Une parodie, une satire, un antiféminisme comme il y en aura tant eu sur toute la décennie 2000, rien qu'à son titre on peu très facilement deviner le niveau de sérieux inverser, de clichés mais surtout, de plans et scènes hyper sexualisées. A ne pas s'y tromper ce fut tous bonnement le cas avec d'abords, le duo James Corden (devenu l'iconique présentateur de "The late show with James Corden") / Mathew Horne
dont la naïveté et grande gentillesse de l'un et à l'inverse complète, la non- délicatesse, irrévérence et machiste de l'autre font de ce principal duo amical une erreur naturelle. Puis vint nos filles, certes sublimes d'extérieur mais très superficielles et rock d'intérieur sont le parfait ingrédient pour un récit qui n'à d'autres objectifs que de montrer du cliché. D'un côté je ne vais pas m'en plaindre car, jusqu'à présent, trop de films de loups-garous n'ont pas du tous été à la hauteur niveau équilibre visuel et sonore. Passé du récit indépendant au développement parfait mais manquant de croustillant à la parodie extrême respectant à peu près les codes, il y à royalement les 2 extrêmes. Niveau récit, rien de très subtil car déjà vu, une prophétie, une reine sanguinaire, ses "filles", la relique ou arme fatale et on assemble le tous
. Mais quand on associe un homme très réserver à ce genre de but, plus rien n'est crédible. Visuellement, le numérique est très clairement raté mais très bizarrement, décors forestiers et costumes cérémoniales furent, à l'inverse, d'une réussite totale et ont superbement respecter le gothisme voulu. Enfin,
les personnages du prêtre (aussi vulgaire que très peu catholique au final), de la reine vampire (d'une figuration insultante) et de l'unique "lesbienne" finissant en romance (seule du cast féminin à avoir eu une bonne morale) n'ont pas brillés de leur présence
. Une satire aux clichés et à la vulgarité sanglante, des personnages peu voir inexistants, il est certes cool de voir enfin du burlesque et non-sérieux dans ces films, mais trop de l'un pour pas assez de l'autre, arrêtons.