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PowerKing - Les Chroniques du Cinéphile
Une suite est parfois synonyme de déception, pour la bonne raison qu’il n’y a plus l’effet de surprise. De plus, les scénaristes ont cette fâcheuse tendance à presser le potentiel commercial d’une œuvre jusqu’au zeste. Le charme s’estompe et se termine sur un « bof » de déception. Mais Miller, lui, redouble d’intention à l’égard du spectateur en allouant toujours plus de sympathie à ses personnages, les rendant plus vivants et plus drôles que jamais sur ces terres gelées de l’antarctique. Ceux du premier opus que l’on connait bien, mais également de nouveaux arrivants comme les éléphants de mer, les krills ou le macareux huppé. Le charme de cette suite réside dans le respect de la continuité directe des évènements, comme la pérennisation de l’espèce, la vie au sein de la communauté manchote, les amitiés croissantes, la découverte du monde, et la teneur écologique de l’ensemble. Tout cela reste merveilleusement orchestré par George Miller qui ne manque pas d’inspiration en nous livrant des scènes d’action à couper le souffle dans cet univers animalier époustouflant de réalisme. Les animaux parlent, chantent et dansent en permanence, certes, mais le rendu est incroyablement crédible et enivrant. Un état d’esprit sans doute un peu moins niais et enfantin que ce dont nous ont habitué les studios Disney. La mise en scène des chorégraphies demeure impressionnante. Cette approche ludique de ce qu’est la chaine alimentaire est réellement intéressante, démontrant au passage l’utilité évidente de chaque élément, du plus microscopique au plus imposant. Enfin, l’élément conducteur bâti autour de l’esprit de communauté et de l’entraide est d’une grande intensité, ponctué au passage d’envolées lyriques et de contrastes poétiques. Une excellente animation qui honore largement son prédécesseur. 4,5/5
Si le premier volet n'était déjà pas fameux, le second opus est franchement merdique. Pas tellement à cause du scénario, plutôt honnête, mais surtout au niveau des dialogues. On atteint, "finger in the nose", un magnifique 9/10 sur l'échelle du niaisomètre. Je me suis revu 20 ans en arrière en train de regarder la pub Kinder à la télévision, celle dans laquelle les enfants blondinets mâchaient consciencieusement leur barre chocolatée. "Happy feet 2" est d'un creux. Heureusement, les deux krills sont là. Ils mériteraient presque un petit spin-off tellement ces personnages sont truculents. Quant aux pingouins et autres bestioles à plumes, du balai !
Félix F
Un film pour enfant SEULEMENT. C'est bateau, sans saveur mais c'est joliment réalisé. Le scénario est d'un classique à n'en plus savoir faire. Bref déconseiller aux plus de 7 ans.
Un excellent film, aussi bien que le 1er. Dès le début, on est mis dans l'ambiance. Chant, danse, humour, aventure, tout pour passer un bon moment. Et c'est super beau.
J'ai adoré Will le Krill.
J'ai adoré Will le Krill.
Un film excellent, aussi bon que le premier ! Les chansons sont beaucoup plus nombreuses et entraînantes !
Loin d'être aussi bien que le premier, il n'empêche que Happy Feet 2 fait quand même passer une bonne petite soirée. C'est beau, drôle, poétique et funky. Les musiques comme dans dans l'autre prennent une place importante, mais son un poil en dessous, surtout qu'ici elles sont en français alors que la première fois on nous les avez laissé en anglais. Mais vu que le film est d'abord fait pour les enfants, c'est qu'avec des textes dans la langue de Molière est bien plus pratiques pour eux. Reste quand même une animation aux petits oignons et des décors d'une beauté inouïs. C'est aussi dommage que le film devient réellement intéressant qu'à partir de la moitié et que la première partît est un peu mou du genou. À voir quand même, car même si ce n’est pas le film d'animation du siècle il reste plaisant à voir.
Une vraie bombe humaniste et existentielle qui peux faire pleurer du début à la fin du visionnage, et qui comme Mad Max 4 Fury Road parle surtout de la source de vie et du fonctionnement systémique des êtres à travers le temps. Mais pas fanatique du film malgré toutes ses immenses qualités ; c'est juste pas un des ces films que je peux regarder en boucle, c'est tout. A soutenir contre vent et marrais.
Déjà une ouverture sympa avec deux personnages phares de Warner: Titi et Grosminet. Puis voilà notre dessin animé qui, à aucun moment, ne se différencie beaucoup du 1er. Les manchots dansent, chantent toujours aussi bien: l'animation est fluide et trés belle. Là où je tique un peu plus, c'est l'impression d'avoir assisté à un Disney vu le théme des chansons.... Sinon le rajout des deux krills nous aménent un peu plus d'humour, ce qui est appréciable. Et bien que l'histoire soit radicalement différente, on ne perd pas les thémes de l'écologie ni de "l'union fait la force".... Bref ça reste trés sympathique, plutôt adulte même si le rythme plaira aux enfants aussi
Comme pour Mad Max 3, George Miller répond plus à une commande qu'à une réelle volonté de lissé le propos pour le rendre plus enfantin, avec des problématiques ratées et une intrigue peu passionnante. Happy Feet 2 déçoit sur tout les tableaux, sauf peut être sur la mise en scène qui reste globalement dans la lignée du précédent. Le scénario est brouillon (mais sans doute lié à la grève des scénaristes de l'époque), avec notamment des caractérisations de personnages pas forcément toutes maîtrisés et moins de chansons qui sont aussi assez banales. Heureusement, ça se termine là.
Une véritable tuerie visuelle (et en 3D siouplait !). Pour le reste, par rapport au premier Happy Feet, la jolie fable écolo est toujours de mise mais le scénario est un peu léger et la musique autrefois groovy et nécessaire, se montre pour ce coup-ci à côté de la plaque car inutile et surtout mièvre et indigeste (les chansons, pas toujours indispensables, sont cette fois traduites en français, chantées par des artistes comme Amel Bent, et certaines sont des reprises de groupes comme Ozone, bonjour la lose !..). Heureusement, il reste quelques bonnes idées comme la venue de nouveaux personnages tels que les deux crevettes rebelles, drôles et attachantes, et délicieusement doublés par Brad Pitt et Matt Damon (et leur voix françaises respectives...). Un film d'animation imparfait mais au final plutôt attachant.
Toujours sur le thème du réchauffement climatique, ce Happy feet 2 est encore plus ennuyeux que le premier. La médiocrité est en hausse : trop de musiques qui sont d'ailleurs ici nulles et assourdissantes, histoire inexistante, personnages trop nombreux et pas attachants voire exaspérants, trop de mièvrerie bisounours. Le plus gros défaut réside dans cette multitude de personnages. L'histoire part dans tous les sens, c'est totalement décousu. On s'y perd alors que finalement le scénario est d'un vide abyssal. En somme, c'est totalement raté et niais ! J'aurais du m'abstenir étant donné que je n'avais pas aimé le 1...
Après la grosse claque que fut Happy Feet premier du nom, beaucoup se demandait si George Miller pourrait réitérer l’exploit de son premier film d’animation. Au vue de la critique, dans l’ensemble peux flatteuse, du manque de récompense majeur (le premier a quand même eu un oscar) et du bide monumental au box office aussi bien ricain que français, la réponse pourrait être sans appelle : NON. Et pourtant, il faut vraiment avoir 12 kilos tonnes de merde devant les yeux ou être un cynique pas tenter pour ne pas pouvoir considérer Happy Feet 2 comme l’un (le ?) plus grand film d’animation de tout les temps. George Miller et son équipe ayant construit une œuvre parfaite à tous les points de vue. Certes par moment déstabilisante mais d’une intelligence et d’une cohérence rare. Le scénario proposant rien de moins qu’une mise en abyme vertigineuse de notre monde en pleine déliquescence. Commençant sur un plan de la galaxie avec cette voix off qui explique que l’infiniment grand n’est rien sans l’infiniment petit, Miller nous convoque à un voyage existentiel qui aboutit, dans un final bouleversant, à une profession de fois humaniste qui en appel à la solidarité des peuples. Un message d’espoir fédérateur, seule réponse à des problématiques que l’être humain ne peut plus résoudre. Les personnages qui ne cessent de se remette en question (à l’image de ses deux crevettes, personnages secondaires sans aucun lien, en apparence avec les autres, et que beaucoup compareront à scratch de l’âge de glace, mais qui, elles existent réellement et on une importance capital) ainsi que la structure narrative millimétré où tout prend forme progressivement servent à merveille la thématique philosophique du récit. Mais ne vous y tromper pas. Le grand George n’est pas seulement un scénariste de génie mais est avant tout un réalisateur visionnaire qui sait à merveille provoquer, à travers ses images, des émotions puissantes aux spectateurs tout en lui en mettant plein la vue. A ce titre Happy Feet 2 se pose comme une révolution technologique évidente. Mélangeant le live, l’animation, la performance capture et la 3D avec une fluidité jamais atteinte avant lui, proposant des morceaux de bravoures dantesque à la mise en scène spectaculaire comme aucun autre film d’animation n’avait réussit à faire, offrant des parties musicales magnifiques et aux chorégraphies incroyablement rythmées, le film se pose comme une claque visuel et sonore de tout les instants ; qui nous fais rire, pleurer, nous émerveille, nous galvanise, nous fait réfléchir, et ce, de la première scène (qui donne d’entrée le ton du film) à la dernière (absolument bouleversante). Brassant mille thèmes tous plus aboutit les uns que les autres, comme les relations père-fils, les relations entre les peuples, l’écologie, la solidarité et j’en passe Happy Feet 2 est un chef d’œuvre total aux multiples niveaux de lecture, inclassable mais surtout instantanément culte. Ne pas le voir ou lui trouver le moindre défaut serait faire preuve d’une imbécilité cosmique.
je crois bien que j'ai aimé...J'en ai presque honte car c'est surtout un film pour enfants...Les personnages sont plutot colorés (plutot rare sur la banquise), surtout le chef suédois dont la prononciation est à couper au couteau, accrochez vous à Zven, à son accent (dur pour les petits)...Il y a de la tendresse (les petits bouts de chou, le couple de krill ( couple gay ?) (interprétés aux USA par matt Damon et brad Pitt), il y a de l'humour ( surtout une scène du début du film), il y a de la chanson (beaucoup trop à mon gout, je préfère rire), il y a même un extrait d'opéra de Puccini (la tosca ?), son plus grand tube qui vous fait verser une larme....Mettez dans le shaker un zest d'écologie et vous obtenez un cocktail buvable par tous (surtout les petits) et à toute heure....Aussi bon que le premier à mon avis avec un scénario qui tient la route...A votre santé...
Une suite qui manque de fun et de musique, mais qui reste sympathique et visuellement réussi au moins. Toujours avec un fond écologique, le scénario raconte la rencontre entre un pingouin volant et le fils de Mumble, une équipe qui va devoir sauver la colonie des empereurs emprisonné par la fonte de la banquise, une histoire plus dramatique que celle du premier, et qui manque terriblement de rythme et de fun, un rajout de sérieux qui gâche légèrement le plaisir de retrouver ces personnages toujours attachants. Malgré quelques départs (Hugh Jackman et Nicole Kidman entre autres), le casting vocal est encore très bon, avec surtout un duo vocal surprenant, Brad Pitt et Matt Damon qui se retrouvent en seconds rôles mais qui amusent et puis toujours Elijah Wood, Robin Williams, Sofia Vergara et autres. Malgré la déception humoristique et musical, le réalisateur George Miller arrive toujours a produire un monde toujours frais et vivifiant, une belle animation et du rythme qui permet de rendre le film sympathique.
Une suite moins réussi mais qui se regarde toujours avec un certain plaisir.
Une suite moins réussi mais qui se regarde toujours avec un certain plaisir.
La Warner n'a plus l'avant-gardisme qu'elle avait à l'époque des Looney Tunes. Elle imite du Pixar, plus encore du Dreamworks sans être convaincante. Avec un graphisme tout juste satisfaisant aujourd'hui, Happy Feet est dépourvu de scénario original, c'est du revu, était-ce nécessaire. (Soit dit en passant, inutile de faire passer des tubes bidons style "O-zone pour faire danser les personnages...)
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