Allez un blockbuster bien bourrin comme 90% des blockbusters d'aujourd'hui. Ça fait du bien de s'en faire un de temps à autre pour évacuer le peu de neurones qu'on a. Et quitte à choisir, autant en choisir un avec Brad Pitt, car autant avoir un acteur (peu habituel du genre d'ailleurs !!!) qui est une véritable montagne de charisme.
Le générique de début avait failli me tromper, laissant penser qu'on aurait un truc avec un fond intelligent. Mais la première scène avec la famille idéale américaine, ses 1,99 enfant, sa femme,
qui servira à que dalle par la suite si ce n'est à faire dégager un message machisme par l'utilisation qu'on fera de son personnage
, ainsi que sa belle machine à café m'a très vite "rassuré" à ce niveau-là.
Bon par la suite, on devine tous les rebondissements avec plusieurs dizaines de minutes d'avance. Le fond aussi, l'Amérique c'est formidable tout ça, tout ça, ben oui, c'est toujours eux qui sauvent le Monde, l'ONU c'est formidable tout ça, l'OMS c'est formidable tout ça... Enfin pas tout à fait pour le fond car en supplément, on aura aussi une bonne dose de machisme et une bonne dose de pro-israélien.
Brad Pitt, entouré d'acteurs inexistants, lui, joue le rôle, sans inspiration particulière, du type qui arrive à sauver le Monde à lui tout seul, tout ça tout ça, avec des tonnes de rebondissements qui croulent sous des tonnes d'invraisemblances,
mention spéciale à la séquence de l'explosion dans l'avion où comme par hasard les deux seuls survivants sont Brad Pitt et la soldate israélienne qu'il avait déjà sauvée auparavant.
C'est tellement bien bourrin, d'un fond limite nauséeux, et le pire sans le moindre second degré, rien de tout cela.
En fait, il y a qu'une seule scène que j'ai aimé parce qu'elle m'a fait rire (ce qui est, je pense, totalement involontaire de la part du film !!!) et peut-être aussi parce que c'est le seul rebondissement qui m'a un peu étonné en deux heures,
la mort du scientifique de Harvard qui se tue accidentellement avec son arme à feu en glissant.