Avis sur Le Diable dans la peau

Un bon western au départ, mais trop court à la fin. Je trouve que Standhel se débarrasse trop vitre de Travers, et la réconciliation finale est trop rapide. C'est dommage, parce que le début est prenant.

Un Western qui a une bonne accroche et du suspense réalisé en 1960 par un George Sherman bien inspiré !!
Encore un excellent long métrage du héros de guerre devenu star de cinéma Audie Murphy qui, jusqu'à présent dans ce que j'ai vu, faisait des bons choix de films et arrive a amener de la présence à ses personnages avec bravoures, je dis chapeau. "Le diable dans la peau" suit un acheteur de chevaux attaqué dès le début du film par un inconnu qui lui laisse son fusil vide et s'enfuit. L'arme portera de la malchance au personnage principal qui sera pris par erreur par les hommes de loi de la population pour l'homme recherché et devra prouver son identité véritable en fuite aidé par une femme du patelin pris en otage. J'ai passé un bon moment devant ce Western qui possède un scénario avec des rebondissements bien écrit , une mise en scène propre au genre qui nous captive avec des décors que j'ai vu dans d'autres Westerns, je pense aux films réalisé par Budd Boetticher avec les mèmes collines. Autour d'Audie Murphy, il y a d'excellents comédiens comme Felicia Farr ou Stephen McNally. Pour les amateurs.

Pas le meilleur western de George Sherman, on trouve néanmoins quelques bonnes raisons de s'y laisser tenter. D'abord pour le scénario assez original qui nous fait suivre un homme traqué et innocent, seul face à un sherrif lâche et avide de primes et une "posse" adepte de la justice expéditive. Pour le reste, Audie Murphy livre une prestation tout à fait correcte, face à une Felicia Farr radieuse et un Stefphen McNally pas toujours des plus crédibles. La mise en scène est très classique, sans grande inventivité et certains passages sont assez longs. L'ensemble se laisse toutefois regarder avec un certain plaisir.

Western méconnu avec pourtant un acteur et un réalisateur qui sont spécialistes du genre. Un poil plus original que la majorité des westerns de l'époque avec une trame plus fouillée. Un shérif frustré tombe peu à peu dans la folie suite à uen arrestation manquée et s'en prend à un homme qu'il veut faire passer pour le véritable bandit... Un bon scénario qui donne un rythme continu avec de bons moments de tension. Entre l'intrigue qui se dénoue petit à petit et une réalisatio solide le film nous tient en haleine. juste un bémol pour le casting, les acteurs manquant pour la plupart de présence.

Une excellente série B qui vous scotche dans votre fauteuil du début jusqu'à la fin avec rebondissement et suspense. Le scénario est relativement original avec quelques passages surprenants (comme les trois maraudeurs). La photo couleur (eastmancolor) est magnifique. Audy Murphy se débrouille très bien (même s'il reste un peu trop propre sur lui) et Felicia Farr illumine le film de sa beauté. Seul problème, la fin trop expéditive pour être crédible.

Encore une bonne surprise des studio universal avec un excellent Audie Murphy qui interprète un rôle lui convenant parfaitement. Je n’en dirais pas autant de Stephen McNally que j’ai vu bien plus convaincant. Ici, il force la note par un comportement hystérique, c’est lui qui a le diable dans la peau. Felicia Far demeure très féminine et très attachante, elle tient une place importante dans ce film. Le scénario nous garde en haleine 70 minutes durant , l’ambiance est là, les décors naturels superbes et originaux; par exemple les rochers qui dissimulent les fuyards sont particulièrement bien trouvés. Le gros point faible est le point final totalement raté, c’est du Kafka pur jus avec en plus des explications bien inutiles entre deux hommes dont le comportement est à la limite d’une certaine forme de folie. Cette séquence n’a rien à faire dans un western, pas plus que l’irruption dans la cabane du père de Janet de trois individus qui viennent en dehors de toute logique. Dommage, avec une histoire un peu mieux travaillée et des acteurs plus tenus, il y avait tout pour que Sherman nous offre ce qu’il a de meilleur.

Curieusement, alors que j’ai regardé pas mal de western étant plus jeune, je n’en avais jamais vu d’Audie Murphy. Aussi, ce Diable dans la peau est-il mon premier, est c’est une très bonne découverte. Voilà le genre de petit western qui ne paye pas de mine, mais est divertissant et surtout, efficace.
Au casting, Audie Murphy donc, qui m’a bien plu. Il n’en fait pas des caisses, il livre un jeu simple mais convaincant, donnant un style un peu différent au héros que les héros de western habituel, plutôt buriné et très viril. Là Murphy c’est presque un jeune premier ! Il est par ailleurs bien entouré. Felicia Farr se débrouille bien, dans un rôle intéressant et qui n’es pas qu’un faire-valoir du héros, et Stephen McNally, assez critiqué, m’a pourtant sembler très honorable. Néanmoins il faut reconnaitre que la crédibilité de son personnage fait assez défaut. Pour ma part c’est le petit souci du casting. Pour le reste c’est aussi acceptable, sans difficulté.
Le scénario a des atouts. D’abord le film est court, et il ne cherche pas artificiellement à en faire plus que ce que l’histoire permet. On va à l’essentiel, et cela donne à ce Diable dans la peau une belle impression d’efficacité et de simplicité. Le rythme est bon, les rebondissements convaincants, le déroulé du film tient la route, bref, il n’y a pas de génie ici, mais une sobriété qui fait que le métrage passe sans difficulté aucune. En plus il y a quand même une tonalité originale, avec des figures un peu différentes des westerns habituels, des moments un peu surprenants, j’ai presque trouvé un côté un peu exotique à ce film.
Visuellement c’est comme le scénario, simple mais efficace. George Sherman n’est pas connu pour son génie, mais il connait la recette d’un bon western : mettre en valeur les paysage, insister sur les regards, les attitudes, jouer les plongées et contre plongées pour installer la tension, tous des éléments qui sont bien exploités par Sherman. La scène avec les trois cowboys louches est assez géniale d’ailleurs. Les paysages sont très beaux, la photographie assez banale finalement mais soignée, et la bande son à un certain relief. Honnêtement formellement il est difficile de discuter ce film.
Au bout du compte Le Diable dans la peau est un western de très bonne facture. Pour ma part les seuls défauts sont un méchant trop caricatural qui donne un manichéisme un peu gênant au film, un scénario efficace mais qui reste quand même sur une simplicité certaine, et une conclusion qui amène un peu bizarrement un personnage clé du film (je n’en dis pas plus). Pas totalement convaincu. Mais enfin, ça reste du solide, et surement que ce sera un plaisir à voir pour les amateurs de western. 4.

Un western réellement sympathique avec de très bonnes trouvailles afin de varier un genre qui se veut poussiéreux et pas forcément innovant. Si le postulat de départ se relève relativement classique, un homme (joué Audie Murphy) est accusé involontairement à d'être l'auteur de plusieurs délits dans la région. Or, si le thème de la chasse à l'homme a été vue maintes reprises notamment dans ces westerns des années 60, le décors et les personnages secondaires font le charme de ce petit film. Car oui, on sens à travers les décors des restrictions économiques, on sent par moment des scènes qui sont réchauffés mais de nombreux éléments nouveaux viennent contrebalancer ces vérités notamment la scène de la pluie assez inédite ou encore les multiples rôles secondaires qui participent aux péripéties du personnage. Sympathique, relaxant, un très bon western!

Ce film de George Sherman constitue un western singulier mais très intéressant dans la filmographie prolifique du réalisateur, à qui l'on doit notamment "Big Jake" (1971), "Les comancheros" (scénariste). Parmi les nombreuses séries B tournées par Audie Murphy, c'est l'un de ses meilleurs westerns. En revanche, le rôle du marshal Harry Deckett tenu par Stephen McNally apparaît peu crédible, et joué avec peu de conviction. Il reste à souhaiter que les éditeurs nous ressortent de l'ombre de nombreux petits westerns de série B qui valent largement les westerns spaghettis qui ont tué le genre.