OK, je vais faire gaffe à ce que je dis.
Je n'ai pas vu Termiantor 3 ni le premier remake, j'aime bien le 1 et je voues un culte au 2. Je ne pense pas être le seul. Donc j'attendais celui-là avec un petit peu d'impatience tout de même. Et j'ai bien fait, enfin presque, mais globalement si, enfin... bref...
C'est vachement cool. 1er juillet, vous vouliez du gros blockbuster, prenez ça en pleine poire. Vous n'allez pas faire de crise d'épilepsie parce que tout est plutôt lisible, mais au niveau du grand spectacle, vous allez en avoir pour votre pognon.
Mais revenons en au principal, Terminator Genisys respecte t-il ses ainés? La réponse est "oui". Terminator Genisys a même fait ce que Jurassic World n'a pas fait : rendre hommage sans plagier, car ici, la référence est là, mais l'histoire est toute nouvelle, et pour ça aussi, accrochez vous.
Pour ne pas trop en dire, on rejoint le début du premier opus, et ça devient l'apocalypse au sens métaphorique du terme. Quel foutoire, mais que c'est bon.
Pour résumer, l'hommage est là, surtout à Terminator 2, dans les répliques, dans la musique (qui ne leur en voudrait pas de ne pas le faire) et même dans la qualité des effets spéciaux. C'est d'ailleurs très bizarre de revoir ces éclairs en qualité 1985 comme ça, mais plutôt agréable.
Le film est drôle, blindé de punchlines croquantes et divertissant. L'univers de base est globalement respecté, mais si tout n'était que tout beau, cela se saurait.
Le jeu des acteurs est plutôt au rendez-vous. Arnie a poussé un peu plus loin son personnage et le résultat final est plutôt convaincant. Il faut dire que Papi a l'habitude est on aura dans tous les cas une affection particulière pour Monsieur Univers même s'il ne se contentait que de se balader à poil pour fracasser des robots. Emilia Clarke fait le taf, je dirais même que la très jolie Emilia Clarke fait le taf, et Jai Courtney est méconnaissable en John Connor, même s'il ne développe pas quelque chose d'extraordinaire ici.
Mais j'aimerais parler de Jason Clarke, alias John Connor. Le garçon commence à avoir un peu de visibilité dans le cinéma hollywoodien mais ne m'avais jamais marqué avant hier. Mais outre quelques passages un peu surjoués, il dégage quelque chose d'inquiétant et de particulièrement féroce dès les premiers plans, ce qui est parfaitement ce que doit être John Connor, et surtout dans ce long-métrage, donc mes hommages.
Le seul hic vient du scénario. C'est une bonne idée de le refaire, et toutes les trouvailles sont plutôt les bienvenues. Mais c'est un bordel, mais un bordel dans cette timeline qu'on a du mal à s'y retrouver. Le film en jour même grâce à une petite réplique du T-800, mais surtout, rentrez dans votre salle de cinéma, savourez ce que vous voyez, et vous mettez pas trop à réfléchir au moment des explications, ce n'est pas nécesaire, vous pourrez joindre les deux bouts à la fin (et quand je parle de deux bouts, je suis très optimiste).
Résultat final, je ne suis pas déçu du voyage. Le résultat est très "'blockbuster" et pas révolutionnaire, mais le bon moment est assuré.