Un conte de Robin des bois à la sauce nippone, qui amalgame des thématiques des films d'action américains. Mais on a vraiment de la peine à accrocher, tant l'intrigue manque de contenu et d'originalité, avec des personnages stéréotypés à l'honneur japonais exagéré. Le fantastique tente de sauver vainement le tout mais même les scènes avec effets spéciaux ne sont guère à la hauteur. Décevant
Pas mal fait ce film de genre mais la fin (le dernier 1/4 d'h) est passablement bâclée ! Keanu Reeves est plus grand (en taille) que je ne le croyais !
Autant l'esprit féodal japonais et sa réalisation artistique sont réussis; autant l'aspect fantastique et le rôle de Keanu Reeves ne m'ont pas semblé du tout indispensable. J'ai trouvé en effet Reeves totalement transparent et son rôle comme très nettement superflu jusqu'à l'anomalie. Par contre Hiroyuki Sanada est toujours aussi juste et convaincant; Il a une vraie gueule; et que de chemin parcouru depuis ses débuts avec l'improbable série Sankukai !
N'étant pas fan de films japonisants, je trouve que celui-ci s'en sort très honnêtement en mélangeant les règles traditionnelles d'honneur et avec une section fantastique de fantômes et dragons proches de la culture asiatique. Mais ça reste très classique et le manque de charisme de Keanu Reeves rendent tout ça un peu austère. Quand au budget faramineux, c'est choquant(175 millions)! C'est une autre époque mais Pearl Harbor avait coûté 135 millions et là, on le voyait l'argent dépensé. Pour couronner le tout, la 3D est médiocre, quand on sait que ce n'est pas de la conversion et que ça a retardé le tournage et fait exploser le budget, c'est scandaleusement incompétent comme production.
Un film d'une beauté traditionnelle où se mêlent la volonté de montrer le beau Japon ancien et celle de créer de belles images. Ce qui est étonnant, c'est de mélanger une histoire vraie au surnaturel, sous le simple prétexte qu'à l'époque, on croyait aux légendes qui sont mises en image ici. Plutôt que de montrer un combat permanent, la réalisation insiste sur l'organisation japonaise ou sur le surnaturel selon la scène, ce qui est un travers de ce genre de films bien évité. Dommage qu'il faille trouver tant d'acteurs japonais qui parlent anglais et que Keanu Reeves fasse figure de catalyseur à succès dans une oeuvre qui n'a rien d'autre de "célèbre". Mais incontestablement une oeuvre de toute beauté au dénouement troublant.
Très franchement après avoir vu ce film je ne comprends pas vraiment ce que les critiques et le public lui ont reproché. Certes ce n’est certainement pas un monument du 7ème art, mais même en tant que blocbuster il reste vraiment au-dessus de la majorité des films d’actions. J’ai pour ma part passé un très agréable moment devant un film d’action et de fantastique au scénario certes linéaire et pas très créatif (c’est après tout la énième adaptation de la légende des 47 ronins), mais qui tient la route tout le long et vous happe très rapidement et ne vous lâche plus pendant ces presque deux heures. Les décors et les costumes étaient absolument dépaysant et très beaux à voir. L’interprétation solide notamment avec un Keanu Reeves, certes pas au somment, mais loin d’être ridicule ou décevant. Les scènes d’action sont efficaces et les effets spéciaux très réussis. L’ensemble est donc de belle facture et je ne comprends pas le désintérêt du public pour ce film. Pour ma part je le conseille avec enthousiasme à tous ceux qui n’auraient pas eu la chance de le voir.
Qu'est venu faire Keanu Reeves dans cette fantaisie sans souffle ni âme ? Ce n'est pas parce que l'histoire se déroule au Japon que cela suffit à créer le dépaysement. Le scénario, ne dépassant jamais le stade du cliché, est bien trop prévisible pour ça.
Massacré par la presse à sa sortie, j'avoue pourtant que ce « 47 Ronin » ne m'a pas fait si mauvaise impression. Certes c'est l'Histoire japonaise classique remise au goût du jour par la machine hollywoodienne, avec ce que cela inclut de facilités et de passages obligés, si bien que les puristes ne manqueront sans doute pas de pointer l'aspect édulcoré de l'entreprise. Malgré tout, Carl Erik Rinsch parvient à l'essentiel pour ce genre de show auquel, personnellement, je n'en demande pas plus : être spectaculaire et divertissant. Les décors et les costumes sont beaux, l'action très présente sans être envahissante et même si celui-ci aurait pu être beaucoup plus riche, le scénario se tient, si bien que je me suis toujours senti un minimum impliqué dans ce récit nous offrant également quelques personnages de qualité, Oishi en tête, surtout lorsqu'il est interprété par le charismatique Hiroyuki Sanada, tandis que Keanu Reeves, sans être exceptionnel, s'en tire avec les honneurs. Et puis il y a ce dénouement assez émouvant et pour le coup loin des standards hollywoodiens, qu'il eût été toutefois très discutable, voire impossible de changer par rapport au matériau d'origine. Bref, pas de quoi vous marquer un cinéphile, et nul doute qu'avec plus d'ambition cinématographique le résultat eût été bien supérieur, mais pour ceux qui étaient venus voir un divertissement bien fait et distrayant, le contrat est rempli.
Quel dommage! Quel dommage d'avoir mis l'aspect "communication" du film sur l'aspect "explosif" alors que celui-ci contient bien plus que cela! Je me souviens m'être dit que je n'irais jamais voir ce film au cinéma en voyant la bande-annonce car celui-ci était encore, selon moi, un de ces blockbusters avilissants et franchement déprimants pour lesquels on ne donnerait pas un sous! Et bien, que néni! Ce film est une pure petite trouvaille, qui, au delà de l'aspect cliché des blockbusters américains réussit à nous faire pénétrer dans la culture japonaise sans s'en servir pour autant de torchon à tout instant. Il réussit à combiner fantastique, action, histoire, émotions... d'une manière assez spectaculaire et adéquate. Bien entendu il a des défauts,comme le fait que l'on n'arrive jamais vraiment à s'attacher aux personnages, secondaires ou principaux, ou encore que dans la bande-annonce et sur l'affiche du film, on nous fasse croire que Rick Genest (l'acteur aux innombrables tatouages) soit un acteur principal alors que celui-ci dit, AU PLUS, 2 répliques à un moment précis du film, et ne réapparait plus jamais ensuite... 47 Ronin, ou comment mentir sur les images d'un film à travers sa bande annonce....
Une vraie surprise. Dynamique, subtile, élégant et romanesque. Un film finement interprété par Keenu Reevs hiroyuki sanada et bien réalisé. Un beau mélange entre grand spectacle et esthétisme empreint de féodalité japonaise. Sublimé par un final intense, non-convenu et sans concession !
On sent que le film a du mal à trouver sa voie entre respect pour les légendes nippones et blockbuster hollywoodien. A l'image de "Pacific Rim", dont le thème repose sur les mythes et légendes du Japon, "47 Ronin" était un vrai pari dans la mesure où il est plus difficile de convaincre un public américain ou européen avec ce genre d'histoires. C'est sans doute ce qui explique le désastre commercial du film, qui n'a pas séduit aux Etats-Unis et pas non plus au Japon, ce qui est plus étonnant. Pourtant, "47 Ronin" est loin d'être le navet annoncé : il montre même de belles qualités esthétiques et on sent que Carl Rinsch a un profond respect pour son sujet. Il faut croire que les tiraillements apparus au moment de la production ont eu raison de ses ambitions narratives pour rapprocher le film des standards, ce qui n'a pas était couronné de succès.