J'ai eu la chance de voir ce film au festival d'Angoulême, où il a été projeté en présence du réalisateur. J'avais beau savoir qu'il s'agissait de l'un des piliers de l'animation japonaise, je ne me suis rendue compte de ma chance d'être en présence du grand Rintaro qu'après la projection.
Mais revenons au film.
Au moment d'y aller, j'étais un peu sceptique par rapport à l'affiche du film, et par rapport à la 3D.
Festival d'Angoulême oblige, pratiquement que des adultes dans la salle, alors que c'est un film destiné aux enfants...
Bon.
Le film commence...
Et là...
Comment l'exprimer ?
Vous savez, quand on est enfant, et qu'on arrive à se consacrer à fond à des activités qui n'ont que le but du jeu ? Quand on croit dur comme fer aux monstres, aux lutins et autres bestioles imaginaires ?
Eh bien c'est cette sensation que j'ai, avec toute la salle, retrouvée en me plongeant dans ce film.
Oui, il est innocent. Oui, le méchant perd. Oui, Yona est tellement mignonne que c'en est complètement abusé.
Mais le film est drôle, adorable, bien fait, et innocent sans tomber dans la miaivrerie.
D'un point de vu technique, c'est de la 3D retravaillée pour se rapprocher de "l'à coup" de la 2D de l'animation japonaise, et ça passe à merveille, rendant le film spécial dans son positionnement par rapport à le 3D de Pixar et autres.
Et puis la rencontre avec Rintaro.
Il a obligement répondu à nos question pendant plus d'une heure. C'est un japonais d'une soixantaine d'année, distingué, mais très abordable.
Je ne reviens toujours pas de la chance que j'ai eu.
Il a répondu à toutes les questions en détail, des détails sur la technique de l'animation à l'idée originale des pingouins, en passant par son histoire personnelle vis à vis de l'animation (c'est lui qui a animé Albator !)
PS : normalement, en sortant de ce film, vous aurez commencé à inconditionellement aimer les pingouins.