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Ykarpathakis157
4 789 abonnés
18 103 critiques
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1,5
Publiée le 26 février 2021
Je crois que Singularités d'une jeune fille blonde tente de réinitialiser la nouvelle du même nom de 1874 d'Eça de Queiroz à Lisbonne en 2009. Le film s'est avéré simplement gênant et incroyable. Les éléments sont assez ridicules. Le type tombe amoureux au premier regard et l'oncle qui est le plus ridicule de tous les personnages. Il rejette la relation sans aucune raison la fille sort avec lui avec l'approbation de sa famille même si elle n'avait aucune idée d'avec qui elle sortait. On ne se lie jamais avec aucun des personnages. De toute façon l'histoire se déroule trop lentement mais n'en est pas moins bizarre...
Euh... j'aurais dû me méfier à la première scène... un contrôle de billets interminable et inintéressant avec, déjà, des acteurs qui jouent mal... encore plus au premier dialogue !! des regards qui vont je ne sais où (j'ai d'abord cru que la femme jouait une personne non-voyante...), des échanges qui n'ont pas un souffle de naturel... et l'ennui est déjà là...
Et encore j'ai évité le pire en ne lisant pas d'abord le synopsis qui dévoile ABSOLUMENT TOUT !!!!!
Ah! qu'il est agréable de voyager en compagnie du plus âgé des cinéastes vivants et sans doute aussi d'un des plus fins et des plus roués... Une histoire toute simple d'un tout petit peu plus d'une heure qui s'achève sur une chute d'une ironie déconcertante. Amateurs de minimalisme cinématographique, courez-y: ce film est fait pour vous.
Soyons sérieux! Tempérons les louanges de ces flagorneurs (intéressés?) ayant le but de combler des salles vides. Ce petit film au propre (1h03)comme au figuré est d'une désolante platitude. Il n'intéressera que certains anciens retrouvant "una narration cinématographica simplissima" datant de plus d'un lustre. En 2009, les fleurs bleues pour une première expérience au cinéma, apprécieront sans doute eux aussi cette nouvelle minimaliste portée à l'écran. J'ai tout compris le côté désuet et l'archaïsme gonflant de ce film lorsqu'il m'a été dit que c'est l'oeuvre d'un centenaire. Bref, pour être positif disons que c'est juste un bon téléfilm (1heure! sachez le...)approprié pour une programmation à minuit sur... Arte.
Singularités d'une jeune fille blonde nous transporte dans un univers désuet et hors temps, le film est court (1h) mais la notion de temps y es secondaire. C'est une fable, un conte pour adultes, une symbolique de l'amour. Magnifique, envoûtant, d'une élégance rare. Courez-y vous ne le regretterez pas!
Manoel de Oliveira, du haut de ses 100 ans a encore frappé ! Il nous offre une heure de bonheur; un film dense, intense et tout en retenu ... Une révélation: Catarina Wallenstein ... digne des plus grandes actrices hitcockienne ... une belle carrière s'annonce pour elle. Je vous conseille fortement de voir au plus vite ce film plébiscité par l'ensemble de la presse ... même si je sais à l'avance qu'il pourra partager ... A quand le prochain film de Maître Oliveira ?
Le Maître de Oliveira, centenaire prodigieusement créatif, met son grand art au service d'une fine analyse psychologique. Ajoutez-y une symbolique élaborée ( la fenêtre, les rideaux, l'éventail...), des plans magnifiques ( Lisbonne, la jeune fille ), et vous obtiendrez un chef d'oeuvre. Avis aux fanatiques de caméras virevoltantes, de montages stroboscopiques, de musique tonitruante: ce film n'est pas pour vous. La durée du film, faisant fi des contraintes commerciales, correspond exactement à ce que le metteur en scène veut nous communiquer. Soixante-trois minutes de projection, soixante-trois minutes de bonheur.
Ce film est un petit chef d’œuvre court et dense. Il est composé comme une cantate avec thèmes, variations et refrains. Le récit s’inscrit dans un échange entre deux voyageurs installés dans un train dont on ne sait ni d’où il vient, ni où il va. Une image du destin. Le jeune héros naïf suit son projet : bien gagner sa vie et épouser la jeune fille qui se présente à lui à la fenêtre d’en face. Il veut tout maîtriser, mais il n’y parviendra pas. La jeune fille est une icône. Elle n’existe qu’à la fin quand elle accomplit un geste qu’il ne cherche même pas à comprendre alors qu’ils sont chez le bijoutier en train de choisir, un peu vite, une bague de fiançailles. Manoel de Oliveira, à un âge proche de la mort, nous donne un film magnifique sur la solitude.
J'ai regardé ce film avec l'envie de voir "un film d'une beauté foudroyante " [cahiers du cinéma] et de découvrir le "film le plus érotique, le plus ouvert et peut-être le plus beau" [les Inrocks]. Quelle surprise de découvrir le navet du siècle où les personnages sont plus glauques que l'imagination d'un européen sous acides ne pourrait jamais envisager. Si je voulais découvrir le cinéma portugais, eh bien ce film m'en a retiré l'envie. Certains diront que le réalisateur était centenaire quand il l'a réalisé, je suis bien navré de ne pas rejoindre ces hypocrites qui se voilent la face sur un film aussi moisi que celui ci. Pour un film de 2009 franchement. Une bonne chose autour de ce film : sa durée qui s'est avérée être la bonne à mesure que le film avançait.
Le dernier film de Manoel de Oliveira est tout simplement superbe. Dans un style rapide et efficace, il nous offre un film avec une étonnante économie de moyens. Et derrière cette mise en scène qui se fait oublier, Singularité d’une jeune fille blonde a des allures de fable. A voir !
Qu'en dire ? Ce n'est pas franchement ennuyeux même si les 63 mn sont longuettes, c'est surtout très primaire. Outre son éventail assez laid, les "singularités" de la jeune fille, pas très blonde au demeurant, sont téléphonées dès le premier quart d'heure, la personnalité de l'oncle et ses revirements restent inexpliqués, des personnages passent, trois petits tours et puis s'en vont. On pense à du Zweig sans une once de psychologie. Restent le charme vieillot des décors, la prise de vue et la couleur.
Nul! Horriblement nul! Le film ne dure qu'une heure et pourtant on a le temps de s'ennuyer! C'est un véritable hold up collectif de la part de la critique! Rien à retirer de ce film!
Ca m'a beaucoup plu. Je vous conseille de lire eça de queiroz, qui est un immense écrivain portugais, trop méconnu en France. "son excellence" est un de mes livres préférés. Ici, oliveira transcrit admirablement une de ses nouvelles, avec beaucoup d'ironie !