Un chef-d’œuvre plus accessible grâce aux traductions, le film se vaut d’abord dans le visuel photographique travaillé par la mise en scène du cinéma iconographe russe, dans un premier temps de réflexion contemplative. Suivant ce scénario de nationalité soviétique, intrigué par la grande révélation au nom de la science humanitaire, de cette planète « Solaris », à des années lumières du sytème solaire connu de l’humain. En compétition avec l’astronaute américain -2001, l’odyssée de l’espace- qui consista à se frayer sur le chemin de sa station orbitale du grand vide, d’une machine ordinateur au cerveau électronique relié devenu incontrôlable. Cette puissance terrienne bipolaire rivale lui répond d’une certaine manière, en y installa sa base spatiale dans cette lointaine contrée galactique, la première durée sur Terre vienne les explications métaphysiques troublées. Ils font une découverte inimaginable par ses scientifiques cosmonautes chevronnés, et dépassant l’entendement de la connaissance humaine sur la question du cosmos phénomène. C’est une planète « esprit », une intelligence extraterrestre l’a peuple, et ne ressemble en rien à la représentation populaire du physique, ce ne sont pas des « Aliens » ni des « Greys ». Ceci prenne l’immensité de cet océan protoplasmique, aussi ancien que les vestiges datant de l’antiquité, remontant beaucoup plus haut chronologiquement qu’est la formation solaire immémoriale. Plongée dans son atmosphère nuageuse, est tracé au dessus de sa surface abondante d’eau, des lignes apparentées à l’irréel, des tourbillons volontairement inconsistants, la spirale mystérieuse planétaire. Les experts soviétiques en déduisent qu’un monstre vit sous les mers et pourtant, ce ne serait le cas, « Solaris » est une entité cosmique à part entière, l’âme consciencieuse difficile à saisir pour les rescapés téméraires qui continuent à s’aventurer tant bien que mal, les soucis personnels et intimes les submergent de mélancolie profonde. Mais pas pour « Elle », qui saisit l’essentiel, l’apparition de souvenirs immuables recréer est son pouvoir vertigineux. Ça peut les faire peur, les îles terrestres artificielles pour les mettre à l’aise inquiète, le confort de leur pays natal, la mère patrie de l’enfance pour mieux les contrôler entièrement, ce corps et l’esprit. La solution B extrême pour entrer en contact avec quelque chose s’approchant de l’aspect moral, le déroutant désespéré pour les érudits frustrés. Le docteur passait par là tout comme ses confrères par besoin de savoir, l’instruction d’une vie vient l’amour, ne peut être attraper de plein fouet par ce passée accrocheur, à le vivre inlassablement en une magnificence du drame romantique terriblement émouvant. L’effrayante épouse revenante, le tourmente encore et encore en une résurrection presque philosophique, la régénération cellulaire copie est immortel pour les mortels étrangers, un vent glacial refroidit les lieux sans souffle. « Ces visiteurs » à l’intérieur de la station, captivent les russes en les emprisonnant par le simple psychisme exercé, une abstraction de leur monde existentiel, le surréalisme dans tous ses états. Le lunatique agit sur leurs humeurs, qui n’est pas sans rappeler la terre et son satellite lunaire agissant par son attraction distorsion de l’espace temps, une influence astronomique peignant sur son océan bleu remplit de mysticisme dessinée en vague. L’héritage sur le cinéma américain après l’onirisme du vaisseau spatial de Stanley Kubrick, sur celui de James Cameron et son ambitieuse œuvre pharaonique -abyss 1989. L’E.T intelligent être constitué en eau de ver sous-marin prend forme miroir, à travers le reflet de l’original, on ressent à ce moment d’où vient l’idée entre les deux chef-d’œuvre, venu au commencement d’Europe de l’Est, la littérature de la Pologne le transmettra à la Russie du cinéma, enfin les États-Unis après la « Guerre Froide ». Ainsi soit remis à sa juste valeur le remake de 2002, selon son collègue modifiant quelque peu le scénario au niveau technique, avec la bénédiction du gouvernement d’origine de la plus belle histoire de science fiction littéraire qui me parle. Au même titre que les thèmes du romancier Philip K. Dick, romance contrarié, transformation, fusion, irréversible point du non retour, une planète esprit libre atypique de l’observation expérience, sait retenir par l’obsession en ses mains spirituelles, le paysage envahissant immergée.