Avis : X-Men: Le Commencement - Page 3

"J’ai donc trouvé l’histoire de ce nouveau film de la franchise X-Men très captivante et vraiment intéressante. Elle développe bien l’univers de la saga ainsi que son contexte politique et historique. C’était une très bonne idée de placer directement les enjeux en plein cœur de la guerre froide, cela permet d’amener de bons questionnements fidèles à ceux posés dans la trilogie originale (même s’ils sont moins nombreux dans cet épisode).

L’intrigue du film permet aussi un très bon développement des personnages principaux et amène plusieurs bons rebondissements, malgré quelques facilités scénaristiques et plusieurs incohérences par rapport aux films précédents. En effet, lorsqu’on part du principe que cet épisode est bel et bien un prequel aux 4 premiers films, on peut notamment remarquer que Charles Xavier perd l’usage de ses jambes bien avant ce qui est indiqué dans X-Men – L’affrontement Final et dans X-Men Origins – Wolverine. Et ce n’est qu’une incohérence parmi beaucoup d’autres. "

La suite ici :

Je reconnais que lorsque j'ai vu le nom de Matthew Vaughn associé à celui de « X-Men », j'ai été déçu. Encore un qui cède aux sirènes Hollywoodiennes histoire de réaliser un gros blockbuster sans âme, mais qui lui apportera succès et reconnaissance public. Comme j'avais tort ! Je tiens d'ailleurs à m'excuser personnellement auprès du réalisateur de « Kick-Ass » (Matt, si un jour tu me lis) de ne pas lui avoir fait confiance, mais cela a au moins le mérite d'avoir décuplé mon plaisir tant je n'attendais pas grand chose de ce nouvel épisode d'une saga qui ne m'a jamais franchement passionné (et je les ai pourtant tous vus, même le médiocre spin-off « Wolverine »!). C'est d'ailleurs un grand plaisir des yeux que ce « X-Men : le commencement », mélange séduisant de film d'espionnage et de pur science-fiction, le contexte de la Guerre froide s'avérant très bien décrit sans être non plus trop compliqué ou pesant. Car c'est avant tout un film d'action qui nous est proposé ici, disposant d'effets spéciaux impressionnants et d'un rythme très soutenu, sans que celui-ci ne vienne jamais prendre le pas sur un scénario largement au-dessus de la moyenne et de personnages étonnamment épais (à part peut-être certains seconds rôles). D'ailleurs, cet épisode se déroulant avant les autres films, on se plaît à voir l'évolution (négative, un peu à la « Star Wars ») de protagonistes importants, et en particulier Magneto, interprété par le très doué Michael Fassbender. Bref, bien réalisé, bien joué, bien écrit et disposant de méchants d'envergure (Kevin Bacon et January Jones, tous deux excellents, surtout lui) : nul doute qu'on tient là le blockbuster de l'année, et nul doute qu'on le doit au talent de Matthew Vaughn, l'un des rares réalisateurs de Hollywood à être à la hauteur de l'événement en toutes circonstances. La classe !

X-Men: First Class est pour moi une bénédiction pour la saga, après deux volets dont l'un était une conclusion laborieuse foutrement raté et l'autre un Spin-Off sur Wolverine hyper décevant pour un tel perso. Ici, pas besoin de Hugh Jackman pour prouver qu'un film sur les X-Men puisse être très bon voir même excellent. Vaughn a franchement bien géré son prequel, une nouvelle palette de nouvelles têtes avec des acteurs tous aussi bons et attachants les uns que les autres, un scénario ingénieux et bien maîtrisé ce qui retrace la saga dans une autre dimension. Magneto obtiens ici son propre thème musical destructeur, un plaisir sonore garantis, les personnages sont bien approfondis et le rythme assez efficace. Malgré quelques petits problèmes de cohérence et de noirceur par rapport à l'intrigue, difficile de ne pas tomber sous le charme de ''First Class''. Il a ressuscité la franchise tandis que Days Of Future Past a complétement remis toute la saga en question pour une meilleure satisfaction et une originalité que l'on accueil à bras grands ouverts. Un épisode à part entière qui possède ses propres fonctions par rapport aux films de Singer, rien de mieux pour redémarrer après un final de Trilogie scandaleux.

Après un mauvais troisième opus et un spin-off inutile, la saga X-Men passe par un petit lifting et un retour aux sources via la caméra de Matthew Vaughn. Ce dernier remonte jusqu'aux enfances de Charles-Xavier et Magneto et la création des X-Men en ces temps troubles de la Guerre Froide.

Finalement c'est une petite réussite pour Vaughn qui livre là un renouveau vraiment sympa et qui rattrape le foirage des deux derniers films autour d'X-Men. Décidé à tout reprendre à zéro, il passe assez vite sur l'enfance des protagonistes (mais en prenant le soin de montrer les premiers traumatismes de Magneto et par la même occasion de présenter le méchant du film) pour se concentrer sur les X-Men, leurs formations et leur vision à eux du "problème mutant" et de la façon qu'il faut pour le résoudre.

Le film regorge de bonnes idées et sans lourdeur, Vaughn place son film au cœur de la Guerre Froide, de la crise de Cuba et de l'espionnage et ça marche, c'est vraiment plaisant à suivre et il nous fait voyager autour du monde allant de la Russie aux USA en passant par l'Argentine. Débordant de charmes, d'humour et de sensualité, le film, sans que ce soit préjudiciable, peine un peu sur les enjeux psychologiques (notamment Magneto) et l'émotion, pourtant deux points importants mis en avant par Vaughn. Qu'importe finalement, tant Vaughn, tout comme ses acteurs (mention spéciale à Fassbender & Kevin Bacon), prend un vrai plaisir communicatif à faire ce film. Bien que parfois maladroit (la mise en place des nouveaux X-Men notamment), le scénario reste efficace et plutôt bien écrit dans sa façon de mettre en place le conflit mutant/humain et les divergences d'opinions au sein même des mutants.

Mais la vraie réussite du film se trouve dans la mise en scène et la réalisation de Vaughn, c'est là que tout son bonheur se ressent et qu'il est communicatif. Il sait bien prendre son temps lorsqu'il le faut, notamment pour travailler ses personnages et les relations entre eux, et accélérer le rythme lors des moments propices. Il alterne légèreté, humour, sensualité et petit coup de folie, donnant de l'intérêt et de la tension à son film. Sans en faire trop il retranscrit bien l'ambiance années 1960 et livre des scènes d'action spectaculaires à couper le souffle, à l'image du final.

Sans pour autant atteindre la réussite des deux premiers opus de Singer, "Le Commencement" amorce un renouveau vraiment plaisant pour les X-Men et donne de l'espoir pour la suite et la continuité de cette histoire et saga.

Après avoir agréablement surpris le public par le sérieux de son propos (le traitement des mutants n’étant rien d’autre qu’une allégorie du racisme), la saga "X-Men" a perdu de sa superbe en subissant, coup sur coup, un troisième épisode bourrin suivi d’un spin-of raté ("Wolverine"). C’est dire si on n’attendait pas grand-chose de ce préquel retraçant les jeunes années des X-Men, à l’époque où le Professeur X a rencontré Magneto et fondé son école. Pourtant, l’exploration des origines s’est souvent avérée payante sur grand écran ces dernières années (de "Batman Begins" à "Casino Royale" en passant par le récent "Star Trek") et la présence de Matthew Vaughn aux commandes, épaulé par Bryan Singer de retour à l’écriture, était de nature plutôt rassurante. Résultat : ce nouvel opus, que personne n’attendait, s’avère être incontestablement le meilleur épisode de la saga ! Les scénaristes ont su tirer toute la dramaturgie de la rencontre entre Charles Xavier (surprenant James McAvoy, qui ne se complaît pas dans l’image du vieux sage de son personnage et préfère mettre en avant son idéalisme mais aussi ses défauts) et Erik Lehnsherr (l’époustouflant Michael Fassbender qui a parfaitement saisi l’essence de ce méchant aux motivations moins illégitimes qu’il n’y parait). L’antagonisme de 2 amis devenus ennemis ainsi que leur complicité sont traités avec une subtilité étonnante qui fait toute la réussite du film. Les seconds rôles ne sont, cependant, pas en reste et bénéficie d’un casting sans fausse note avec, notamment, Kevin Bacon en Sébastien Shaw délicieux de classe et de cynisme, Jennifer Lawrence en Mystique perturbée par ses problèmes d’identité, Nicolas Hoult en timide Fauve (même si le personnage sous son aspect bestial me parait toujours aussi peu adapté pour le grand écran), January Jones en torride Emma Frost ou encore la découverte Caleb Landry Jones en Hurleur. Et que dire de l’apparition surprise de Wolverine (sous les traits de Hugh Jackman) qui remporte haut la main la palme du meilleur cameo de ces 10 dernières années. La mise en scène est l’autre point fort de ce préquel, Matthew Vaughn ayant non seulement soigné le rythme et le style très "James Bond" des années 60 (la quête d’Erik à travers le monde, les repères du méchant…) mais a également su trouver un parfait équilibre entre drame (le début dans les camps, la mort de Darwin, le blessure finale de Xavier…) et légèreté (la recherche des mutants, l’entraînement des futurs X-Men, les multiples clins d’œil à commencer par les cheveux de Xavier…) tout en greffant son intrigue sur un événement politique majeur du 20e siècle (la crise des missiles à Cuba), conférant ainsi au film une crédibilité inespérée. Et puis, préquel oblige, les fans seront ravis de connaître les origines de la paraplégie de Xavier, du casque de Magneto ou encore de la création du Cerebro. Quant à la BO signée Henry Jackman, elle devrait très probablement faire partie des morceaux les plus marquants de l’année. On pourra toujours reprocher à ce nouvel "X-Men" quelques incohérences scénaristiques (la remise en cause de la scène d’intro de "X-Men 3" qui voyait un Xavier sur ses 2 jambes accompagné de son ami Magneto cherchait la jeune Jean Grey, l’âge de Moira McTaggert, la présence d’Emma Frost pourtant aperçu enfant dans le postérieur "Wolverine" qui montrait également un Xavier sans fauteuil…). Ce serait faire la fine bouche au vu du spectacle grandiose nous étant offert et de l’étonnante densité de l’intrigue proposée. Nul doute que si les suites à venir respectent ce nouveau cahier des charges, la saga "X-Men" pourra se vanter à nouveau d’être une des meilleures adaptations ciné d’un comic Marvel.

Un rythme haletant, des acteurs bien dans leur rôle, des effets spéciaux comme il en faut .... et cerise sur le gateau une histoire bien ficelée. On apprécie encore mieux la saga X-Men en comprenant comment ils se sont connus. Un top film.

La saga X-Men continue. Entre les suites, les spin-offs, et les reboots, pas facile pour le profane de s’y retrouver. Après avoir épuisé une première fois le filon, la Warner relance la machine en mettant aux commandes le prometteur Matthew Vaughn, le réalisateur du plutôt réussi Kick-Ass et accessoirement connu pour avoir refusé de réaliser l’opus numéro 3. Si a accepté de reprendre la franchise, c’est parce qu’il a disposé d’une plus grande liberté cette fois-ci. Et ça se voit.
Années 60, la guette froide bat son plein. Alors que les premiers mutants commencent à comprendre qu’ils sont à l’aube d’une grande évolution, un riche et étrange personnage se met en tête de déclencher une guerre nucléaire entre le USA et l’URSS. La CIA appelle alors quelques mutants à la rescousse, dont un certain Charles Xavier

Le style a changé, c’est évident. Loin des excès technologiques et de la modernité recherchée de la première trilogie, Matthew Vaughn tire pleinement le potentiel d’une histoire sensée se dérouler il y a 50 ans, à l’âge d’or de l’espionnage, des méchants russes et d’une certaine nonchalance américaine. Et la greffe prend parfaitement : en naviguant entre James Bond (pour l’industriel cinglé qui veut la fin du monde) et John Le Carré (pour les arcanes de la CIA), mais sans jamais tourner le dos à la mythologie forcément fantastique des X-Men, le film offre un spectacle réjouissant à la fois rétro et parfaitement respectueux d’une histoire centrée sur la différence et l’émancipation d’un groupe. Et prouve qu’il est possible de faire cohabiter action et humour sans forcément prendre le public pour un troupeau d’ignares. De même, la « présentation » des personnages et de leurs pouvoirs, souvent lourde et démonstrative, est ici suffisamment bien traitée pour qu’elle passe comme une lettre à la poste.

Et si ensuite les morceaux de bravoure où chaque mutant va faire étalage de ses pouvoirs sont en effet bien présents, ils sont au service d’un scénario solide et fluide, bien servi par une troupe d’acteurs très en forme, en particulier les deux héros auxquels James McAvoy et surtout Michael Fassbender apportent avec brio tout leur métier et le jeu en nuances. D’autant que le film a la bonne idée de ne jamais pousser le sérieux trop loin, en particulier quand il balance un caméo express mais irrésistible d’un illustre personnage de la saga. Autre point notable qui donne un aperçu de la qualité de l’ensemble : chaque protagoniste parle dans sa langue maternelle, qu’il soit russe, allemand ou suisse. C’est suffisamment rare dans le cinéma américain pour être souligné, en particulier dans un blockbuster estival
Bref, un très bon divertissement, adulte et rythmé. Idéal pour commencer l’été dans une salle obscure. Et un sacré raffraichissement dans le monde parfois aseptisé et décérébré des films estivaux américains.

Ce X-Men sur fond de Guerre Froide est l'archétype du blockbuster intelligent. L'idée du prequel est excellente pour cette saga qui commençait clairement à s'essouffler. On retrouve avec ce film ce qui a fait la réussite des deux premiers volets. En effet, X-Men : Le Commencement montre de la plus belle des manières qu'il ne suffit pas d'avoir que des effets spéciaux pour réussir un film de super-héros. Le scénario est ici bien travaillé et met en avant les relations entre personnages, particulièrement entre Charles et Eric, alias le professeur Xavier et Magneto. Cela nous permet de découvrir les origines de leur rivalité ainsi que le passé de certains personnages-clé de la saga (Mystic, Hank, etc), ce qui est toujours le bienvenu. On a aussi droit à des méchants plutôt charismatiques, élément essentiel à la réussite de ce genre de film. Les dialogues et réflexions que ce film pose sont en outre très pertinents, et sont un des gros points forts du film. Par ailleurs, l'interprétation est très bonne comme le laissait à penser le casting (McAvoy, Fassbender, Lawrence). La bande son est également une très agréable surprise, venant combler un peu la déception d'effets spéciaux pas toujours réussis. En résumé, ce 5ème X-Men redonne un gros coup de jeune à la saga, en espérant que Days of thé Future Past soit du même niveau!

X-Men: Le Commencement : Ah ouais !!! Vraiment, excellent retour aux sources dans ce x-men. J’ai tout simplement adore ce film qui est un véritable vent de fraicheur sur cette super et grand série que j’apprécier particulièrement. Vraiment un vrai retour aux sources, aux origines même de l’amitié mais aussi du conflit entre Charles Xavier et Erik Lehnsherr et j’ai adoré cette vision des choses (comment Charles Xavier est devenu handicapé…) vraiment les révélations et la vision des choses sont vraiment excellent. Tout sa grâce a un scénario en béton, très bien ficelé et travaillé et surtout drôlement bien rythmé, c’est incroyable la fluidité des éléments, l’enchainement des scènes… C’est très fluide, très rythmé : et ça moi j’ai adoré et sa donne un nouveau souffle a la série et redonne de l’ambition pour une éventuelle suite du commencement. De plus, les personnages et leur relation sont vraiment génial et très, très bien travaillé : surtout celle entre Charles Xavier et Erik Lehnsherr. Il y a une vrai amitié qui se lie entre eux deux mais aussi entre les autres mutant. Et c’est vraiment génial de voir la jeunesse de ces personnages et leur début car ils y a de nombreuses subtilités dans le scénario en rapport avec les autres films et sa vraiment super. Et il y a le début de cette guerre, de cette tension entre les mutantes et les humaines ainsi que l’acceptation des différences qui est toujours l’un des gros sujets des films x-men et dans le film, il est bien traité. De plus, le film est remplit d’émotion (surtout dans les relations de personnages) et aussi d’humour et ça c’est bien et sa fait surtout plaisir (surtout l’apparition clin d’œil de Hugh Jackman alias Logan/Wolverine qui est juste énorme et très amusant, quand j’ai vu ça, j’ai vraiment bien rigolé ^^ très bon clin œil). On constate deux, trois incohérence entre les autres films mais rien de gave, cela d’enlève a rien le plaisir que on a quand on regarde le film. Voila scénario captivant et intéressant et moi je dis bravo, c’est un super retour aux origines. Ensuite, la réalisation est redoutablement efficace et la mise en scène et soigne, ça c’est du bon boulot et le montage du film permet la fluidité exemplaire du film. De plus, les effets-spéciaux sont vraiment magnifique et assez impressionnant, ce qui permet d’avoir de somptueuse scènes d’action qui assure le grand spectacle. Donc voila, coté réalisation, c’est du tout bon et moi je redis : bravo. Points important du film, les acteurs qui sont juste énorme, énorme. Vraiment, on a une qualité interrelation qui est remarquable pour un film de ce genre. Vraiment les acteurs sont très convaincants : surtout James McAvoy alias Professeur X que j’ai trouvé vraiment excellent, jeune acteur (déjà joué dans wanted que j’ai adoré aussi) donc je disais jeune acteur mais qui a un sacré potentiel, vraiment je l’adore cette acteur, je trouve qu’il a un sacré charisme : bravo. Et il y a aussi Michael Fassbender alias Magneto qui est lui aussi très charismatique et parfait dans son rôle : bravo a lui aussi. Et le méchant est vraiment génial dans ce film ainsi que l’acteur qu’il l’interprète. Je ne parle pas de tous les acteurs mais les autres sont eux aussi très convaincants. Et pour finir, les musiques sont elles aussi vraiment magnifique surtout la musique Take That-Love love du générique de fin qui est juste sublime, je me lasse pas de cette musique. Voila ce retour aux sources est une grand réussit, vraiment une pure merveille. Un retour au commencement que je trouve utile, qui plaira aux fans comme aux amateurs qui pour eux sera un excellent divertissement donc je vous le conseil absolument. Pour moi, c’est un énorme coup de cœur pour ce véritable chef-d’œuvre digne de cette grande série qui est les x-men.

Ca envoie du pâté ! X-men First class est un très bon film, épique, terre à terre (on se comprend), avec une bonne histoire une bonne musique de bons acteurs et de bons effets numériques. L'un des rares films de Supers héros à être sérieux et pour un publique plus âgé (comme la saga Batman, Watchmen et quelques autres...). Rien à redire pour ce film qui nous montre une intrigue et des personnages évoluant avec tant de rapidité et de fluidité qu'on se laisse emporter sans mal. Les piliers de l'univers X-men sont ici en béton armé, nous sommes peut être à l'aube d'une belle saga. Affaire à suivre donc, et un point en plus pour le réalisateur des excellents Layer Cake et Kick ass.

Il y a un véritable renouvellement dans cette nouvelle trilogie avec des acteurs en pleine jeunesse, beaucoup d'action "spectaculaire" (Et de casse, évidemment) et surtout une époque en pleine guerre froide qui nous apprend la rencontre et la formation des groupes de mutants, avec l'école du professeur Xavier et comment Magneto en est arrivé là.

Après son délicieux Kick-Ass, Matthew Vaughn nous offre une nouvelle surprise; "X-Men: Le Commencement". Ce film se démarque complètement des autres films X-Men en revenant aux bases de la saga, jusque là inexploitées au cinéma. Nous retrouvons donc le Professeur Charles-Xavier et Erik Lehnsherr alias Magneto (respectivement James McAvoy et Michael Fassbender, tous deux excellents) du temps ou ils étaient encore partenaires et sauvaient pour la première fois le monde. Le scénario est bien ficelé (mêler l'histoire des X-Men à des faits réels est une idée originale), le casting est correct malgré le manque de charisme des jeunes mutants et la réalisation est très bonne. Matthew Vaughn nous livre ici une perle dans l'univers cinemathographique des X-Men car, pour moi "X-Men: Le Commencement" surpasse même les deux premiers épisodes de Bryan Singer (pourtant scénariste d'X-Men: Le Commencement) et largement le troisième épisode.

Pas franchement emballé par cette mode des remakes, reboots et autres préquels, j'avoue mettre totalement laissé prendre au piège avec ce point de départ à la nouvelle saga X-Men. En premier lieu, le choix des acteurs est très judicieux, James McAvoy assure un max mais ça devient une habitude, mais c'est surtout Michael Fassbender qui crève l'écran ici, il fait parfaitement le lien avec le Magneto que l'on connaissait avant, par ailleurs le reste du casting est plus que correct. C'est dans l'ensemble assez passionnant de découvrir les origines de la saga et toute la partie "recherche de mutants" est plus que plaisante, avec en point d'orgue le caméo tordant de Wolverine, mon moment préféré du film ! On assiste aux prémices de l'école du Professeur Xavier et aux premières divergences d'opinions entre ce dernier et Magneto et ainsi aux évolutions psychologiques des personnages, d'ailleurs l'ensemble, hormis quelques pointes d'humour bienvenues, l'atmosphère est plutôt sombre et ce n'est pas pour nous déplaire. On notera seulement quelques effets un rien kitsch au rayon défauts mais pour le reste c'est du tout bon et un deuxième gros carton pour Vince Vaughn dont la carrière ne cesse de prendre de l'ampleur. A voir et à revoir.

Un excellent film qui nous présente bien les protagonistes des films précédents. Tout en ayant un réflexion sur les différences entre les hommes ainsi que les craintes qu'elle engendrent. Se baser sur le nazime pour illustrer cela est très éloquent. Ce film transcende l'introduction de X-Men un sur ce plan là, avec un Magneto doté d'un charisme assez phénoménal. Les acteurs sont tous excellent, mais j'ai un gros coup de coeur pour Fassbender qui a un très bon français, et aussi sur Kevin Bacon qui a un allemand exquis. Foncer le voir, d'autant que la musique n'est pas déplaisante! J'attends la suite!

X-men First Class signe la renaissance de la saga après les deux abominations qu’ont été X-men 3 et X-men Origins Wolverine. Retour de Bryan Singer oblige, avec cette fois-ci Matthew Vaughn derrière la caméra, ce nouvel X-men se révèle être un excellent divertissement. Avec comme contexte la crise des missiles dans les années 60, le duo de choc étoffe un scénario posé, évoquant des sujets pertinents et faisant des relations entre les personnages une réelle priorité. De ce fait, ceux-ci sont tous sympathiques et attachants. Les principaux sont correctement travaillés, les plus secondaires sont suffisamment présents et caractérisés pour être marquants. On est loin des mutants figurants des deux films précédents qui exposent inutilement leur pouvoirs et puis s’en vont. La mise en scène de Vaughn transpire la bonne humeur, le fun et réussit à rendre de nombreuses scènes absolument percutantes et jouissives, l’excellente composition de Henry Jackman aidant également. Entre scènes spectaculaires et scènes plus intimes, entre sérieux et humour qui fait mouche, Singer et Vaughn rendent l’ambiance de camaraderie communicative et donnent un caractère dramatique à l’histoire. Côté casting, c’est un sans-faute. Le duo James McAvoy / Michael Fassbender fonctionne à merveille. Les deux acteurs transpirent de charisme et laissent entrevoir un lien avec les personnages joués par Patrick Stewart et Ian McKellen dans les films précédents. Jennifer Lawrence est touchante et offre une vision différente de la Mystique que nous connaissions. Nicholas Hoult est adorable, Kevin Bacon convaincant et January Jones apporte une certaine classe et une présence à son personnage. Le reste du casting est au poil, donnant aux personnages une réelle consistance. Bien sûr, le film n’est pas exempt de défauts. Les effets spéciaux, le maquillage et certains costumes laissent à désirer, la mise en scène est un peu speed par moments et certains méchants auraient pu être plus travaillés. Mais X-men First Class constitue un véritable tour de force. Le meilleur de la saga avec X-men 2.