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Nicolas Breton
3 critiques
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1,5
Publiée le 22 août 2024
Prochaine fois j'écouterai mon instinct, cela m'évitera de perdre 01h30. Un démarrage très lent, des moments sans musique très malaisants, on a envie de croire a l'acteur mais ça ne fonctionne pas. Manque de charisme notoire. Une histoire d'amour qui met deux plans à se créer dans une centre d'addictologie...basée en gros sur un regard et deux rapports sexuels plus tard. C'est décousu et la violence gratuite affichée n'était pas nécessaire.
À chaud, voici mon avis sur le film "The Crow" (2024). Personnellement, je trouve que le film n'est pas mauvais. Les effets spéciaux sont bons et l'histoire m'a fait penser à un mélange de "Twilight" et de "John Wick". Bill Skarsgård interprète un Eric Draven intéressant.
Cependant, après 45 minutes d'amour et 45 minutes de boucherie un peu excessive, je reste sur ma faim. L'ambiance sombre du film m'a cependant bien plu. Cela dit, la version de 1994 réalisée par Alex Proyas est un chef-d'œuvre.
En conclusion, je donnerais au nouveau film une note de 3,5. Finalement, c'est un "Twilight" à la sauce "John Wick". Je pense qu'il faut lui laisser sa chance, mais je comprends que certains peuvent détester le film.
Film crépusculaire, Bill au sommet de sa forme ! Pourquoi comparer avec Brandon Lee... chaque jeu d'acteur est différent ! Chaque époque est différente...
Ce film était un peu ennuyant au début mais au bout d'un moment le film a pris une autre tournure et j'ai eu un gros coup de coeur. Avec des scènes qui font sursauter à des scènes sentimentale.
Une première partie un peu brouillone pour développer la rencontre et la naissance de l'amour entre deux êtres désœuvrés. Puis arrive la seconde partie sur la vangeance. Enfin le film commence vraiment à décoller grâce à l'outrance des scènes très "gores". Je regrette un mysticisme trop peu approfondi, trop flou. On peut se perdre dans les méandres des voies du bien et du mal. Quant aux acteurs ils tiennent bien la route, sauf que dans ce contexte trés sombre on a du mal à s'attacher aux personnages. Ils sont comme phagocytés par la noirceur de l'histoire. Dommage.
J'ai trouvé que le film mettait un peu trop de temps à démarrer : la romance entre les deux ex-drogués est un peu longuette, bien qu'il soit utile de montrer pourquoi le héros de l'histoire va vouloir se venger. Par contre, dans la dernière partie ça grimpe nettement dans le gore, ce qui fait penser à des scènes de combat de John Wick, mais en moins créatif. Au niveau du scénario, j'aurai aimé qu'on explique un peu plus le pourquoi du comment concernant le méchant qui a conclu un pacte avec le diable pour rester en vie, un peu à la façon d'un vampire, à la différence que là il s'agit d'envoyer des âmes innocentes en enfer au lieu de les vider de leur sang ; ça manquait aussi un peu de spectaculaire, d'effets spéciaux qui étaient un peu limités. Mais bon, dans l'ensemble, si on oublie la version d'origine, ça se laisse voir sans trop se prendre la tête.
Non, ce n’est pas un remake, mais une adaptation moderne du comic. Ici, il y a matière et le réalisateur distille plusieurs éléments à travers des citations discrètes comme la fenêtre, le néon en forme circulaire rappelant celle du premier film et de la série.
Ce nouveau film ose aller dans la modernité et cherche un compromis entre le livre et les attentes d’un jeune public vierge de toute référence. Le réalisateur et les deux têtes d’affiches sont conscients du monumental film originel, sanctifié à jamais par la mort de Brandon, mais le corbeau a encore beaucoup à offrir. Si l’amour est éternel, l’attachement pour les classiques l’est aussi.
The Crow, réalisé par Rupert Sanders, est une nouvelle adaptation du comic-book culte de James O’Barr. Le film met en vedette Bill Skarsgård dans le rôle d’Eric Draven, un musicien ramené à la vie par un corbeau pour venger sa propre mort et celle de sa fiancée, Shelly, interprétée par FKA Twigs.
Cette version moderne et poétique conserve l’essence gothique et sombre de l’original tout en apportant des effets spéciaux avancés et une cinématographie immersive. La performance de Skarsgård est particulièrement notable, apportant une intensité et une profondeur émotionnelle au personnage d’Eric Draven. Bien que le film puisse présenter certaines longueurs, la patience sera récompensée par une apothéose finale qui offre une conclusion puissante et émotive à l’histoire. The Crow réussit à honorer l’original tout en apportant une nouvelle perspective qui saura captiver à la fois les fans de longue date et les nouveaux spectateurs.
J'ai encore failli sortir avant la fin de la séance tellement c'était lent à démarrer !! Et c'est pas la musique qui m' a tenu éveillé, ah! que non ! Alors la 1ère heure c'est la vie merdique d'Eric Draven enfant qui se fait harceler à l'école par les autres gosses , maltraiter par sa mère et en fait par tous les gens qu'il croise !! Puis il rencontre Shelly en combi rose bonbon au cours d'une cure de désintox et c'est la Love Romance , façon Twilight, chiante au possible , qui dure jusqu'à ce que le vilain spoiler: "mangeur d'âmes" Vincent Roeg (Dany Huston qui a un certain passif avec Shelly) vienne les dézinguer tous les 2 au sac plastoc pour légumes de grande surface !
Enfin ! Arrive KRONOS (Sami Bouajila ) sortit directos des limbes et qui va lui expliquer les règles du jeu (qui ne seront jamais respectées, d'ailleurs) et en plus sacrilège de l'histoire originale :comme quoi il pourrait ressusciter Shelly !! Non mais c'est quoi cette blague?? C'est tout l'intérêt de la vengeance rageuse qui part en fumée!![ Et là notre Eric The CROW, qui a emprunté un look gothique avec les tatouages du Joker, la coupe mulet et les fringues de The Cure y compris la boucle d'oreille ... Va destroncher tout ce qui se mets entre Roeg et lui ! C'est ce qui m'a poussé à rester jusqu'à la fin ; car oui les dernières 40 mn ça dépote ( un petit faible pour la boucherie à l'opéra) Mais Bill Skarsgård aura peine à faire oublier le CROW de Brandon Lee en 1994 !!
Le film, qui déploie dans un premier temps une romance initiatique façon Twilight, envisage surtout ses personnages comme de pures surfaces. Il s’attelle ainsi à déchirer le corps malingre du revenant Eric Draven, engagé dans une entreprise de vengeance et qu’un pacte confus avec un être divin (portant les traits inattendus de Sami Bouajila) rend immortel, mais pas insensible. Sa transformation se révèle ensuite surtout une affaire de look, à travers une mise en scène du costume (au sens large : vêtements, tatouages, maquillage) qui occupe le reste du récit. C’est le parti pris de Sanders que de privilégier la trajectoire vestimentaire du héros, reléguant l’éclatement d’une violence exacerbée à quelques séquences gores dans le dernier tiers : de la tunique rose de son centre de désintox au grand manteau de cuir, dernière touche apportée à son style de bad boy, Eric, à l’épreuve de la noirceur du monde, se trouve avant tout une allure.
Le programme, assez superficiel, s’accompagne par ailleurs de la peinture assez surannée d’une lutte générationnelle. Face au monde des adultes, figuré comme austère (les personnages, aux mines glaciales, habitent des appartements au design minimaliste), se dresse l’innocence et l’émotivité des « jeunes ». Si Sanders croit avoir capté l’air du temps en faisant arborer une iroquoise à son héros, qui s’autorise d’ailleurs une séance de chemsex avec FKA Twigs, quelques visions renvoyant à une imagerie adolescente désuète (on chante et on danse autour d’un feu de camp) trahissent plutôt une déconnexion avec l’époque. Le film de Proyas avait été qualifié, peut-être abusivement, de post-moderne ; c’est ici plus nettement démodée qu’apparaît cette nouvelle mouture.
J'ai beaucoup apprécié ce film, mais il est important de comprendre dès le départ qu'il s'agit avant tout d'une romance, ce qui est clairement établi tout au long du récit. Bien sûr, cela ne plaira pas à tout le monde, et bien que l'univers du film ne se limite pas uniquement à cet aspect, la première partie est fortement axée sur cette dimension.
Cela dit, le film ne manque pas de scènes d'action et de moments gore. Les personnes sensibles devraient sans doute s'abstenir. Pour ma part, les scènes d'action sont bien chorégraphiées, même si elles n'apportent rien de particulièrement novateur. Je pense notamment à la scène de l'opéra, qui, pour ceux qui l'ont vue, est vraiment impressionnante et sensationnelle.
Néanmoins, le film a quelques défauts. Le scénario souffre parfois de longueurset d'incompréhension, et il peut être difficile de comprendre les motivations du méchant, ce qui est mal expliqué à mon sens. Certains personnages, qui semblent pourtant importants, manquent également de profondeur et d'intérêt.
Enfin, je tiens à souligner la performance de Bill Skarsgård, que j'ai trouvée exceptionnelle. J'apprécie beaucoup cet acteur, et c'est toujours un plaisir de le voir à l'écran. Il remplit son rôle à la perfection.
Avant toute chose je précise que je n'ai pas vu l'original et donc j'ai découvert cette histoire et cet univers sans aucune attente. Je vais donc juger ce film pour ce qu'il est et non pas comme un remake. Je suis très mitigé en sortant de la salle de cinéma car il y a plusieurs choses que j'ai beaucoup aimé et d'autres choses que je n'ai vraiment pas aimé. Je lui accorde 2.5, symbole du fait que je suis partagé. Dans les points positifs je retiens l'excellente prestation de Bill Skarsgård, toujours aussi hypnotisant et convaincant dans les rôles qu'il fait. (je regrette presque son rôle dans John Wick 4 après avoir vu The Crow. Un affrontement entre entre le célèbre John Wick et cette version de Bill Skarsgård aurait été incroyable). Un autre gros point fort du film : l'esthétique. Bien que le film soit parfois un peu trop sombre, j'ai beaucoup aimé le style d'Eric, le générique d'intro, etc. Dernier point que j'ai beaucoup aimé, la scène de l'opéra qui est juste jouissive et satisfaisante au possible. spoiler: (dommage d'ailleurs de voir cette version d'Eric que trop peu de temps...)
En revanche, le film se plante sur d'autres aspects, rendant l'ensemble décevant. Tout d'abord il y a un gros problème de rythme. Une histoire comme celle-ci devrait être captivante chaque seconde mais hélas plusieurs fois, le film va se perdre et s'étirer pour pas grande chose (un comble quand on sait qu'il ne dure seulement 1h50). En lien avec ce problème, j'ai trouvé dommage que l'on s'attarde aussi longtemps sur certains passages tandis que les parties les plus intéressantes sont expédiées. spoiler: (le film va rester 45 bonnes minutes sur la romance entre Eric et Shelly (pourquoi pas !) mais ensuite ne faites pas durer la partie vengeance une petite heure...) De plus, cette adaptation manque cruellement d'explications et de profondeur. Un exemple spoiler: (on introduit une jeune fille qui va faire du piano pour Vincent Roeg, mais cette intrigue ne va mener nul part et on n'aura même pas de conclusion pour ce personnage. Ensuite le personnage de Vincent Roeg justement : comment il a obtenu ces pouvoirs ? Développement du personnage de Kronos ? etc) Ce film donne vraiment l'impression qu'il y a un support de base intéressant, mais que tout est relativement vite expédié ou peu approfondi (sauf la romance vous l'avez compris). Pour conclure je n''arrive pas très bien à me faire un avis clair sur ce The Crow. Je vois qu'il y a des bonnes choses mais aussi qu'il possède de gros problèmes. Étant donné que je n'avais pas d'attentes et que je n'avais pas vu l'original je n'en ressors ni frustré, ni déçu. Mais je comprends que les fans de l'original soient déçus et en colère tant le potentiel de cette histoire semble mal et peu exploité.
J'ai adoré toute la filmographie du réalisateur pour ses esthétiques bien calibré pour chaque univers mais celui-ci est d'une pauvreté sans nom. Rien a sauver hormis quelques scènes gore , une réalisation classique, une histoire à dormir debout et une fin indigne concernant l'original, comme quoi parfois l'erreur est humaine voir incompréhensible.