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    La Vie Privée d'Elisabeth d'Angleterre
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    chrischambers86
    chrischambers86

    13 699 abonnés 12 420 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 février 2015
    il s'agit de l'èvocation (romancèe) de la liaison tragique d'Elizabeth 1ere, reine d'Angleterre, fille d'Henry VIII et d'Anne Boleyn, avec le comte d'Essex, un seigneur à l'ambition dèmesurèe! On ne va pas tergiverser mais "The Private Lives of Elizabeth and Essex" se passa dans un climat particulièrement tendu, notamment les relations houleuses entre Bette Davis et Errol Flynn! Avec son maquillage outrancier et un front plus haut que celui de la star, Davis incarne heureusement la cruelle souveraine avec une force de conviction tout à fait remarquable! S'appuyant sur la pièce en vers libres de Maxwell Anderson, Michael Curtiz, à la mise en scène, rèalisa quelques cent quarante films (dont le cèlèbre "The Adventures of Robin Hood" avec le même Errol Flynn) avant de mourir d'un cancer, en 1962! Curtiz se sort tant bien que mal de l'aventure en signant - dans un tournage fait de tensions - un ersatz de film historique en costume, coûteux et filmè en technicolor! On signalera que "Le cinèma de minuit" a diffusè "The Private Lives of Elizabeth and Essex" lors d'un hommage au technicolor...
    Benjamin A
    Benjamin A

    710 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 mars 2022
    C'est facile, son nom l'indique, La Vie Privée d'Élisabeth d'Angleterre va surtout s'intéresser aux faces cachées de cette femme de pouvoir, en particulier sa relation amoureuse, tumultueuse et conflictuelle avec le puissant comte d'Essex.

    Si Michael Curtiz ne se montre pas forcément impérial derrière la caméra, il se révèle plutôt efficace et fait preuve d'un véritable savoir-faire, laissant en partie les comédiens porter le film sur leurs épaules. Il va se baser sur une bonne écriture et rythmer son film par de bons dialogues pour faire avancer l'histoire, et surtout la construction d'une relation complexe où l'amour va se mêler aux ambitions personnelles, dans un univers politique, corrompu et cruel.

    La Vie Privée d'Élisabeth d'Angleterre est donc portée par ce contexte, qui est déjà intéressant, et Curtiz nous fait voyager avec brio durant cette époque. Pourtant, on remarque vite les limites de l'œuvre, que ce soit par des joutes parfois trop niaises, un aspect théâtral qui n'est pas forcément bien maîtrisé ou encore un manque de souffle et d'une quelconque trace d'émotion, si ce n'est légèrement dans le portrait dur de cette reine à qui Curtiz, bien aidé par Bette Davis, enlève tout côté glamour pour se concentrer sur bien d'autres aspects, à l'image d'une réflexion sur le rôle d'une position de pouvoir.

    Cette dernière n'hésite pas à pousser le côté théâtral, et propose une prestation ambiguë, à la limite de l'excès, mais âpre et correspondant bien à ce rôle si particulier. Face à elle, Errol Flynn se montre à la hauteur, apportant aussi une petite touche de légèreté, tandis que les seconds rôles, à l'image d'Olivia de Havilland, ne parviennent pas vraiment à faire plus que de la figuration. Enfin, on pourra aussi apprécier le soin apporté aux décors, tenues ou maquillages, permettant à Curtiz de mieux nous entraîner au cœur de cette histoire.

    En signant La Vie privée d'Élisabeth d'Angleterre, Michael Curtiz va mettre en scène une relation aussi amoureuse que tumultueuse, au cœur d'un royaume en crise et dans un monde politique cruel, s'appuyant sur deux très bons comédiens et un cadre particulièrement intéressant.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 177 abonnés 4 170 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 novembre 2013
    Il était tentant pour Jack Warner de réunir à l’écran, Errol Flynn et Bette Davis ses deux plus grandes stars même si tout semblait les opposer. La réunion avait déjà été expérimentée un an auparavant dans un film d’Anatole Litvak (« Nuits de bal », 1938) qui ne marqua pas les esprits. La gloire d’Errol Flynn ayant été construite sur les films en costumes c’est sous la houlette de Michael Curtiz qu’est mise en chantier cette adaptation d’une pièce de théâtre de Maxwell Anderson, « Elizabeth the Queen ». Bette Davis aurait souhaité Laurence Olivier pour lui donner la réplique dans le rôle du comte d’Essex, anglais comme l’acteur shakespearien, afin de donner plus de prestige à sa propre prestation. Elle a dû capituler devant Jack Warner qui entendait bien récolter les fruits de la popularité de Flynn alors au zénith de sa gloire après « Les aventures de Robin des Bois ». Quand on regarde le film aujourd’hui on peut dire que si la prestation de Bette Davis transfigurée et parkinsonienne pour l'occasion est formidablement convaincante quoique parfois un peu outrancière, celle de Flynn est au diapason, arrivant parfaitement à nous convaincre de l’amour qu’Essex porte à cette femme plus âgée et autoritaire comme rarement on peut l’être. Et c’est bien la performance de l’acteur bondissant qu’il faut avant tout saluer si l’on songe que six ans auparavant le jeune australien était encore en train de vagabonder dans toute l’Océanie et que son arrivée à Hollywood datant de 1935 il n’a alors que quatorze films à son actif et principalement dans le domaine de l’aventure où le texte est moins important que la gestuelle. Son expérience n’est donc en rien comparable à celle de Bette Davis qui depuis son plus jeune âge arpente les scènes de théâtre. Les scènes en commun sont somme toute assez convaincantes même si le côté gouaille de Flynn déclasse un peu le comte d’Essex. Il n’est pas infondé de penser que tout autant que l’affrontement d’Elizabeth et de Robert Devereaux c’est la joute entre les deux acteurs qui donne tout le sel au film. Quoiqu’il en soit la volonté de Flynn de ne pas s’en laisser compter est tout à fait réjouissante et l’on ne peut s’empêcher de croire que sous les robes empesées de la queen c’est aussi l’actrice qui chavire devant ce chenapan de Flynn qui avait quand même un sacré charme. La crédibilité n’étant bien sûr pas l’argument principal du film ce qui rend d’autant moins compréhensibles les arguties de Bette Davis, c’est la relation des deux monstres sacrés qui retient tout notre attention. Celle-ci est à ce point au centre de l’écran que les personnages secondaires ne sont pas aussi travaillés qu’à l’ordinaire chez Curtiz. Alan Hale , Olivia de Havilland ou Henry Stephenson sont nettement moins à la fête que dans les autres films de cape et d'épée de Flynn et c'est sans doute la faiblesse du film. Mais la magnificence des décors et de la photographie de Sol Polito et d'Edward Green emporte au final notre adhésion sans réserve.
    selenie
    selenie

    6 228 abonnés 6 180 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 mai 2007
    Enième chef d'oeuvre du trio Errol Flynn-Olivia De Havilland-Michael Curtiz avec malgré tout 2 changement de taille... La superbe Olivia De Havilland se fait prendre la vedette par la géniale Bette Davis et l'action laisse ici place aux intrigues de cours. Et pourtant quel film !... Le premier bon point vient des dialogues, jamais vide de sens et alliant adroitement modernité et style d'époque. Mais le véritable bonus du film est bien Bette Davis, qui n'hésita pas à se vieillir, à s'enlaidir pour offrir une interprétation aussi fine qu'impressionnante ; Bette Davis est juste impressionnante jusqu'à, malheureusement effacer la belle De Havilland déjà peu exploitée dans son rôle. Un chef d'oeuvre du genre qui réussit l'exploit de rendre les complots de la cours romanesque.
    Plume231
    Plume231

    3 882 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 janvier 2012
    Une réussite en demi-teinte car on ne retrouve pas ici totalement cette excellente alliance entre scènes d'action très efficaces et séquences intimistes qui fait le brio de collaborations Curtiz-Flynn comme "Les Aventures de Robin des Bois", "Capitaine Blood" ou encore "L'Aigle des mers". L'ensemble est un peu trop bavard et manque de souffle pour pouvoir prétendre être au même rang que ces réussites. Mais il y a Bette Davis, qui n'hésite pas à se faire ôter toute trace de glamour pour donner une interprétation crédible de la Reine vierge, une esquisse de réflexion sur le pouvoir ainsi que des scènes de confrontation entre son personnage et celui d'Errol Flynn qui sont sans aucun doute les meilleures du film (de là à dire qu'elles doivent beaucoup au fait que Davis et Flynn ne pouvaient absolument pas se piffer, il n'y a qu'un pas que l'on peut certainement franchir !!!). La sublime Olivia de Havilland quand à elle à un rôle beaucoup plus secondaire mais nettement plus négatif et ambigu par rapport à ses autres apparitions aux côtés de Flynn. Un petit poil déçu donc mais ça tient tout de même la route.
    loulou451
    loulou451

    120 abonnés 1 503 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 février 2009
    Certainement pas le meilleur film de Curtiz, visiblement mal à l'aise dans cette reconstitution de la cour élisabéthaine, mais sans aucun doute l'une des plus fortes prestations de la grande Bette Davis. Une fois encore, l'égérie de Curtiz crève l'écran et s'impose définitivement dans la légende du cinéma comme l'une des plus grandes actrices de tous les temps, voire peut-être, la plus grande. Qui n'a jamais vu Bette Davis incarner la reine Elisabeth ne peut vraiment juger de la grandeur d'une actrice. Elle est ici tout simplement inoubliable.
    tomPSGcinema
    tomPSGcinema

    750 abonnés 3 323 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 juillet 2010
    La prestation magistrale de Bette Davis dans le rôle de la reine Elizabeth, est clairement une des raisons qui fait que ce chef-d'oeuvre se doit d'être vu au moins une fois.
    L'actrice, qui est ici doté d'un maquillage - signée de Perc Westmore - vraiment impressionnant, est vraiment à la hauteur de son interprétation et le duo qu'elle forme avec le charismatique et brillant Errol Flynn dans le rôle d'Ellex, restera à jamais gravé dans ma mémoire. A leurs côtés, nous retrouvons notamment la sublime Olivia De Havilland qui , même si elle n'a qu'un second rôle, possède tout de même un personnage qui aura une certaine influence et importance à la fin du récit ou encore un certain Vincent Price dans le rôle de Raleigh, qui possèdera ici un de ces premiers rôles sur grand écran.
    De plus, ce long métrage flamboyant de Michael Curtiz - dont la mise en scène est absolument parfaite et sans temps mort - est un véritable régal à chaque image. En effet, que ce soit au niveau des majestueux décors - de Anton Grot - du palais, de la superbe photographie - de l'excellent Sol Polito - en Technicolor en extérieur, des costumes - d'Orry Kelly - qui sont d'une finesse rarement égaler ou encore de l'excellente partition - du mythique Erich Wolfgang Korngold - tout est réuni pour que l'on passe un moment de cinéma inoubliable.
    Il s'agit donc d'un film historique vraiment bluffant, efficace et qui fait clairement partie des plus belles réussites de son époque.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 146 abonnés 5 130 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 août 2022
    « Les années sont longues et elle transforment les êtres »
    Seul l’amour est intact, mais il est à rude épreuve.
    On est au cinéma et l'histoire d'amour est quand même sublime par rapport au côté historique.
    J'ai aimé ce mélodrame final et ces joutes théâtrales si romantiques.
    bobmorane63
    bobmorane63

    188 abonnés 1 963 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 septembre 2024
    Un film sur la royauté, un épisode de l'histoire, je ne sais pas si les faits sont réels, sur la reine Elizabeth 1er d'Angleterre et son amour passionné et impossible avec le comte Essaix, chef des armées, tout cela devant la caméra du très souvent intéressant cinéaste Michael Curtiz. Les comédiens sont superbes, Bette Davis grandiose dans la peau de la reine (je ne sais pas si les Oscars existaient à l'époque mais elle aurait mérité celui de la meilleure actrice), Errol Flynn à ses débuts remarquable de présence de chef de l'armée amoureux de la reine et dans les seconds rôles, on notera les présences d''Olivia De Havilland , fidèle au cinéaste et à Flynn, et Vincent Price très jeune. Le charme des images à l'écran rendent très bien en couleurs. Puis un scénario très bien écrit dont Michael Curtiz en fait le reste avec talent et dont le travail effectué à l'époque se regarde sans vieillir de nos jours.
    Acidus
    Acidus

    718 abonnés 3 709 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 16 juin 2015
    Ce film historique est centré, comme l'indique son titre original (The Private Lives of Elizabeth and Essex), sur la relation amoureuse et conflictuelle entre la reine d'Angleterre Elisabeth Ier et le puissant comte d'Essex. Une bonne base de départ malheureusement infectée par de nombreux dialogues niais et une accumulation de clichés à n'en plus finir. Ces "Feux de l'amour" du XVIeme siecle lasse tant par cette mièvrerie omniprésente que la prestation de Bette Davis qui a tendance à en faire des tonnes. Cette sensation est accentuée en plus par l'aspect théâtral de certaines scènes les faisant parfois basculer dans le ridicule. Malgré la présence de ces deux grands noms du cinéma hollywoodien, "La Vie Privée d'Elisabeth d'Angleterre" peine à captiver et le résultat est bien en dessous ce que l'on pouvait attendre d'un film de Michael Curtiz.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 1 décembre 2012
    Un style qui n'est pas ma tasse de thé, seul Bette Davis donne une couleur (pas à cause du maquillage) un peu différente au film.
    il_Ricordo
    il_Ricordo

    103 abonnés 407 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 novembre 2012
    La Vie privée d'Elizabeth d'Angleterre accentue plus encore que les autres le rôle de faire-valoir d'Olivia de Havilland attribué dès Capitaine Blood : pour ce film, Errol Flynn partage la vedette avec Bette Davis. Dès lors, fini le grand film d'aventures, on reste cloisonné dans la vie de cour (mises à part quelques scènes - admirables quoique peu utiles, qui nous montrent rapidement les divers terres de la reine Elizabeth Ière). Ce sont autant de scènes d'anthologie, ces confrontations entre deux grandes gueules de Hollywood, celle quasi-masculine de Bette Davis, qui entend bien appuyer son autorité sur la crainte et un amour programmé, et celle plus doucereuse et chargée d'envie de gloire et d'honneur d'Errol Flynn. Loin d'être une chronique ennuyeuse des années élisabéthaines, ce merveilleux film d'aventures, énième réussite de Michael Curtiz, regorge de scènes passionnantes et de passion, de drames et de complots, de retournements, de colères inoubliables (la reine qui casse un à un les miroirs du palais), de morceaux de bravoures. La scène finale plus que toutes les autres, comptent parmi les plus belles jamais tournées par Curtiz.
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