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Un visiteur
0,5
Publiée le 5 octobre 2009
si le film avait été réalisé par un inconnu,oseriez-vous une telle extase devant un produit qui ne le mérite pas mesdames et messieurs les critiques qui m'ont précédé.ce film n'a aucun intérêt,il faut arrêter de parler de tableaux de maître,le cinéma c'est la vie et ne se contente pas de quelques photos complaisantes à la portée de tous photographes amateurs.Se situe dans le top3 des nullités mondiales
Ce film est un petit chef d’œuvre court et dense. Il est composé comme une cantate avec thèmes, variations et refrains. Le récit s’inscrit dans un échange entre deux voyageurs installés dans un train dont on ne sait ni d’où il vient, ni où il va. Une image du destin. Le jeune héros naïf suit son projet : bien gagner sa vie et épouser la jeune fille qui se présente à lui à la fenêtre d’en face. Il veut tout maîtriser, mais il n’y parviendra pas. La jeune fille est une icône. Elle n’existe qu’à la fin quand elle accomplit un geste qu’il ne cherche même pas à comprendre alors qu’ils sont chez le bijoutier en train de choisir, un peu vite, une bague de fiançailles. Manoel de Oliveira, à un âge proche de la mort, nous donne un film magnifique sur la solitude.
Ah! qu'il est agréable de voyager en compagnie du plus âgé des cinéastes vivants et sans doute aussi d'un des plus fins et des plus roués... Une histoire toute simple d'un tout petit peu plus d'une heure qui s'achève sur une chute d'une ironie déconcertante. Amateurs de minimalisme cinématographique, courez-y: ce film est fait pour vous.
Nul! Horriblement nul! Le film ne dure qu'une heure et pourtant on a le temps de s'ennuyer! C'est un véritable hold up collectif de la part de la critique! Rien à retirer de ce film!
Les premières minutes du film m'ont fait penser à un film de Monteiro, elles laissaient présager une histoire baroque, un peu folle, très ancrée dans Lisbonne. Puis en fait tout rentre dans le rang pour finir par un conte moral où les comptables sont des benêts incorrigibles. Mais peut-être aussi que cette fin a un second degré qui indique que le "héros" est un macho qui ne laisse même pas sa fiancée choisir sa bague amenant celle-ci à tricher pour avoir la bague de ses rêves. Bien evidemment la patte Oliveira est là sur la photo, le jeu lent des acteurs. Mais cette espèce de moyen métrage laisse tout de même sur sa faim. C'eut été un très joli premier film mais à quoi bon cette jeune fille pas blonde à ce stade de l'oeuvre d'Oliveira ?
Qu'en dire ? Ce n'est pas franchement ennuyeux même si les 63 mn sont longuettes, c'est surtout très primaire. Outre son éventail assez laid, les "singularités" de la jeune fille, pas très blonde au demeurant, sont téléphonées dès le premier quart d'heure, la personnalité de l'oncle et ses revirements restent inexpliqués, des personnages passent, trois petits tours et puis s'en vont. On pense à du Zweig sans une once de psychologie. Restent le charme vieillot des décors, la prise de vue et la couleur.
Depuis tant d'années, on connait bien la manière d'Oliveira (101 ans ! Un record !) : extrême minutie du cadre et précision du langage, forcément littéraire et "juste", épure de la mise en scène, etc. On retrouve tout cela dans le court "Singularités d'une Jeune Fille Blonde", hormis la durée parfois éprouvante de plans qui laissent d'habitude le temps aux sensations et aux sentiments d'advenir, puisque le film est ici (relativement) rapide, comme réduit à l'essentiel d'un récit tranchant (même si fonctionnant à plusieurs niveaux, et s'autorisant une belle diversion musicale et poétique, et un hommage sec à l'auteur portugais ici adapté). Et c'est là que le bât blesse sans doute, puisque jamais l'intelligence vaguement ironique du film ne débouche sur le moindre trouble (c'est vrai qu'on est sans doute influencés dans notre attente par le thème Hitchcocko-Buñuelien du film) et qu'au final, on reste complètement froid !
Un cadrage et une photographie qui font de chaque plan un tableau. Comme sa voisine de train, on se laisse intringuer par le récit de ce jeune homme. Rien ne laisse effectivement présager la fin du film et je comprends que certains spectateurs soient déconcertés par la chute. A mon sens, elle nous fait nous interroger sur la personnalité de ce jeune homme qui devient alors le centre du film. Un très beau film.
Le Maître de Oliveira, centenaire prodigieusement créatif, met son grand art au service d'une fine analyse psychologique. Ajoutez-y une symbolique élaborée ( la fenêtre, les rideaux, l'éventail...), des plans magnifiques ( Lisbonne, la jeune fille ), et vous obtiendrez un chef d'oeuvre. Avis aux fanatiques de caméras virevoltantes, de montages stroboscopiques, de musique tonitruante: ce film n'est pas pour vous. La durée du film, faisant fi des contraintes commerciales, correspond exactement à ce que le metteur en scène veut nous communiquer. Soixante-trois minutes de projection, soixante-trois minutes de bonheur.
Soyons sérieux! Tempérons les louanges de ces flagorneurs (intéressés?) ayant le but de combler des salles vides. Ce petit film au propre (1h03)comme au figuré est d'une désolante platitude. Il n'intéressera que certains anciens retrouvant "una narration cinématographica simplissima" datant de plus d'un lustre. En 2009, les fleurs bleues pour une première expérience au cinéma, apprécieront sans doute eux aussi cette nouvelle minimaliste portée à l'écran. J'ai tout compris le côté désuet et l'archaïsme gonflant de ce film lorsqu'il m'a été dit que c'est l'oeuvre d'un centenaire. Bref, pour être positif disons que c'est juste un bon téléfilm (1heure! sachez le...)approprié pour une programmation à minuit sur... Arte.
Ca m'a beaucoup plu. Je vous conseille de lire eça de queiroz, qui est un immense écrivain portugais, trop méconnu en France. "son excellence" est un de mes livres préférés. Ici, oliveira transcrit admirablement une de ses nouvelles, avec beaucoup d'ironie !
Voici un film qui laisse perplexe. D’un coté la mise en scène est agréable et la réalisation simple et légère –le film devient donc presque hypnotique, on se laisse emporter par la force des images. D’un autre coté l’intrigue chute de façon très brutale et sèche. Les personnages deviennent presque étrangers alors qu’on les a suivit pendant presque une heure, on ne les comprend plus. Pourquoi ce changement si brutal pour faire passer un message, pourquoi gâcher l’intrigue juste pour conclure sur le but premier du film ? Où le réalisateur veut-il en venir ? Trop de mystères qui enlève tout le charme de l’œuvre… Dommage.