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🎬 RENGER 📼
En adaptant le très controversé roman éponyme de Jim Thompson (publié en 1952), Michael Winterbottom change radicalement de registre et risque à coup sûr de se mettre du monde à dos.
The Killer Inside Me (2010) nous fait l'effet d'un électrochoc, plongé au coeur de l'Amérique profonde des années 50, dans un bled paumé, on fait la connaissance du shérif adjoint, qui, en apparence, apparaît tout ce qu'il y a de plus normal, mais à y regarder de plus près, Lou Ford s'avère être un terrifiant tueur psychopathe qui prend un malin plaisir à cogner les femmes. Traumatisme d'enfance, plaisirs sado-masochistes, sommes nous près à tout endurer par amour ? A travers une violence destructrice (le visage de Joyce Lakeland se décomposant sous l'effet des coups de Lou Ford !), Michael Winterbottom ne nous épargne rien. Scénario affuté, mise en scène efficace (avec une voix off maîtrisée), ajoutez à cela, une distribution exemplaire où Casey Affleck & Jessica Alba excellent !. Michael Winterbottom séduit et choc à la fois, âmes sensibles s'abstenir !!
Pour la petite anecdote, le roman de Jim Thompson a déjà connu une précédente adaptation, intitulée Ordure de flic (1976).
The Killer Inside Me (2010) nous fait l'effet d'un électrochoc, plongé au coeur de l'Amérique profonde des années 50, dans un bled paumé, on fait la connaissance du shérif adjoint, qui, en apparence, apparaît tout ce qu'il y a de plus normal, mais à y regarder de plus près, Lou Ford s'avère être un terrifiant tueur psychopathe qui prend un malin plaisir à cogner les femmes. Traumatisme d'enfance, plaisirs sado-masochistes, sommes nous près à tout endurer par amour ? A travers une violence destructrice (le visage de Joyce Lakeland se décomposant sous l'effet des coups de Lou Ford !), Michael Winterbottom ne nous épargne rien. Scénario affuté, mise en scène efficace (avec une voix off maîtrisée), ajoutez à cela, une distribution exemplaire où Casey Affleck & Jessica Alba excellent !. Michael Winterbottom séduit et choc à la fois, âmes sensibles s'abstenir !!
Pour la petite anecdote, le roman de Jim Thompson a déjà connu une précédente adaptation, intitulée Ordure de flic (1976).
Quel gâchis.Avec un synopsis pareil adapté d'un roman noir de Jim Thompson(dont on a pu voir les excellents "Série Noire","Coup de torchon","Les Arnaqueurs"...),on pouvait attendre monts et merveilles de "The Killer inside me".D'autant que le stakhanoviste Michael Winterbottom semblait avoir saisi les enjeux,et que choisir Casey Affleck pour incarner cet adjoint au shérif au visage angélique,tueur brutal en secret relevait de l'évidence.Dans la réalité,c'est tout autre chose.Le dit Affleck est mystérieux et inquiétant à souhait.Son comportement bipolaire et ses pulsions sadomasochistes sont en revanche expliquées d'une façon très scolaire.Et inutile de le cacher,on reste circonspect devant ces scènes qui s'étalent au-delà du supportable où Lou Ford frappe ses maîtresses comme un sourd(surtout quand il s'agit de Jessica Alba!).Pourquoi cette avalanche de voyeurisme et de scabreux?De la même sorte,Thompson critiquait les moeurs provinciaux de l'Amérique profonde des années 50,vivant dans le déni généralisé.Ici,il n'en reste que des stéréotypes à la pelle avec agents de loi taiseux,femmes soumises et propriétaires omnipotents.Le tout est aussi décousu qu'antipathique.
ffred
Depuis quelques années Michael Winterbottom est un réalisateur prolifique (trois films en un peu plus d'un an). Mais paradoxalement je n'ai vu que deux films de lui (le très beau et très dur Jude et Un cœur invaincu qui ne vaut que pour la prestation de Madame Pitt et encore...). Il parait que quantité ne rime pas toujours avec qualité. Ici le casting de choix était attirant, le thème aussi. Quelques jours après en être sorti perplexe, je peux dire finalement que ce Killer inside me est réussi. La mise en scène est très élégante, les images sont léchées. Techniquement tout est parfait, costumes, décors, maquillage, musique, photo...La reconstitution des 50' est bien rendue. On pense parfois à L.A. Confidential. Tout cela est bien sûr à l'opposé du propos et de la violence du film. Une grande noirceur enveloppée dans un bel écrin. Les scènes de meurtres, d'une violence inouïe et quasi insupportable, sont d'autant plus choquantes. Les réactions de la salle ne trompent pas. L'effet est saisissant. Dommage que quelques baissent de tension surtout au milieu du film viennent gâcher un peu l'ensemble. Mais pas trop. En opposition aussi le physique enfantin et angélique de l'acteur principal Casey Affleck et l'esprit psychopathe et meurtrier de son personnage. La performance est de taille alors que l'on a l'impression qu'il ne joue pas (sa voix est par contre assez horripilante). A ses côtés la belle Jessica Alba nous fait enfin étalage de son talent. On est loin des 4 fantastiques et autres navets qu'elle a tourné. Un rôle dur et marquant. L'insipide et déjà rafistolée Kate Hudson complète le trio infernal, mais on prend presque plaisir à la voir rouée de coups tellement elle est mauvaise. Pour le reste c'est un peu la crème des seconds rôles : Ned Beatty, Simon Baker, Tom Bower, Bill Pullman et l'excellent Elias Koteas. Avec toute cette violence faite aux femmes ici, cela peut sans doute paraitre mysogine et ne pas plaire à ces dames...Car sous des allures de film glamour et esthétisant, c'est la pire des noirceurs qui ressort. Un film sulfureux, choquant et parfaitement dérangeant. On est pas tous les jours bousculé comme cela au cinéma. Sans être un chef d'œuvre ce nouveau Michael Winterbottom peut faire date et restera au moins un temps dans les mémoires. Le film noir de l'été et peut être de l'année...
Un film tiède à en mourir, immanquablement plat et sans surprise(s). Difficile de s'intéresser pour ce polar plus que conventionnel, le réalisateur n'ayant visiblement aucune passion pour ses personnages, se contentant paresseusement d'additionner les situations téléphonées sans se soucier du moindre effort de mise en scène. Filmé sans grâce, encombré d'airs de country moins entraînants que proprement lassants à force de redite, The Killer Inside Me fleure bon le petit film indé-tendance à la mode texane, de ceux qui expédient vite fait, bien fait l'incontournable scène de fessée avant d'expliciter le pourquoi du comment dans le dernier quart d'heure ( pourquoi du comment dont on se fiche royalement puisque non seulement déjà annoncé dans le titre lui-même, mais aussi totalement sabordé par le traitement psychologisant du personnage ). Pour faire bref : ça ronfle, ça barbote et pratiquement rien ne décolle de cette soupe sans suspense ( Casey Affleck, peut-être ? ). S'oublie plutôt vite, au final.
Un très bon film noir avec un Casey Affleck inquiétant. Cette lente descente aux enfers et cette escalade vers la folie et la violence sont montrées avec une belle intensité. La clause de pudeur dans le contrat de Jessica Alba (par ailleurs excellente) est juste un peu énervante et nuit à la crédibilité du film.
vidalger
Après la bluette navrante de stupidité et de naïveté constituée par son précédent film "Un été italien", le réalisateur britannique (!) Michael Winterbottom nous bluffe avec un film noir américain parfaitement mené, bâti sur un scénario impeccable et joué par des acteurs très bien choisis. Casey Affleck, dans un rôle de gentil plouc texan et en même temps doté d'une complexité finement montrée dans son évolution vers une fatalité de serial killer, à la fois gendre idéal et criminel redoutable, constitue pour nous la révélation de ce film. La reconstitution tellement précise qu'on la soupçonne d'être parfois caricaturale, la musique, les seconds rôles participent tous à la réussite de ce thriller dont le suspense repose sur la réussite de l'enquête qui, peu à peu, se concentre sur ce coupable improbable. Un film noir sans effets spéciaux avec, c'est notre seul regret avec peut-être un final grand-guignolesque, un peu trop de complaisance dans des images particulièrement violentes et ma foi, inutiles.
Polar stylisé un brin poseur, cette adaptation d’un roman policier manque de rythme et de chair et pêche par un surjeu des acteurs, Casey Affleck manquant en outre d’épaisseur pour son personnage. Une demi-réussite.
Biensur Casey Affleck est démentiel en tueur mais le film pêche par son rythme mollasson ou son réalisateur prend comme toujours tout son temps quitte à perdre le spectateur en route. Et pourtant il y a une vraie volonté de s'enfoncer dans la noirceur et le film ose s'y engouffrer mais à un rythme vraiment trop lancinant.
Ce film est un vrai purge et ce du début à la fin!!!! Tiré d'un roman que je n'ai pas lu, et je pense qu'il est largement supérieur au film, on ressent plus l'influence de la série Dexter qu'autre chose (héros principal psycho, travaillant pour les forces de l'ordre, sa voix off comme narrateur des évènements)!
On se perd dans le scénario qui part dans tous les sens, certes certaines séquences vont directement choquer (sadismes, détournement de mineurs, meurtre sur mineur qui n'est pas montré, du sexe...), le film est trop long, il n'y a aucunes surprises, le casting en or est fade (casey est un digne d'un yakayo, jessica est pathétique même dans ses scènes de nues...).
Et j'ai pas envie d'argumenter le reste....
On se perd dans le scénario qui part dans tous les sens, certes certaines séquences vont directement choquer (sadismes, détournement de mineurs, meurtre sur mineur qui n'est pas montré, du sexe...), le film est trop long, il n'y a aucunes surprises, le casting en or est fade (casey est un digne d'un yakayo, jessica est pathétique même dans ses scènes de nues...).
Et j'ai pas envie d'argumenter le reste....
Ce killer inside me est un film déplaisant, détestable mêmequi suit le parcours d'un psycopathe pervers prenant plaisir à tabasser à mort les femmes. Si l'on supporte deux scènes de violence à la limite du supportable, on se demande si tant de complaisance dans la violence et le sordide n'est pas un peu vaine. Witterbottom présente un personnage monstrueux à la psyché perverti mais ne développe pas assez les raisons de ses troubles (sordide histoire incesto-masochiste par ailleurs. Des longueurs même si le côté exercice de style esthétiquement abouti n'est pas pour déplaire. Les acteurs eux relèvent le niveau et réussisssent à rendre le film intéressant malgré son aspect sordide et sophistiqué. Déjà Casey Affleck excelent et talentueux dans un rôle ambigu et difficile, ensuite Jessica Alba magnifime en victime masochiste sans oublier Kate Hudson méconnaissable et bouffie là ou on ne l'attendait pas. The killer inside me est une curiosité malsaine et radicale qui peut rebuter comme fasciner mais qui ne tombe pas dans dans le simple exercice de style pompeux et provocateur grâce à la qualité de l'interprétation.
Un film insolite dans l’œuvre de Michael Winterbottom, d’ordinaire plus nuancé et plus esthète. Un flic tueur psychopathe (magnifiquement joué par Casey Affleck, est le principal protagoniste de ce thriller psychologique. Les scènes de violence où le tueur exécute ses victimes féminines (dont la ravissante et sensuelle Jessica Alba) ont particulièrement marqué les esprits. Elles sont effectivement d’un réalisme aigu, la caméra s’attardant sur les visages et les corps roués de coups, mais ce réalisme est à mon sens justifié et ne prête pas à critique. Le malaise résultant chez moi de la vision de ce film vient en fait d’une étude insuffisante de la psychologie du tueur, les quelques scènes en flash back étant bien trop rares et rapides pour pouvoir justifier d’une façon psychanalytique les pulsions meurtrières du personnage. Il me semble bien que Winterbottom, s’aventurant sur un sentier qui n’est pas le sien, n’a pas pu assumer son projet initial et s’est pour cette raison égaré en chemin… même si des qualités certaines de mise en scène et d’interprétation doivent être soulignées.
Bon film bon casting avec une bonne adaptation de l'histoire vraie.
Ecrire maNon pas qu'il soit mauvais, ce polar noir réalisé par le prolifique Michael Winterbottom est très inégal. Du côté des réussites, il faut souligner la parfaite reconstitution d'un univers très 50's avec ses vieilles voitures, ses costumes et ses décors. Il faut aussi mettre en valeur un casting original et attrayant. Casey Affleck se révèle être un choix judicieux dans le rôle de l'antihéros Lou Ford, son visage de jeune premier tranchant avec la froideur de son personnage. Jessica Alba, dans un rôle difficile, est également remarquable, faisant oublier les nombreux navets auquel elle a prêté son image de bombasse. C'est dans ses seconds rôles que le film réserve ses meilleures surprises avec un particulier la présence au générique du toujours parfait Elias Koteas (Crash, Exotica) qui réussit à capter le spectateur lors de ses trop courtes apparitions. Le film réserve évidemment plusieurs scènes particulièrement cruelles où Lou en proie à ses démons devient un machiavélique tueur dépourvu d'états d'âme. Le problème, c'est que malgré ses qualités, le film s'avère ne pas être vraiment captivant. On ne saisit jamais totalement les intérêts du personnage principal, certains passages sont un peu longuets et suscitent l'ennui. Du coup, on se dit que le film, intéressant dans sa façon de faire entrer le spectateur dans la tête de son monstrueux héros, aurait pu être une vraie réussite sous le regard d'un autre réalisateur. Tel qu'il est, il reste un film noir sans âme, pas désagréable mais très oubliable.
En plus d'un scénario peu inspiré, je n'ai pas pu tenir au ton nonchalant du personnage de Casey Affleck insupportable au possible...
Lou prend goût à une violence qui transcende sa petite existence et le mène à accomplir le pire... La qualité du roman originel est en partie retrouvée dans cette adaptation qui repose énormément sur les épaules des acteurs et surtout celles de Casey Affleck. Il guide le film, fascine, et inquiète. Sans lui, le propos serait bien fade. La violence qui caractérise son personnage, qui révèle un talent, exacerbe un égo frustré, prend aux tripes dans deux scènes vraiment éprouvantes.
Il manque quand même un peu de noirceur, de temps pour que ce qui se passe dans la tête des personnages imprègne vraiment le film.
Un film tout de même réussi, vu le sujet, ça aurait pu être largement pire.
Il manque quand même un peu de noirceur, de temps pour que ce qui se passe dans la tête des personnages imprègne vraiment le film.
Un film tout de même réussi, vu le sujet, ça aurait pu être largement pire.
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