Derniers Avis : 47 Ronin - Page 17

Pfiou... Et bien ne peut pas singer le cinéma asiatique celui qui n'est pas vraiment asiatique. Il manque un esprit de pensée qui n'est pas. Les codes y sont, les légendes, la cultures etc... Mais il manque l'esprit. L'ensemble sonne faux, et on s'ennuie. Vraiment dommage.

Bon film d'action avec de bons effets spéciaux. Les paysages sont à coupés le souffle. Les jeux d'acteurs sont très bien. Et Keanu Reeves est au meilleur de sa forme.

Magnifique et purement dans la tradition japonaise.

Sans être un chef-d’œuvre, ce film se laisse regarder, même si on sent bien que Keanu Reeves n'avait pas sa place dans le film.

Le film très controversé sort enfin sur nos écrans Français après quatre mois de retard sur la sortie US.

Le Japon féodal, âge d'or des légendes à l'honneur sans faille, voit Kai, un sang-mêlé, devenir le héros de toute une région suite à l'imposture perpétrée par un seigneur voisin.

Dans l'absolu, on nous promet la naissance d'un héros légendaire combattant des démons sous le règne du shogunat Tokugawa de 1700, et pourtant il n'en est rien, ou presque.

L'histoire se déroule dans un univers remplit de samouraïs et de sorcellerie, où l'honneur est une chose bien plus précieuse que la vie elle-même. Ce film est en fait une adaptation moderne d'une légende japonaise qui prône l'honneur et la fidélité d'un groupe de samouraïs, devenus Ronin à la mort de leur seigneur, et qui décident de venger celui-ci.

Sur le plan de la mise en scène on retrouvera donc une forte influence médiévale, où la voie du "Bushido" est reine, et les conflits politiques monnaie courante. Dans l'ensemble les effets spéciaux sont réussis et le scénario, bien qu'embellit d'un côté mystique, restera fidèle à l'esprit japonais et à l'histoire originale des 47 Ronin.

Que dire d'autre donc sans dévoiler l'intrigue du film, si ce n'est que celui-ci est plus une leçon d'histoire et un code d'honneur qu'un film de Science fiction. Il s’imprègne plus d'une culture et d'un mode de vie que réellement d'une simple adaptation visant le box-office (ce trait d'esprit expliquant surement l'échec produit lors de sa sortie américaine).

Dans tous les cas, si vous faites partie des personnes ayant un minimum d'affinités avec cette culture, vous ne pourrez qu’apprécier ce film. Les acteurs sont convaincants, l'image propre, et l'ensemble reste à mon sens cohérent du début à la fin.

Au final, un très bon moment de cinéma, et un film d'autant plus à voir si vous aimez l'univers des samouraïs.

Entre superproduction élégante avec un petit coté série de B de luxe, riche en effets spéciaux et en combats habilement chorégraphiés, donne un petit parfum de jeunesse aux films de samouraï et marque le retour d'un Keanu Reeves un peu émoussé mais qui tient tout de même la route. C’est beau, les scènes de combats joliment orchestrées avec un 3D qui bouste un peu le spectacle, assez maladroit dans la gestion des émotions. Ce ne sera pas le film de l’année, néanmoins c’est un plaisir ce retour de Keanu dans cette sympathique et honnête production.

tres moyen
effets speciaux médiocre, histoire moyenne, jeux d'acteur moyen, ne pas le voir au ciné !

Un budget montant jusqu’à 170 millions de dollars (ce qui est énorme) pour un démarrage aux États-Unis de seulement 10 millions de dollars (écho d’un cuisant échec commercial, qui se confirme de plus en plus au fil des semaines). Qu’a-t-il bien pu arriver à cette production Universal pour décevoir à ce point ? D’autant plus que le film nous a été vendu comme une fresque épique et agréable à regarder, une sorte de Seigneur des Anneaux à la japonaise qui devait servir de tremplin au retour de Keanu Reeves (ses derniers succès en date étant la trilogie Matrix et Constantine, c’est pour dire !). Que s’est-il passé ?

À première vue, nous pouvons véritablement nous poser la question, 47 Ronin étant un film tout simplement réussi du point de vue visuel. Les 170 millions de dollars se sentent énormément à l’écran, et cela se voit dans la plupart des apports techniques du long-métrage. Par là, il faut bien entendre qu’il est question des costumes, véritables prouesses signées Penny Rose (qui a travaillé sur les Pirates des Caraïbes). Des décors en studio, offrant par moment des plateaux de tournage démesurés. Des effets numériques vraiment jolis. De la photographie de John Mathieson, grand collaborateur de Ridley Scott. Tous ces détails qui font que 47 Ronin est un long-métrage hollywoodien très coloré et qui avait franchement de quoi offrir ! Et qui voulait nous faire partager un peu de la culture japonaise (cela se ressent par moment). Un nouveau Seigneur des Anneaux ? Nous en étions pas loin !

Le naufrage de 47 Ronin s’explique en un seul mot : production ! Et en s’intéressant un peu plus au making-of du film, tout devient explicite ! Mais avant de commencer, qu’est-ce que 47 Ronin ? Il s’agit d’une « version blockbuster » d’une légende japonaise, adaptée à la sauce fantasy par Universal. Et qui, pour cela, a nommé un « inconnu » en la personne de Carl Erik Rinsch. Et c’est là que les ennuis commencent : le réalisateur veut un film 100% asiatique, les producteurs un divertissement accessible à tous (même les plus jeunes). Du coup, le film n’a connu que des divergences artistiques et des changements soudains orchestrés par la production. Et cela se voit énormément !

À commencer par le casting ! Pourquoi vous avoir fait un paragraphe sur les différents entre réalisateur/producteurs ? Dans le but de vous parler de Keanu Reeves. Car il faut que vous sachiez qu’à la base, ni lui ni même son personnage ne faisait parti du scénario ! Au début, 47 Ronin devait suivre nos renégats japonais dans leur quête de vengeance, avec que des acteurs asiatiques (Hiroyuki Sanada, Rinko Kikuchi, Kō Shibasaki…). Mais pour les producteurs, ce n’était pas assez vendeur. Du coup, ils y ont greffé le personnage de Keanu Reeves (pour relancer également la carrière de l’acteur), un paria devenu protagoniste principal de cette aventure. Mais son ajout est tellement visible… Pour dire, pendant tout le long du film, on se pose cette question : « mais à quoi sert-il ? ». Constat cruel mais véridique pour ce comédien qui est carrément inutile à la trame, aux autres personnages… au film ! Qui se montre perdu comme jamais (le seul Américain dans un casting japonais en dit déjà long). Le véritable héros, c’est Hiroyuki Sanada, étant le seul comédien potable de la distribution, celui à qui l’on s’attache le plus, celui dont l’enjeu se montre le plus intéressant de tous. En bref, celui qui aurait dû être en tête d’affiche !

Autre problème : le scénario. Pour une fresque épique à la Seigneur des Anneaux, avoir comme scénaristes Hossein Amini (Blanche-Neige et le Chasseur) et Chris Morgan (Wanted : Choisis ton destin, la saga Fast & Furious) pose déjà problème. Mais surtout, oser prétendre être l’équivalent d’une immense trilogie alors qu’on ne dure qu’1h48, c’est un peu nous prendre pour des imbéciles ! Car, pour être l’égal des films de Peter Jackson, il faut étaler minutieusement son univers, ses personnages, ses trames… En moins de deux heures, c’est tout bonnement impossible ! De ce fait, nous nous retrouvons avec un film aux personnages inexistants. Aux ellipses qui permettent des raccourcis maladroits. Aux séquences qui s’enchaînent sans imagination. Aux répliques affreusement creuses. Aux clichés désespérants (cette romance…). Aux incohérences indigestes (le personnage de Keanu Reeves qui n’utilisent ses pouvoirs que de manière aléatoire, ce géant de 2m30 en armure qui nous est présenté comme un surhomme et qui finalement meurt de la façon la plus débile qui soit…). Et sans oublier le remaniement qu’a subi le scénario de la part de la production ! Qui renforce le côté fouillis de l’ensemble, pour notre plus grand malheur.

D’ailleurs, ce n’était pas une si mauvaise idée d’adapter cette légende populaire à la sauce heroic fantasy. Encore faut-il l’assumer pleinement ! La bande-annonce nous promettait des monstres, de la magie. De tout cela, vous n’aurez qu’une créature qui ne ressemble à rien au début du film, et une sorcière se transformant en dragon (au corps d’anguille…). C’est tout ! On a beau nous vendre un Keanu Reeves détenant des pouvoirs, ayant été élevé par des hommes-oiseaux, mais rien de tout cela ne transparait à l’image ! Ne revenons pas sur le scénario mais plutôt sur le rythme du film, mal dosé. Qui expliquerait cette faible quantité de fantasy, mais également l’ennui qui pointe rapidement le bout de son nez (peu de scènes d’action épiques et flamboyantes comme il a été annoncé) et un montage anarchique (des ralentis ajoutés sans raison, des effets de style qui n’ont pas lieu d’être…).

Et enfin, terminons sur l’énorme publicité mensongère qui a été faite sur ce film ! Encore une fois la mise en avant de Keanu Reeves, qui n’a clairement pas sa place ici alors qu’il est en tête d’affiche. Tout comme certains personnages, qui n’apparaissent dans le film que durant 10 secondes (le mec aux tatouages). Et surtout, où sont ces fameux 47 Ronin dont on ne nous cesse de faire l’éloge ? Nous avons juste droit à Keanu Reeves tentant de sauver sa bien-aimée et Hiroyuki Sanada en sauveur héroïque. Si vous vous attendiez à une bataille spectaculaire à la 300, c’est loupé !

Pour conclure, 47 Ronin est visuellement beau mais terriblement creux et mal emballé. Nous faisant penser à ce cadeau que l’ont attendait avec impatience et qui n’est finalement pas celui que l’on voulait, au point qu’il nous tarde de s’en débarrasser au plus vite. Et il est vraiment dommage de penser cela, tant on espérait beaucoup de ce film. Notamment en ce qui concerne Keanu Reeves, qui mérite ce retour tant attendu. Cela ne sera pas pour aujourd’hui…

Cette 3ème version de l'histoire des 47 Ronin n'apporte rien de nouveau et n'égale pas le chef d'œuvre de 1941 de Mizoguchi mais elle se laisse voir, notamment pour les effets spéciaux et le beau Keanu Reeves.

Une adaptation cinématographique d'une légende ne fait pas un film légendaire. C'est peut-être ce qu'aurait dû apprendre les réales de ce film. Le casting est intéressant. J'ai beaucoup apprécié de retrouver des grandes coutures japonaises comme Hiroyuki Sanada et bien d'autre. De plus retrouvé notre Néo sur les écrans m'a fait chaud au coeur et d'ailleurs je trouve qu'il est le mieux intégré dans son personnage. Il garde un côté discret comme ce fut le cas dans Matrix. Néanmoins ce film n'est autre qu'une caricature et ne restera pas dans les annales. Certes il est intéressant. Il représente un divertissement pour quelqu'un qui ne va pas chercher la petite bête et qui aime bien les arts martiaux mais pour un connaisseur il relève plus de la blague que du film. Par quoi commencer. La partie qui m'a le plus ennuyé, la sorcellerie. Alors certes le Japon féodale est connu pour de légendaires mythes mais l'existence même d'animaux mythologiques et de sorciers empêche le spectateur de se plonger dans le film. Il n'est pas venu voir cela sinon il aurait regarder Harry Potter. C'est vraiment dommage que Carl Erik Rinsch ait décidé d'accorder autant d'importance à la magie dans le scénario. Cela fait passé les vrais héros de la légende au second plan...(un peu idiot pour un film qui raconte leur histoire). De plus il va falloir m'expliquer pourquoi une grande armée signifie forcément une armée de noob "qui ne savent même pas à quoi sert une épée." (citation ;) ). Je veux bien que les 47 Ronin soient les spartiates japonais mais de là à ne pas en faire mourir un face à 1000 hommes il ne faut pas non plus nous prendre pour des babouins (pardon je craque). Il faut arrêter avec ces clichés.
Sinon les décors sont bien entendu magnifiques ce qui est normal lorsque l'on parle du Japon et c'est d'ailleurs ce qui lui vaut ça note moyenne. Les costumes sont quelques fois étranges. Je parle notamment des féminins qui sortent plus du dernier Star Wars (pour ne pas exagérer la chose ;D) que du costume RP.

Voilà. Rien de bien fascinant.....

Un Gladiator à la sauce Japonaise....
Au vu de la bande annonce j'avais quelques appréhensions au vu des éléments fantastiques introduites dans le scénario, pour moi généralement ce type de 'plus' est juste là pour meubler, pour allonger la durée du film. J'avoue que je me suis trompé. Les quelques effets fantastiques ne sont là que pour soutenir l'histoire.
L'histoire sonne juste, on ne se pose pas trop de questions. Le jeu des acteurs est tout simplement génial, Keanu Reeves en tête. La fin m'a déçu... mais bon, l’histoire est basée sur une légende Japonaise et le scénario ne pouvait donc s'achever que d'une seule façon : celle de la légende.
Les combats sont superbement bien filmés, sans temps morts et sans exagération. Pas de super héros imbattables et invincibles, juste des hommes d'honneur qui veulent défendre une cause juste, et ce jusqu'au bout !

Un film d'action sympathique, malgré quelques lenteurs, à voir si vous aimez la voie du Bushido et les samourai.

Film excellent mais aurais était mieux sans les effets spéciaux a la Tigre et Dragons, et toute la magie.. .
A voir.

très beau film à condition de connaitre un minimum la culture japonaise. bons acteurs et effets spéciaux. j'ai adoré !

Bon décor, histoire très prenante et keanu reaves toujours aussi beau