Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
5,0
Publiée le 28 janvier 2010
Sublime et Boulversante I Carré F OZON retrouve enfin son "cinéma" nous avons adoré ce film dur parmoment mais si vrai et émouvant les acteeurs sont épatants et beaux et LR Choisy chante à merveille très bon acteur que je ne connaissais pas Merci FO
Film nostalgique, triste et lent j'ai envie de dire. Oui, puisque à première vue il ne se passe rien dans le film. Le personnage que joue Isabelle Carré tombe enceinte d'un mari mort d'une overdose, elle même ancienne droguée, elle n'accorde pas d'importance au bébé mais décide de le gardé par curiosité. Puis elle rencontre Paul, le frère de son ex-mari Louis, et commence à ressentir une attirance pour lui. À la fin elle décide de laissé Louise, sa fille à ce cher Paul, homosexuel je précise, fin de l'histoire. On voit bien qu'il ne se passe rien dans le film mais peut-être que le talentueux François Ozon a voulu nous mettre en oeuvre quelque chose de plus profond, ce que ressent une mère enceinte qui n'a pas désiré son enfant. L'intrigue reste très fade et creuse donc un fossé entre le spectateur et le réalisateur. Venons maintenant aux acteurs, les deux principaux jouent magnifiquement bien, naturellement. Respect pour Isabelle Carré qui contrairement à Louise Bourgouin joue VRAIMENT enceinte. Quant à Louis Renan Choisy il a beaucoup de charme et une très belle voix. En conclusion, ça reste un film passable mais à ne pas revoir!
Rien. A propos de rien. Rien à dire, rien à raconter. Les 20 premières minutes, on regrette presque qu'il n'y ait pas plutôt de la pub ! Consternants cinéastes français qui n'ont rien à dire, rien à raconter et ne savent pas écrire. Et nous prennent pour des billes : Monsieur Ozon, on sait ce qu'est une piquouse, pas besoin de faire vingt minutes là-dessus. Si vous ne savez pas quoi raconter, faites des courts métrages !!!
J’étais très fan des trois derniers films d’Ozon: Le temps qui reste (qui m’avait bouleversé) et les très sous-estimés Angel et Ricky, mais là, je dois reconnaître – à ma grande surprise! – que le film est complètement raté. Gros problème dès la départ: le casting est foiré. Isabelle Carré n’est pas du tout le rôle (une héroinomane à la dérive): trop lisse, trop mignonne, trop petite fille sage (Isabelle Carré n'est absolument pas faite pour des rôles de composition!!!). Idem pour Louis-Ronan Choisy, insipide, fade. Pire encore, Pierre-Louis Calixte (qu’on avait vu dans l’excellent « Ce vieux rêve qui bouge »)au physique trop ingrat et au jeu trop limité pour convaincre. Comment croire à un couple homo aussi mail assorti? Le film est globalement soporifique, et ce dès le début. Pas d’alchimie entre les comédiens, pas d’émotion, un scénario qui tourne en rond… Une scène intéressante, celle avec Marie Rivière, un poil dérangeante. Mais tout le reste est lisse, vain, convenu, désespérément sage. Pas une once de perversité. Le plus mauvais Ozon. Une énorme déception!
François Ozon nous revient, 1 an à peine après son magnifique et incompris Ricky, avec Le Refuge, un film très fort sur la perte de l'être aimé, le deuil, la maternité et la renaissance. Isabelle Carré et Louis-Ronan Choisy -nouveau venu- donnent grâce aux personnages et leur insufflent une belle sensibilité. A voir absolument.
Ozon est toujours un cinéaste très intéressant à défaut d'être toujours juste (décevant "Ricky"). Suivre une junkie qui tente de revivre pendant sa grossesse est une histoire ambitieuse et qui a tout pour touchée le spectateur. Isabelle Carré (vraiment enceinte) y est splendide, elle sauve le film sans aucun doute. Car au final le scénario manque de densité, une faiblesse que Ozon tente de camoufler par des subterfuges trop gros (quelques pervers) qui ne colle pas vraiment avec l'intimité d'une femme enceinte et de sa rédemption. La fin déçoit également car trop vite bâclée, triste avec un message d'espoir à laquelle on ne croit que peu. Une fin plus franche (soit drame soit optimiste) aurait éviter cette sensation d'inachevée. Mais quelques beaux moments à la fois simples et touchant et l'interprétation de Isabelle Carré offrent l'émotion qu'on était en droit d'attendre.
Il semble que son énième portrait de femme François Ozon semble à présent de défendre l’homoparentalité en démontrant qu’un gay pouvait prendre la place du père auprès de la belle sœur enceinte. Je ne comprends alors pas pourquoi cette femme devait apparaitre telle une dépravée sinon pour donner une image néfaste du sexe faible comme le réalisateur en a malheureusement l’habitude. Isabelle Carré est comme à son habitude irréprochable pour incarner cette toxicomane en pleine rédemption et parfaite pour ce rôle du fait de sa réelle grossesse. Mais là où le bas blesse c’est que je n’ai ressenti aucune intensité ni romantique ni dramatique à travers ce duo et donc que je n’ai pas pu accrocher à cette mélancolie omniprésente (sauf peut-être dans le générique de fin…).
Personne (ou presque) n'a aimé Ricky qui était pourtant tellement audacieux et riche de pistes à explorer. Dommage. Le refuge marque le retour d'Ozon à un cinéma plus proche de ce qu'il a l'habitude de proposer, au point que le scénario rappelle ceux du Temps qui reste ou de Sous le sable (et même Ricky), dans une tonalité et une fausse immobilité qui sentent un peu le déjà vu. Un film qui va en agacer plus d'un - il ne s'y passe pas grand chose, extérieurement - et en enthousiasmer beaucoup d'autres - il s'y passe beaucoup de choses, intérieurement - . Raisonnablement, on peut considérer qu'il s'agit d'un Ozon de transition, avec de jolis moments (sans plus) et de longues plages un peu fades. L'interprétation est heureusement sans faille, on y découvre Louis-Ronan Choisy, excellent, on y admire une Isabelle Carré ronde (enceinte), toujours juste, dont les regards valent tous les dialogues du monde. On ne sort pas bouleversé de ce refuge, juste un peu anesthésié et avec le sentiment coupable de ne pas avoir saisi l'ampleur du propos. Peut-être. Ou peut-être pas.
Sublime... un duo de tendresse, de fragilité et d'émotions, un souffle de vie et de paix, une isabelle lumineuse que la maternité illumine..très beau, très simple, très vrai.... belle découverte que ce bel éphèbe que Louis-Ronan Choisy qui m'a arraché des larmes avec sa ballade au piano...Ozon est vraiment un cinéaste sublimateur des femmes.
Un magnifique film.Je viens juste de le voir et je suis bouleversée.Isabelle Carré est encore et toujours exceptionnelle.Ses partenaires sont formidables.François Ozon a le don de savoir raconter des histoires de Femmes bouleversantes.J'attends son prochain film avec impatience.
En voyant l'affiche,ça m'a donné envie de le voir sans trop savoir de quoi ça parlait... et j'en suis ressorti bouleversé, ému, touché par la simplicité et la profondeur des thèmes , la douceur qui enroule des sujets "costauds" (la maternité, la mort, etc...). Je pourrai en parler des heures - la sensibillité, la luminosité des personnages, l'interprétation (très très belle Isabelle Carré),etc....; mais mieux vaut vous laisser la découverte (telle que j'ai pu l'avoir- c'est encore un bout de la magie des films).