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Alain D.
586 abonnés
3 282 critiques
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3,5
Publiée le 1 juillet 2022
Un Drame " Romantique", écrit et dirigé par Leos Carax, visuellement très aboutit. Dés son premier long métrage il casse les codes du récit traditionnel, par sa mise en scène, l'éclairage, ou le montage des séquences. Le réalisateur Français, préfère souvent le silence et la musique aux paroles. Le film nous offre, une bande musicale délicate avec une belle séquence sur Barbara. Il présente également une brillante affiche avec un bon Denis Lavant dans le rôle principal d' Alex, et la belle et troublante Mireille Perrier dans le rôle de Mireille. Tout ceci était pour la forme. Pour le fond hélas, le film se montre assez rébarbatif, avec un scénario très noir, des scènes trop longues (Le flipper ...), des séquences carrément inutiles ou incongrues.
Sorti en 1984, le premier film de Leos Carax ressemble déjà à une étrange autobiographie. Denis Lavant, déjà double du réalisateur à l'écran, joue Alex, un jeune parisien perdu dans les méandres amoureux et plein d'une force vive qu'il ne sait contrôler. Essayant tout une fois puis s'en désintéressant, Alex vit à cent à l'heure, mais ne peut jamais s'arrimer qu'à l'insaisissable, brûlant une flamme qui trop vite se consume dans des passions incontrôlées. Sans être allé nulle part, le voilà qui croit être revenu de tout. Certains y ont vu comme un manifeste, celui d'un auteur naissant qui aurait déjà voulu avoir tout connu, qui donne l'air par son univers très Nouvelle vague de signer un film post mortem, s'ancrant dans un courant déjà mort avec la vivacité de ses 23 ans. C'est ça en fait ; je crois que Boy Meets Girl parle de ce qui ne peux pas mourir, puisqu'il ne peut pas s'incarner et n'a jamais vécu. Alors, face à ce sentiment du mal-être jeune, d'être ailleurs tout en étant là, il y a les passions, celle de l'amour d'une femme, celle peut-être aussi pour Carax, de l'amour de l'art. Un beau moyen de voler vers son propre Soleil. En fait, Boy Meets Girl est un film indicible, ineffable. Le dire comme j'ai tenté de le faire ici, c'est sans doute se condamner à la maladresse. Mais on en retire quand même de beaux moments de poésie. "Vous savez Hélène, ce qui me chagrine, c'est le peu de choses qu'un type comme moi parvient à accomplir dans sa vie (...). Et dire que quand Mozart avait mon âge, il était mort depuis 2 ans !".
Le premier Carax, ou la copie appliquée d'un jeune cinéaste qui a bien potassé tous les auteurs de la Nouvelle Vague. Mieux vaut préférer les originaux aux copies, surtout quand on n'est pas toujours convaincu par les originaux. L'exemple parfait des excès de la politique des auteurs. C'est sans doute une question de goût, ce n'est sans doute pas aussi mauvais que j'en ai eu le sentiment, mais je ne me sens absolument pas concerné par cette poésie rimbaldo-godardienne. Tant pis pour moi.
Premier film de Leos Carax, avec déjà Denis Lavant interprétant un Alex. Suivant Alex, cinéaste dérangé, obsédé par les femmes, dans ses "tribulations" dans Paris, le film nous emmène dans un voyage contemplatif dans la vie de ce garçon. Adoptant le parti du noir et blanc, le film nous offre un point de vue étrange, presque surréaliste, sur l'histoire. Malheureusement, le film n'a pas de séquence marquante ce qui à pour conséquences une certaine lassitude par moment. Au final, on assiste là à des des débuts "tranquille" pour Carax qui laisse tout de même entrevoir la suite de sa carrière.
Un chef d'eouvre. Le récit d'une simple histoire d'amour de deux âmes égarés qui s'aiment réciproquement. Leos Carax est un génie en terme de réalisation.
Pur chef d'oeuvre, des acteurs magnifiques, des images sublimes, des dialogues comme des poèmes, c'est un film qui reste longtemps dans la mémoire, à ne pas manquer
Clairement la narration n'est pas dutout réussie. Mais je pense qu'il ne faut pas regarder ce film pour son histoire, mais plus pour les images qu'il offre, les mise en scène parfois absurdes, les ambiguïtés qu'offre certaines scènes, ...
Après un début plutôt original et une belle photo, quelques scènes réussies vaguement teintées d’humour, le film sombre assez vite dans un ennuyeux hommage à la Nouvelle Vague, ésotérique et brouillon, à haute prétention intellectuelle. Ne me sentant pas au niveau, j’ai arrêté au bout d’une heure.
Un film très bien qui sait ce qu'il fait. Pour ce qui est des scènes de dialogue, parfois ça parle tous de suite parfois c'est sombre et un peu inaccessible pour ma petite tête. Enfin je ne sais pas trop. Non pas que le film soit désagréable il a tout de même certaines longueurs qui moi m'ont fait sortir. Des fois j'aimerais tout de même savoir pourquoi je n'arrive donc pas à me concentrer.
Le réalisateur joue du noir et blanc pour nous donner à voir des images sublimes et qui nous rappellent beaucoup de souvenirs cinématographiques. Héritage de la Nouvelle-Vague dans ce qu'elle a de plus inventif : les bonnes idées s'enchaînent à un rythme éfréné. Les acteurs sont très bons, notamment Denis Lavant dont le visage est médusant.
Tout les symboles de la dégénérescence sont présents dans ce film.. Autocentrisme, problèmes sexuelles existencialisés, rejet des puissants, nihilisme, idéalisation de la marginalité, rébellion à deux balles de jeunes citadins dépressifs et poésie niaise. L'esthétique visuelle en revanche comporte de nombreux intérêts, notamment en ce qui concerne les décors et leur relation avec la psychologie du protagoniste ainsi qu'avec la mise en scène, en interrogation constante sur sa place dans l'espace, sur sa singularité.