connu, les guerres civiles, les famines, les maladies, l’apartheid, les coups d'État, la misère, … Malgré cela, le continent reste debout et ses citoyens tentent de (sur)vivre comme ils peuvent.
Afriques : comment ça va avec la douleur ? (1996) peut être vu comme un road-movie contemplatif et introspectif, une sorte de longue errance qui évite tout paternalisme ou sensationnalisme. Un exercice de style particulier, à titre personnel, je préfère les films de Raymond Depardon où il prend le pouls de la société et reste en retrait du film, sans jamais intervenir.
Film au rythme beaucoup trop lent, beaucoup trop mou. De long plans inutiles montrant des personnages immobiles, figés. De grands moments de solitude, peu d'explications qui seraient bienvenues. Pas vraiment un reportage, plutôt une succession d'images d'un monde à l'agonie….
Intéressant, mais long. L'intérêt d'un tel documentaire est de nous plonger au coeur de l'Afrique de 1993 à 1996, mais aussi de nous montrer un certain malaise que le cinéaste a pu avoir en tournant ses images, en s'incrustant dans la misère de réfugiés, de rejetés, de prisonniers, de nomades... Certaines scènes sont très longues, muettes, et difficiles à supporter dans un film de 2h40.