Avis : The Killer Inside Me - Page 4

Un parcours qui fait froid dans le dos et beaucoup de violence gratuite.

Un thriller laborieux dont on peine à arriver jusqu’au bout tant la réalisation est plate.

un seul mot : NUL... du n'importe quoi... desolant..

Casey Affleck démontre une fois de plus qu'il est bien meilleur acteur que son frère (Ben qui lui s'affirme de plus en plus en tant que réalisateur... Mais c'est une autre histoire). Un shérif adjoint propre et net sous tout rapport devient petit à petit sale et bizarre dans sa petite ville du texas. Le film part du principe connu qu'un tueur en série tue rarement au début et va en multipliant les meurtres au fil du temps par goût du crime et du sang. En accélérant ses crimes la communauté va devoir faire face en même temps au passé. Le seul défaut du film reste ce passé justement qui n'est que survolé et montré trop timidement (la fessée, les photos, flash-backs du viol) par des scénettes très courtes sans approfondir la psychologie du tueur. Mais l'ensemble est solide grâce à un scénario très bien écrit et aux relations (qui chagent petit à petit) qu'à le tueur avec ses proches. Un grand thriller qui sait, sans suspense, créer l'intérêt grâce à la psychologie du tueur mais aussi dans la description d'une petit ville enfermée sur ses petites idées préconçues.

Un très bon thriller polar avec une ambiance très fifties qui aurait même mérité d'être filmé en noir et blanc. Les dialogues sont extras avec des sous-entendus et des longs échanges que tout le monde n'aimera pas malheureusement! Moi j'ai vraiment adoré jusqu'aux derniers instants.

Brutal et pervers, indéniablement, ce film de Winterbottom est aussi à bien des égards sacrément bancal. L'enchaînement des actions et les rebondissements ne sont pas toujours limpides, voire franchement difficiles à justifier. Alors oui, Casey Affleck est plutôt à son affaire, on dégaine quelques atouts charme sans faire dans la caricature, et l'ambiance fifties est assez bien rendue. Mais il est quand même délicat de considérer la fin autrement que comme gâchée, dans un surcroît de violence et d'invraisemblance. Un peu dommage.

ce film est une allégorie de la folie humaine. Casey est effrayant .. et son histoire n'est finalement pas si loin de celle d'un Jean-Baptiste Grenouille ... âmes sensibles s'abstenir sur 2 scènes d'une violence telle que même la scène de l'instincteur d'Irrversible apparait comme un sketch dans Tyo Story 3 à coté ... et une fois de plus, le grand frère Ben prouve qu'il est un réalisateur de talent, avec des plans merveilleux, un sens du détail certain ... bref, malgré quelques passages difficiles (j'ai juste failli vomir, mais je suis une chochotte), ce film est une pure merveille.

Réalisation ennuyeuse..................................!

Winterbottom réussit un parfaite adaptation donnant à son film une empreinte particulière et marquée. Le choix du casting on ne peut plus judicieux, contribue hautement à la qualité du métrage. Casey Affleck confirme une fois de plus tout le talent qu’on avait pu déceler en lui dans ces précédents métrages (un quasi sans faute de jeu et d’interprétation). En outre il faut supporter et admettre cette violence d’un certain graphisme, en tout cas, montrer avec un savoir faire. On ressent les affres de polars tel que Red Rock West et la vague qui suivait et précédait à l’époque. C’est noir, ambitieux et risqué (tout le monde n’adhérera pas au traitement). Dès le générique le ton est donné, on s’envole ensuite vers une sorte de réalisation débridée flirtant avec une touche de « no » réalisme. Parfait dans sa tenue, The killer inside me flirt gentiment avec un plaisir coupable de voir agir le personnage de Casey Affleck et de l’aider à ce sortir de cet étrange mais agréable cercle vicieux de la mort.

American psycho égaré dans une petite bourgade US. Ça pourrait marcher si ce n'était pas si long, si lent, si complaisant et si prétentieux. Casey Affleck est remarquable, mais le film ne tient pas la route. Winterbottom était mieux à Guantanamo.

Rejet total. La mise en scène n'est pas à la hauteur de la violence, insoutenable. La compréhension de l'intrigue, au final, n'étant pas aisée, passer votre chemin.

Un thriller impressionnant par ses va-et-vient entre la placidité et la «gentillesse» de Casey Affleck et sa violence démentielle ; à lui tout seul, il étaye le film de façon magistrale, son visage poupin et ses regards meurtriers convenant parfaitement au jeu. Cela étant, tous les seconds rôles sont solides, à l’exception de Jessica Alba, dont ce n’est pas le visage qui est le plus expressif ! Sous l’histoire criminelle, apparaît une intéressante critique des fifties aux USA, dans les états du sud, et la reconstitution est techniquement brillante. Le rythme est enlevé, les ellipses, parfois un peu rapides, ne nuisent pas trop à la solidité de l’histoire. Un très bon film noir, très captivant, mais dont l’issue, c’est regrettable, est vraiment grand-guignolesque.

Un role assez démentiel (dans tous les sens du terme) pour Casey Affleck qui endosse brillamment le rôle de psychopate de service dans "the killer inside me". Il y est aussi glacial qu'un Ryan Gosling. Simon "the mentalist" Baker est aussi de la partie dans un rôle un peu secondaire. Le petit twist final est surtout la conclusion apocalyptique conclue parfaitement ce thriller dont il faut aussi souligner la BO bien adaptée. Attention une scéne spoiler: dans laquelle Jessica Alba sert de sac de frappe
est assez pénible à regarder.... Sinon un série noire située dans les années 50/60 (mais assez intemporelle) au dessus de la moyenne... 3.5 / 5

En adaptant le très controversé roman éponyme de Jim Thompson (publié en 1952), Michael Winterbottom change radicalement de registre et risque à coup sûr de se mettre du monde à dos.
The Killer Inside Me (2010) nous fait l'effet d'un électrochoc, plongé au coeur de l'Amérique profonde des années 50, dans un bled paumé, on fait la connaissance du shérif adjoint, qui, en apparence, apparaît tout ce qu'il y a de plus normal, mais à y regarder de plus près, Lou Ford s'avère être un terrifiant tueur psychopathe qui prend un malin plaisir à cogner les femmes. Traumatisme d'enfance, plaisirs sado-masochistes, sommes nous près à tout endurer par amour ? A travers une violence destructrice (le visage de Joyce Lakeland se décomposant sous l'effet des coups de Lou Ford !), Michael Winterbottom ne nous épargne rien. Scénario affuté, mise en scène efficace (avec une voix off maîtrisée), ajoutez à cela, une distribution exemplaire où Casey Affleck & Jessica Alba excellent !. Michael Winterbottom séduit et choc à la fois, âmes sensibles s'abstenir !!
Pour la petite anecdote, le roman de Jim Thompson a déjà connu une précédente adaptation, intitulée Ordure de flic (1976).

Quel gâchis.Avec un synopsis pareil adapté d'un roman noir de Jim Thompson(dont on a pu voir les excellents "Série Noire","Coup de torchon","Les Arnaqueurs"...),on pouvait attendre monts et merveilles de "The Killer inside me".D'autant que le stakhanoviste Michael Winterbottom semblait avoir saisi les enjeux,et que choisir Casey Affleck pour incarner cet adjoint au shérif au visage angélique,tueur brutal en secret relevait de l'évidence.Dans la réalité,c'est tout autre chose.Le dit Affleck est mystérieux et inquiétant à souhait.Son comportement bipolaire et ses pulsions sadomasochistes sont en revanche expliquées d'une façon très scolaire.Et inutile de le cacher,on reste circonspect devant ces scènes qui s'étalent au-delà du supportable où Lou Ford frappe ses maîtresses comme un sourd(surtout quand il s'agit de Jessica Alba!).Pourquoi cette avalanche de voyeurisme et de scabreux?De la même sorte,Thompson critiquait les moeurs provinciaux de l'Amérique profonde des années 50,vivant dans le déni généralisé.Ici,il n'en reste que des stéréotypes à la pelle avec agents de loi taiseux,femmes soumises et propriétaires omnipotents.Le tout est aussi décousu qu'antipathique.