À quel degré faut-il regarder ce « film » ?… Au quatorzième au moins, et en groupe, lors d'une beuverie (et seulement une fois que tout le monde est plein), ça doit être poilant alors. Hélas pour moi, mille fois hélas, je l'ai vu en solo ! et je croyais que c'était un vrai film, aïe aïe aïe je suis tombée de haut. Bref, il vaut mieux le savoir : c'est un gros gag, une bouffonnerie, à partir de là on est prévenu. Pour ajouter au grotesque, les metteurs en scène, les actrices-bouffonnes, bref tout le monde feint de se prendre au sérieux, c'est sûr que c'était osé, d'autant que cette farce dure UNE HEURE QUARANTE-TROIS ! (Les blagues les plus courtes sont les meilleures…) Cela dit, elle n'a rien de méchant, ça lui fait une qualité.
Il faut tout de même une endurance exceptionnelle pour tenir jusqu'au bout, bon courage à ceux qui se lanceront.
Cette pantalonnade n'aura au moins pas coûté cher à réaliser (ça lui fait deux qualités) : un seul décor, 25 m² environ, en carton-pâte, tordant, qui navigue entre la Grèce et la Rome antique, avec un détour par la Renaissance italienne (et Google Earth), et une imitation de balcon en hauteur (sous lequel d'ailleurs personne ne vient chanter la sérénade puisqu'il est au ras du sol, petit budget oblige).
Pour les vêtements, le budget a été des plus réduits aussi : deux strings (qui ont dû être loués parce qu'ils disparaissent très vite, on ne les voit plus [l'achat de quelques hardes aurait peut-être coûté moins cher que ce qu'a dû coûter le chauffage ?…]).
Dans la salle de bains je ne crois pas même qu'il y ait une savonnette ou un tube de dentifrice, c'est dire comme c'était serré.
Le « scénario », les dialogues se résument au même minimalisme.