Que John Travolta, joue un truand sans envergure, qui d’une scène à l’autre, passe de gangster à producteur de cinéma, c’est fort, mais pour jouer encore plus avec la crédulité et la crédibilité, on a Gene Hackman,(qui joue d’ailleurs très bien ), un producteur minable, il passe de producteur à apprenti-voyou, Dany de Vito joue une star de grande envergure, mais de petite taille,( pas très crédible non plus), et René Russo qui n’a rien à faire sinon faire tourner la tête à Travolta pour finir au lit. Cela fait un film peu excitant, hésitant entre comédie et film de gangster, ne trouve jamais son propos, ou une dynamique de propultion vers les sommets. Ce n’est jamais une comédie, mais plus un buddy movie déguisé, il n'y a pas de suspense, plus des rebondissements. Cela part dans tous les sens, les dialogues avecdans tous les sens, les dialoguistes s’en donnent à cœur joie, mais nous dans tout ça? On glisse vers le roman-photo hollywoodien qui se regarde sans plus. Quelques scènes accrochent,(quand les gangsters arrivent je me suis dit que ça va décoller…non). Digne de ce qu’on est en droit d’attendre d’un blockbuster tape-à-l’œil. Encore un film qui surfe sur la mode de l’autofiction hollywoodienne, et qui ne parle pas d’Hollywood ou d’argent, (c’était pourtant le sujet). Reste la mise en scène très pro, et les acteurs qui s’amusent à se renvoyer la balle, et la mise en scène très pro, mais ça je l’ai déjà dit, on va se contenter de ça.