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Le Guerrier
79 abonnés
566 critiques
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3,0
Publiée le 16 juin 2020
On a là un blockbuster bien classique, qui mise avant toute chose sur le spectaculaire et un scénario totalement linéaire qui présente l'avantage d’être très facilement compréhensible. Les fondamentaux sont là: l'image est belle, les combats spectaculaires et les effets spéciaux impressionnants. La philosophie qui sous-tend ce genre de film est identique à ce qu'elle est d'habitude: sacrifice de soi, pauvreté des discours et des répliques (l'essentiel n'étant pas la signification réelle des mots mais les sentiments qu'ils provoquent chez le spectateur), culte du rapport de force (qui est présenté comme la force motrice principale de la société). Vu le succès habituel de ce genre de film, le mauvais accueil qu'il a reçu est donc difficile à comprendre. Toutefois, le lieu où se déroule ce film (le Japon de l'époque d'Edo, tel qu'il est fantasmé, avec ses valeureux samouraïs, ses ronins, et même le surnaturel qui se mêle au monde des hommes) apporte une touche assez originale à ce film (avec par ailleurs une ou deux scènes poignantes), ce qui explique d'ailleurs peut-être le manque de réussite au box-office...
14 101 abonnés
12 487 critiques
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2,5
Publiée le 15 juin 2020
"47 ronin" ! Pas un de plus pas un de moins! Keanu Reeves joue du sabre pour Carl Erik Rinsch et mise une fois encore sur un personnage sombre et triste, vouè au harakiri! Un divertissement très hollywoodien, teintè de fantastique, avec des combats spectaculaires et de la sorcellerie en image de synthèse, autant d'èpreuves que Keanu surmonte avec conviction! Rinsch n'a pas le talent d'un Kobayashi ou d'un Kurosawa pour nous donner l'illusion de frèquenter ces grands ronin, mais le dèpaysement y est garanti! Keanu impose le respect et pallie les faiblesses de la romance! Bref, on constate que cette histoire, très librement inspirèe d'une vieille lègende japonaise, n'est pas aussi catastrophique qu'elle apparaît à première vue! Une honnête production avec de splendides dècors et un beau travail de Mathieson à la photo...
Carl Erik Rinsch, je sais pas que devient cet homme... en tout cas il manque pas de répondant. Débrouillard, il réalise avec des plans larges, offre aussi quelques plans vu du ciel, donne de la tonicité aux actions tels que les combats et même sur les passages contenant la réflexion. Un casting asian aussi incisif qu'un katana. L'aventure n'est pas sans importance puisqu'elle correspond à un fait historique de l'histoire du japon. Bon, on y rajoute du fantastique et je m'attendais à ce que les effets spéciaux soit repoussant mais ça passe. Le tout n'a pas eu du succès, ni même au pays du soleil levant. Dommage, il méritait une attention plus humble. 47 ronin prend son temps tout comme il n'en perd pas. Que dire de l'amour, elle flotte tout le long. Un amour rempli de sagesse et de valeur. Je termine en appuyant un ressenti, Carl Erik Rinsch serait pour ma part un bon choix pour réaliser un Mortal Kombat digne de ce nom.
Un très bon film qui mêle aventures , samouraïs et un zeste de fantastique. Les décors sont superbes et les scènes de combat très bien montées. A voir.
Magnifique lorsqu'il déploie ses décors en dur, hideux dès qu'il nous balance des paysages en CGI, "47 Ronin" est typiquement le genre de projet schizo qui se trimballe une infâme réputation, mais dont il serait dommage de gommer les réelles qualités qui en font un B friqué jamais malhonnête, et surtout jamais cynique.
moi,j'aime bien ce genre ! les acteurs s'en donnent à coeur joie! il y a de l'action et de bons sentiments d'honneur etc....on passe un bon moment! c'est du cinéma! rappelons nous ....c'est fait pour réver!!
Vraiment un bon film qui se regarde facilement mais à sa vision on ne peut s n’empêcher de penser que ce film pouvait promettre plus et n assume pas vraiment son rôle de blockbuster. L histoire le mythe de ces samouraïs est un bon point de départ pour une bonne histoire le réalisateur nous donne une vision moderne du film samouraï l’ambiance traditionnelle mêlée à une forme de fantastique pour certains personnages est vraiment appréciable tous comme la musique qui colle bien à l’ensemble malheureusement malgré cette belle réalisation le film a cruellement des manques d’ambitions ,au niveau émotions , héroïques , l’ensemble manque de grandeur on assiste plus à la vengeance d’un troupeau de samouraïs que une grande fresque épique ! Même keanu Reeves est transparent et n apparaît pas comme la star du film... les scènes de combats aussi sont d’une grande simplicité....malgré tout le film se regarde avec plaisir mais aurait pu être plus grandiose.
Excellente adaptation de la légende japonaise. Keanu Reeves joue juste, la culture japonaise est bien préservée et la note de fantastique délicieusement dépaysante. A noter que la fin est un happy end malgré sa rudesse.
Voici encore un film que j'ajoute à ma liste des long-métrages sous-cotés ! "47 Ronin" est l'adaptation cinématographique d'une des histoires japonaises les plus célèbres, et on peut dire qu'elle lui rend hommage ! Soyons honnête, le point fort du film n'est pas son scénario, puisque bien qu'assez fidèle à l'histoire originale, il reste banal. Les effets spéciaux, même s'ils sont créatifs, sont également plutôt visibles. En revanche, le film brille par ses acteurs plus que convaincants (motion spéciale à Hiroyuki Sanada dans le rôle du très attachant Oichi qui transpire le charisme naturel et qui vole complètement la vedette à Keanu Reeves), sa mise en scène et ses chorégraphies soignées, ainsi que ses décors et ses costumes somptueux. "47 Ronin" est donc un excellent divertissement que je conseille. 4/5
De cette légende constitutive de la mythologie japonaise reste l’enveloppe aseptisée à grands renforts d’effets visuels très soignés et d’acteurs convaincants : paradoxal 47 Rônin qui se limite à sa simple posture de divertissement et, paradoxalement, s’avère dépourvu d’âme malgré les efforts dont il fait preuve pour respecter la culture qu’il investit. Aucun risque n’est encouru, aucun parti pris visuel ou scénique n’est adopté, aucune patte n’est décelable : les scènes bien exécutées s’enchaînent sur mode automatique, accompagnées par la très efficace composition d’Ilan Eshkeri. On aurait aimé être viscéralement secoué par la cause de ces samouraïs déchus en quête de vengeance et d’honneur ; or on reste trop souvent à l’écart. En outre, de nombreux personnages manquent d’épaisseur voire ne disposent que de quelques plans (pensons à cet homme-squelette intriguant qui ne demeure à l’écran qu’une petite minute à peine) – on ressent les coupes, la charcuterie au stade de la production qui dessert considérablement un métrage somme toute solide et honnête dans sa démarche.
Ce conte issu du folklore japonais est fascinant, un fond d’intrigue dramatique autour d’un groupe de samouraïs dépossédés devenus ronins, survolant la touche de fiction qui s’entrechoque parmi la magie de fantaisie, l’apparition des fabuleux animaux mythiques m’émerveille, la fin est teintée de tragédie culturelle forte et propre au Japon.
Malgré les quelques critiques négatives que j'ai pu lire sur ce site, je ressors assez satisfait du visionnage de ce film qui est un petit peu un mix entre "Le dernier Samouraï" avec Tom Cruise et "Robin des Bois Prince des Voleurs" avec Kevin Costner En effet, l'action finale avec l'infiltration des 47 au mariage de Kira est la copie conforme du film de Kevin Reynolds lorsque Robin (Costner) et Azeem (Freeman) vont prendre d'assaut le château du shérif, l'un va combattre le méchant, l'autre contre une sorcière, c’est strictement la même chose avec 47 Ronin Hormis ce détail, le film est sympa, les décors sont beaux, la musique somptueuse (pour qui aime le violon notamment) et l'histoire est intéressante. On mettra de coté l'aspect du Seppuku que je trouve totalement stupide mais bon, ce sont les traditions anciennes au Japon, donc on ne peut guère juger. En tout cas, ça a été fidèlement repris dans ce film... Bon, on était prévenu qu'il y aurait du fantastique dans ce film, ça commence d'entrée avec une grosse bestiole sortie d'on ne sait ou, mais sinon, on ne s'ennuie pas et Reeves et très bon de même que Sanada, excellent également et vu dans "Le Dernier Samouraï" mais également dans "Wolverine le Combat de l'Immortel"
47 Ronins se présente comme son origine : à la manière d'une légende, la plus connue du Japon, dans son récit comme dans les personnages, évènements et créatures rencontrées. C'est surtout une parenthèse de magie qui mérite mieux que le flop que cela a été en salles cette année là.