Derniers Avis : Laisse-moi entrer - Page 3

Que dire ? Que dire d'autre que "Mon dieu, j'en veux encore !" La première chose qui me vienne à l'esprit reste un énorme sentiment d’incompréhension, quant aux critiques totalement hors de propos vis-à-vis de ce petit bijoux. Pour faire court, j'entends régulièrement dire que c'est un remake tout juste passable de "Morse", un film suédois frôlant du bout des crocs la catégorie "chef-d’œuvres cinématographique". Nous ne sommes pas sans savoir que le publique américain n'est pas trop friand des versions doublées, et qu'ils préfèrent de loin réaliser des remakes de films à succès étrangers. Si bon nombre de ces remakes sont généralement des daubes proche du vomitif, ce n'est pas le cas de "Laisse-moi entrer". Pour être clair, oui, la version américaine perds énormément de part l'absence de la noirceur poétique à la limite du malsain qui caractérisait Morse. Mais cette perte est très nettement compensée par les technologies hollywoodiennes et le charisme incomparable de Chloë Moretz, qui, je dois l'avouer, m'a littéralement bluffé. Pour faire simple, Morse et Laisse-moi entrer sont deux adaptations d'un même bouquin, et de la même manière qu'on ne peut décemment pas départager Jack Nicholson et Heath Ledger pour le titre de meilleur interprétation du Joker, on ne peut légalement pas affirmer que l'une de ces deux adaptation soit meilleur que l'autre. Tout dépends des goûts et des attentes de chacun. En tout cas, si vous pensiez que les romance entre humains et vampires se résument à l'immonde saga cinématographique et littéraire que je ne nommerais pas ici mais que vous connaissez tous, regardez ces deux merveilles. De très loin, deux des meilleurs films de vampire que j'ai vu de ma vie. Mordants, noirs comme la nuit, et lumineux comme l'amour ! A voir absolument.

J'ai trouvé ce film très bon. Une idée de génie réalisé par un génie. Les acteurs principaux jouent très bien, malgré que ce soit des enfants. Moi qui aime tout particulièrement les films de vengeance, j'ai été gâté!

Les américains sont bien connus pour leur remake de films étrangers à succès, dans un esprit toujours plus grand, toujours plus fort. Le titre de grands maitres du monde se cultive après tout, et c'est de bonne guerre car ils sont loin d'être mauvais ces ricains. Morse, l’œuvre attitrée du suédois Tomas Alfredson sortie en 2008, est ici retranscrite en copie quasi conforme. En effet, le scénario n'est qu'un vulgaire copier coller de l'original, d'où son appellation de remake. Néanmoins, le choix porté au casting et la mise en scène font toute la différence. L’atmosphère horrifique est à la fois pesante et d'une agréable douceur, à mon sens plus intimiste et intense que l'original. Une sorte de Roméo et Juliette vampirique traité pour le grand public avec un budget tout de même dix fois supérieur à Morse. On y redécouvre avec une immense clarté cette relation impossible entre deux adolescents; l'un, solitaire introverti, persécuté par ses camarades, et l'autre, vampire de naissance, forcée de vivre la nuit et de se nourrir coute que coute. La mise en scène de Matt Reeves entremêle la poésie et le gore de manière subtile sous le paysage enneigé du Nouveau Mexique. Un récit fort bien narré comme étant la preuve qu'il est encore possible de réaliser d'excellents remakes. Une alliance parfaite entre mélodrame horrifique et onirisme enfantin. Excellente surprise de l'année 2010. 4/5

Un film d'horreur sans surprise et pas très terrifiant qui ne vaut pas vraiment le déplacement.

Critique complète sur mon blog au lien suivant:

Si le rapport entretenu entre le jeune garçon et la jeune fille est plutôt touchant, le film m'a paru trèèèès long, il faut beaucoup trop de temps pour qu'on sache où réside l'intérêt de l'histoire ( spoiler: la nature vampiresque de mademoiselle
), l'ambiance est un peu froide - sombre mais sans plus, le rôle du père n'est finalement que sous-exploité, l'excipit n'est pas sensationnel non plus, bref, on s'emmerde un peu. Dommage car les comédiens ont tout pour être charismatique, l'écriture du film est perfectible et nuit à ce potentiel !!

Ah les américains et leurs remakes, quelle grande histoire d'amour... Ils auraient pu s’inspirer à la rigueur, mais là on est à la limite de la copie conforme du film suédois "Morse".
"Laisse-moi entrer", de par son scénario, sa mise en scène, et son actrice à la mode Chloë Grace Moretz, se laissera apprécier si l'on n'a pas vu le film original à l'avance. Les autres n'y verront qu'un vulgaire copié/collé. En résumé : le même avec un peu plus d’effets spéciaux, une version américaine quoi.

Chloe Grace Moretz est, pour moi, la star en devenir et l'une des meilleures actrices de son temps. Alors decouvrir un petit film avec elle c'est que du plaisir, d'autant plus si le film se revèle intriguant, captivant et à part. En ajoutant un petit coté fantastique, l'equipe a su reveler une amitié garcon/fille hors norme. Surtout que Kodi Smit-McPhee rend son role avec justesse. On s'attache à eux, grâce à leurs compositions et au travail fait par le réalisateur.

Bien loin de cette grosse bouse de Twilight, Let me In, la reprise Américaine de Morse est un bon film d'horreur, qui respecte les codes des vampires. J'ai été scotché par la performance d'actrice de Chloë Grace Moretz, qui du haut de ses 17 ans n'a rien à envier aux plus grandes...
Une gamine à suivre !

Aucun intérêt. Qu'est-ce qu'ont les américains à vouloir s'approprier toutes les oeuvres originales qui leur échappent ? Ils nous livrent une pâle copie du fabuleux chef-d'oeuvre suédois de Tomas Alfredson, Lât den rätte komma in (en titre original) et Morse (en titre international), en y rajoutant du trash et soulevant encore plus les problèmes d'adolescents. Rien de bien génial en soi.

Nous avons ici le parfait dosage entre le film de vampire, l'histoire d'amour et l'intrigue.

Le jeu d'acteur de Kodi Smit-McPhee, jeune protagoniste chétif auquel on s'attache rapidement, est impeccable et celui de Chloë Grace Moretz qui joue les deux phases de son rôle à la perfection (si je peux m'exprimer ainsi) et qui n'a de cesse de s'améliorer avec le temps.

Le scénario est vraiment bien écrit. J'ai beaucoup aimé l'écriture de spoiler: l'histoire d'amour entre Owen et Abby
, ça confère une touche de tendresse et de sincérité qui apporte beaucoup selon moi à ce film.

Je conseille vivement.

On est dans un registre un peu différent de la version Suédoise bien qu'il reste une étude assez profonde des personnages du point de vue psychologique. Mais, la touche horrifique et angoissante est beaucoup plus présente ici et puis cela reste américain tout de même, un remake un peu dans le style "moi je sais faire mieux que vous". C'est pas mal ... Ok ... Mais l'histoire est tout de même mieux traitée par les Suédois.

Il s'agit donc d'un film de 2010 mais il n'en demeure pas moins que les 80's sont plutôt bien rendues, on a envie d'y croire car les looks des acteurs, la déco des intérieurs bref tout y concourt. Le rythme est lent et l'atmosphère particulièrement froide et pesante, appuyée par le fait que l'intrigue se déroule en hiver. On regrettera sans doute quelques longueurs ou scènes redondantes mais dans l'ensemble, ça se laisse regarder avec plaisir.
Par ailleurs, je trouve que l'affiche du film en dit trop, on réalise bien vite, en la regardant, que la petite est une vampire, rien qu'à la goutte de sang qui perle à sa lèvre inférieure. Dommage.

Excellent film rien à redire juste à voir. Est ce qu'il va y avoir un 2??
Si vous ne l'avez pas vu regardez le :)

Une histoire touchante et cruelle interprétée à merveille par Kodi Smit McPhee et ce jeune prodige qu'est Chloé Grace Moretz...

Intrinsèquement, ce remake US (eh oui, un de plus) de la pépite Morse, film adoubé de toutes parts du suédois Thomas Alfredson - adapté d'un livre de John Ajvide Lindqvist - vaut sans doute un bon 3.5 sur 5 et un avis (très) positif. En réalité, il ne s'avère qu'une décalque pâlotte d'un grand long-métrage qui, 2 ans plus tôt (eh oui, seulement), revisitait le film de vampires avec onirisme, sincérité et subtilité. Des trois atouts majeurs du film copié (plagié ?) par Let Me In, il ne reste qu'une agréable sincérité, celle de malgré tout vouloir rendre accessible au grand public un magnifique scénario et tout ce qu'il peut charrier d'émotion, de beauté ou de vérité. Enfin tout, n'abusons pas. Car en chemin, la finesse s'est perdu, au travers de chaque scène. Let Me In n'est pourtant pas un objet bourrin et stupide, conservant bien sûr dans les grandes lignes le paquetage de Morse, mais il n'empêche que scène après scène, on note à quel point les légers remaniements de l'intrigue lui ont fait perdre en densité comme en évidence et en poésie. Ce que j'aurais pu pardonner si Matt Reeves (réalisateur à la filmo jusqu'ici moyenne, bien qu'ayant avec Cloverfield tapé dans l’œil des studios qui lui ont ouvert les portes de la Planète des singes) cherchait une réelle relecture du récit. Mais de ce côté là, les illusions s'envolent vite, quand on constate qu'un dialogue sur trois est grossièrement pompé sur ceux de Morse. C'est là que j'en veux à Reeves ; dans son indécision entre un copié/collé pur (ce dont on se rapproche de près) et une oeuvre plus personnelle. Car au travers de sa mise en scène et de bon nombre de plans, Reeves tente quand même de se détacher un minimum de Morse, d'innover. Le problème étant que les idées idoines, le film suédois les a déjà eues, et voir Let Me In s'en priver de la sorte est quelque peu frustrant. Si on conserve grosso-modo l'essence originelle, elle est aussi salement édulcorée par des choix frileux qui tendent à américaniser le propos (que viennent faire ces timides références religieuses, sinon parler inopportunément au peuple de l'oncle Sam ?). Visuellement, on sent quand même que Reeves n'est pas un manche, mais il ne peut là aussi verser à fond dans la veine exigeante de l'original sous peine de déstabiliser son public. L'ambiance, desservie par une photo très belle dans l'absolu mais trop nuancée pour le sujet, n'est plus la même. Le rythme, lui-aussi, s'accélère, presque insensiblement dans un premier temps, mais trop pour conserver l'aura, le mystère, l'attractivité étonnante du film de Thomas Alfredson. Et l'esthétisation ne sert pas toujours le propos. Maintenant, reste un argument valable pour décider les fans de l'original, à qui par ailleurs je le dis sans détour, ce remake n'apportera pas grand chose sinon une confirmation du manque d'originalité d'Hollywood et de sa triste capacité à essorer un film pour le standardiser. Cet argument est double, et il s'appelle en même temps Kodi Smit-McPhee et Chloë Grace Moretz. Si le duo de personnages rend moins bien l'onirisme enfantin et mystérieux que possédaient des protagonistes suédois plus finement dessinés, l'intérêt est grand de suivre l'éclosion progressive de ces deux jeunes acteurs découverts dans The Road et Kick Ass. Qui sait, dans 15 ans, Let Me In pourra peut-être se relire comme le long-métrage visionnaire qui aura réuni deux des plus grandes stars du moment. En attendant, et même si en lui-même, il reste un "mélo horrifique" de qualité, il fait bien pâle figure comparé à son bien plus achevé pendant suédois.