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Caine78
6 843 abonnés
7 398 critiques
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3,0
Publiée le 3 octobre 2010
Bonne comédie. Patrice Leconte arrive à trouver des situations assez droles, avec une critique féroce et en même temps amusé des acteurs de boulevard, prêt à tout pour obtenir un rôle. L'ensemble est très agréable, relativement enlevé (bien que certains moments, notamment la fin, soit un peu lourds) et se regarde avec plaisir. Mais il faut tout de même le reconnaitre : Les Grands ducs n'existeraient quasiment pas sans les immenses prestations de trois monstres sacrés du cinéma francais : Jean-Pierre Marielle, hallucinant dans son rôle d'illuminé, Jean Rochefort, irrésistible dans son role de coureur, et l'immense Philippe Noiret, qui crève l'écran plus que jamais. Dans son registre, ce film est une assez jolie réussite du cinéma francais.
Une grosse farce sympathique où 3 de nos grands acteurs "historiques" s'éclatent autour d'une Catherine Jacob étincelante et hilarante. Hélas, comme souvent chez Leconte, il y a encore l'impression qu'il y avait mieux à faire niveau scénario...
Trois acteurs devenus has-been et fauchés parviennent à trouver des rôles dans une petite pièce de théâtre qui part en tournée en province. Mais le producteur, ruiné, veut absolument saboter la pièce pour toucher l'assurance. Il ignore qu'il se heurte à trois acteurs prêts à tout pour conserver leur rôle. Patrice Leconte signe avec "Les Grands Ducs" une excellente comédie qui rend hommage au métier de comédien dans toute sa splendeur et dans toute sa décadence. Bien sûr, le film ne serait rien sans ses trois interprètes principaux et il faut bien avouer que le scénario n'est qu'un prétexte pour retrouver Jean-Pierre Marielle, Philippe Noiret et Jean Rochefort dans des rôles irrésistibles où ils prennent un malin plaisir à cabotiner. Épaulé par Catherine Jacob, le trio fait des étincelles, servi par de superbes dialogues qui font mouche à chaque fois. Un régal.
Excellent Leconte qui compte un bon nombre de navet à son actif. Cette comédie nous entraîne avec un trio d'acteurs grandiose dans leur péripétie assez prenante.
le talent énorme de ces trois acteurs fait de ce film une référence du genre...c'est très très drôle de bout en bout et très intense dans le comique de situation...
Avec ce trio génial d'acteurs (et non ce trio d'acteurs géniaux, tant Rochefort, Noiret et Marielle composent à eux trois une sorte de méta-acteur, une hydre prodigieuse de la comédie française), on a eu le magnifique Que la fête commence, de Tavernier, et ça. La comparaison est douloureuse, la faute sans doute à un traitement caricatural des personnages - seul Marielle est crédible - et à d'épouvantables seconds rôles. Catherine Jacob est malheureusement égale à elle-même, et; plus surprenant, Michel Blanc est tellement mauvais qu'il semble pour une fois vraiment déprimé (pas déprimé-combatif à la Jean-Claude Dusse, déprimé-déprimé). Alors il y a des moments divertissants, et puis c'est un bonheur de voir les trois acteurs principaux... Mais si on n'est pas un inconditionnel, on peut éviter.
Une comédie sympathique qui tourne un peu à vide mais qui vaut surtout le coup d'œil pour le cabotinage du savoureux trio d'acteurs Marielle/Rochefort/Noiret.
sur la réalisation de P. Leconte, un vrai plaisir de retrouver trois grandes valeurs du cinéma français face au fameux numéro de C. Jacob. un divertissement d'assez bonne facture.
Mettez trois immenses acteurs sur une scène de théâtre, donnez-leur quelques répliques efficaces que Michel Audiard n'aurait pas reniées, un scénario solide sous la baguette de Patrice Leconte, et c'est parti ! George Cox (Jean-Pierre Marielle) se plaignant de ses voisins, se veut perspicace : "C'est le voisinage qui a détruit le civisme, les gens sont devenus mabouls !" Un peu plus tard, Eddie Carpentier (Jean Rochefort) succombant aux charmes Carla Milo (Catherine Jacob) : "Je ne déteste pas les femmes à lunettes sombres, ça leur donne un genre énigmatique, qu'il est assez agréable de profaner." Ou encore Victor Vialat (Philippe Noiret), truculent au restaurant : "À boire pour tout le monde, du cul, du nichon, des gâteaux !" Dans la même veine, qui pousserait les féministes de tous poils à demander l'interdiction du film, cette réplique délicieuse déclamée par Jean-Pierre Marielle pensif : "Il y a deux races de femmes, les frappées et les sournoises." Découvert en 2024, soit 28 ans après sa sortie, ce film est intemporel et n'a pas pris une ride. À (re)voir pour se délecter du jeu de ces acteurs exceptionnels.
Une comédie vaudevillesque foutrement efficace aux répliques cinglantes! Marielle, Noiret et Rochefort forment un trio d'anthologie et les seconds rôles ne sont pas en reste avec notamment un Michel Blanc mémorable dans un rôle de pingre acculé par les dettes, nuisible et vorace! Pour l'ambiance, Didier Lockwood frotte subtilement son violon et ponctue le film d'un jazz rétro que n'aurait pas renié un Grappelli, rien à redire, c'est extra! Il s'agit sans doute d'un des meilleurs films de Patrice Leconte! Bien meilleur que le triptyque des "Bronzés" à mon gout.
Grand film français! Réunir Noiret, Rochefort et Marielle dans le même film et ça donne quoi? Bah une tuerie! Ce film est hilarant et jai vraiment adoré les rebondissements etc Le trio est irréprochable et demeure tous très bons, mention spéciale à Marielle qui est génial et hilarant. Je vous conseille de vous jeter sur ce film il est excellent!
La sainte trinité des m’as-tu vu est en représentation perpétuelle, dans les taxis, les cars, les immeubles. Leurs adaptations aux lois du marché imposées par une absence de notériété fait chuter les prix en s'adaptant au réalisme d’une hierarchie faible toujours traquée par les impayés.
Fiévreux, hallucinés, ces tempéraments aux cabotinages princiers s’effondrent à deux pas de la scène dans un trac ruisselant. Leurs maladresses rebondissent sur une phrase toujours prête à entretenir la volonté de continuer.
« Place au jeunes, ça jamais »
Se valoriser subtilement par l’exigence sur des produits à la base foireux est une nécessité, une richesse intérieure positionnée au dessus d’une médiocrité quotidienne.
Savoir prendre sur soi en acceptant de néantiser encore davantage un rôle insignifiant est un équilibre sécurisant une maîtrise celle d’encaisser les psychologies d’un milieu déroutant.
L’orgueil est la cuirasse de cette science absurde ou l’on doit endosser toutes les peaux imposées par des metteurs en scènes aux portes de la démence.
Ces fausses tournées de pachas sont positives par une improvisation de groupe déclenchée subitement sur scène devant un public ravi inconscient de ces dérives stimulatrices.
Les comédiens libérés sur scène sont chatoyants, un jogging théâtral entretient les exubérances de leur métier ceci loin d’un déclin professionnel maintenu à distance par un déchaînement de groupe.
La petite crise de déprime de la jeune débutante est corrigée de manière magistrale par trois doux dingues en équilibre sur une folie douce, gommeuse d’ages et de bilans.
"Continue sinon tu n'auras que des regrets"
L’éternel train détourné chaque soir sur Guingamp prend des allures césariennes dans la bouche d’un orateur de boulevard. Des contusions multiples entraînent des quêtes improvisées, l’acteur gère sa continuité en demandant assistance à son bien le plus précieux : le public.
« Les grands ducs » transcendés par la lumière d'un discours dominé par l'esprit se déchaînent loin d’un arbre adoré des enfants : Le sapin.