Ce cinquième film de la franchise "X-Men", qui est un préquel à la première trilogie, réalisé cette fois par Matthew Vaughn et sorti en 2011, n'est pas mal du tout ! On y suit ici les aventures des jeunes Charles Xavier et de Magneto, alors amis et collaborant avec la CIA, dans le but de détruire Sebastian Shaw, voulant déclarer la troisième Guerre Mondiale. Bon, dans le fond, c'est toujours plus ou moins la même histoire, c'est-à-dire l'acceptation des mutants dans le monde des humains, et donc plus largement l'acceptation des différences. Mais ici, le contexte historique est intéressant puisque l'histoire place les mutants à l'origine de la crise des missiles de Cuba, contexte qui est par ailleurs assez bien exploité et n'est pas juste une toile de fond. En dehors de son histoire, dans le fond, c'est donc assez manichéenne, comme les précédents films de la saga mais le film est intéressant en ce qui concerne la jeunesse des deux personnages phares de la franchise : Charles Xavier et Magneto. Mais en dehors de ces deux personnages, nous avons également la jeunesse d'autres personnages importants et récurrents de la saga, comme par exemple Mystique et Le Fauve. Cependant, je précise que, n'ayant pas lu les comics, je ne pourrai pas comparer les deux œuvres et donc dire si le film respecte l'origin story de chaque personnage ou les modifie un peu à sa sauce. Le film est en tout cas intéressant sur ce plan-là, même si la fin est assez prévisible et téléphonée. Le film reste cependant dans l'ensemble un très bon divertissement, il gère notamment très bien le rythme, ce qui fait qu'on ne s'ennuie jamais, même dans les moments les plus "guimauve". En ce qui concerne les acteurs, nous avons un très bon casting mais nous retiendrons surtout James McAvoy, Michael Fassbender et Jennifer Lawrence qui jouent très bien, ainsi que Kevin Bacon, très charismatique dans le rôle de l'antagoniste. "X-Men : Le Commencement" n'est donc pas le meilleur épisode de la saga mais fait tout de même revenir qualitativement la franchise sur le devant de la scène, après deux opus relativement ratés.