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NammJones
109 abonnés
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1,0
Publiée le 12 novembre 2010
Ce film est une banalisation de la violence, de la laideur d'esprit, de la saleté et de la perversion. Il est tout simplement écoeurant du début à la fin. Malgré tout cela, on peut tout de même récompenser les acteurs, notamment Affleck et Hudson qui sont méconnaissables et qui arrivent à interpréter leur rôle d'une façon assez remarquable malgré ce scénario hors du commun. A éviter !!!
Je me suis pris une claque dans la gueule, très fidèle au livre "the killer inside me" est magnifiquement interpréter par casey affleck, j'avais peur que la personalité du héros soit édulcoré mais heureusement non. Lou Ford est un vrai pouri et un gros sadique, on éprouve du mépris pour ce personnage durant les deux heures et c'et un pari réusssit!
S'immerger dans l'esprit d'un tueur pour en connaître les noirceurs d'âme, et peut-être même les motivations profondes, s'inscrit sur le papier comme une expérience dont on ne doit pas sortir indemne. A ce titre, The killer inside me ne remplit qu'à demi le contrat. Sans doute ne suffit-il pas d'accompagner les faits et gestes du héros d'une voix off un peu trop narrative pour en sonder l'intime. Certes, le film ne manque pas de qualités. La principale étant de ne pas chercher l'analyse à tout prix. Lou aime faire souffrir les femmes. C'est plus fort que lui. Et pourtant rien en lui ne les déteste. Au contraire, même. Ce constat dérangeant représente le versant le plus intéressant de l'histoire. On ne sait pas vraiment ce qui anime Lou, le pourquoi du comment, et c'est tant mieux. En revanche, tout ce qui le lie de près ou de loin à la famille Conway ne présente pas vraiment d'intérêt. Aussi l'attention du spectateur varie selon qu'on s'intéresse à Lou ou au contexte vintage très 50's (avec jolies voitures et jolie lumière) consciencieusement reconstitué. Pour ne pas être réducteur, il faut cependant admettre que les ruptures de rythme, entre une certaine lenteur et quelques frénésies, le tout enveloppé d'une froideur tangible, réussissent à donner au film une ambiance lourde et poisseuse. Avec sa bouille d'enfant modèle des années 50, lisse et effrayante de placidité, Casey Affleck est parfait pour interpréter ce tueur aux troubles motivations. A ses côtés, la plastiquement superbe Jessica Alba est plutôt convaincante, de même que Kate Hudson en fiancée prête à tout comprendre. A noter également, le toujours excellent Elias Koteas et le revenant Bill Pullman dans une sympathique apparition. Au final, The killer inside me n'est ni raté ni réussi. Oscillant entre noirceur et reconstitution proprette, le film ne trouble que rarement... mais lorsqu'il trouble, trouble vraiment. La réussite de certaines scènes (toutes celles qui fouillent l'intimité de Lou et des femmes) laissent imaginer ce que le film aurait pu être.
Un film très étrange. Trop de violence gratuite, un très beau casting certes, une très belle photographie mais le reste ne suis pas... du moins le scénario est un peu trop bizarre. La pathologie du personnage centrale n'est je trouves pas assez traité et approfondie, c'est dommage.
"The Killer Inside Me" aurait pu être un très, très grand film. Visuellement très réussi, cette réalisation de Michael Winterbottom ne laissera sans aucun doute, aucun spectateur indifférent. Parfois très dur, certaines scènes sont relativement violentes, mais nécessaire à faire ressortir le côté violent et froid, en bref, la psychopathie du protagonniste au grand jour. Je n'ai pas lu l'ouvrage écrit de Jim Thompson, mais la chose qui m'a empêché d'aimer pleinement le film, est surement le manque d'une intrigue vraiment passionnante qui montre parfois ses limites. Quant à l'interprétation de Casey Affleck, elle est tout simplement excellente, il montre une autre facette de son immense talent, pour notre plus grand plaisir à tous.
Winterbottom signe un polar noir étouffant, profondément dérangeant vous diront les bonnes consciences. Pourtant ces questions existent. Il faut y faire face. Porté par un premier rôle taillé sur mesure, violence, sexe et mort sont les ingrédients d'un film dont on ne reste insensible, quelque soit son degré d'éclaircissement.
Un polar noir vraiment prenant. La mise en scène est inspirée, le scénario brillament écrit et l'ambiance du Texas des années 50 très bien restituée. Casey Affleck est épattant dans son rôle de psychopathe et ses expressions tranchent radicalement avec son visage d'éternel gamin. La violence, tant décriée, est effectivement présente mais totalement justifiée, et n'a rien à envier à certains films de Scorsese (par exemple) question brutalité. Un grand film du genre.
Je suis vraiment fan de Casey Affleck, et j'avoue qu'il joue magnifiquement bien ici, mais ce film m'a vraiment déçu. Je m'attendais à beaucoup mieux, à beaucoup plus de suspense. La réalisation est souvent lente et ennuyeuse, il n'y a pas assez de rebondissements, ou plutôt, il y a un décalage entre les scènes de violence qui sont extrèmement fortes et angoissantes, et le reste du film qui parait vraiment plat.
Ce film, c'est 10 minutes de scènes ultra-violentes (deux scènes, en fait), et 1h40 de thriller aussi palpitant qu'un épisode de Rex. En fin de compte, on parle beaucoup des scènes de violence, parce qu'il n'y a rien à dire sur le reste (si ce n'est l'utilisation abondante de flashbacks sexuels - toujours les mêmes, qui plus est- qui ne servent à rien). Donc, parlons des scènes de violence. Oui, c'est choquant. D'ailleurs, quand je vois des films de Tarantino interdits aux moins de 16 ans, et celui-ci seulement aux moins de 12... je me pose des questions. L'ultraviolence au cinéma, ça a déjà été traité plein de fois : Kubrick l'a fait, Kourtrajmé le fait toujours ("Stress" me rappelle un peu "Orange mécanique"). Tarantino la chorégraphie à merveille. Haneke la suggère, ne montre rien, et trouble pourtant profondément. Là, rien de tout celà. Gros plan sur la gueule d'Affleck, gros plan sur celle d'Alba qui se défigure un peu plus à chaque coup. Et puis c'est tout. Choquer pour choquer. Mise en scène = zéro. Le scénario est en plus franchement pas clair. Et les acteurs ne tirent pas le film vers le haut : Affleck est mono-expressif (avec un air vaguement taré quand il tabasse ses femmes), Alba se contente d'écarter les cuisses et de se prendre des beignes dans la gueule, etc... Une étoile pour la bande originale, un peu de country ne fait jamais de mal. Et ça aide à tenir jusqu'à la fin de ce film ennuyeux, mal filmé et mal joué.
Au coeur des 50's, on est face à méli-mélo de psychisme d'un "fou" interprété démentiellement par Casey Affleck. Le problème avec ce type de scénario, c'est que "inside us", on est vite embrouillé par cette ambiguït. A noter, une brutalité rare mais évidente...
Cette sombre histoire de vengeance et de meurtres dans l'Amérique profonde des années 50 (?) évoque de temps à autre l'esthétique de No Country ou de Dans la Brume Electrique, un cran nettement en dessous. Ce qu'on peut expliquer par la tendancieuse glorification du crime et par le caractère à la fois laborieux et prévisible de son scénario. Malgré tout, Casey Affleck, tout bonnement l'un des meilleurs acteurs américains de sa génération fait en sorte que la baraque ne s'effondre pas dès les premières minutes.
L'ultraviolence est un thème qui me fascine au cinéma, et ce film-ci traite la violence frontalement, ce qui évidemment m'a beaucoup plus. Je pense que la violence traitée de manière édulcorée ne peut la rendre que faussement palpable justement, et me paraît donc plus dangereuse. Ce film-ci s'adresse donc pour moi uniquement à des spectateurs avertis. Ces derniers ne trouveront malheureusement pas ici de sujets aussi approfondis. Le film se contente de survoler la brillante prestation de Casey Affleck. Le sadisme, le plaisir pris à faire du mal, à casser quelque chose ou quelqu'un sont finalement des notions à peine croquées. A l'image de la scène finale, très laide et à la musique de fin, très enjouée ; une forme de détachement nauséabonde semble émaner du film.
Sympa, sympa... On se dit quand même que ça aurait pu être mieux mais faut pas trop en demander. Winterbottom a l'air de prendre du plaisir à retranscrire à l'écran ces années fifties, un exercice de style bien maîtrisé, pour ça il n'y a pas de soucis... santiags, chapeaux de cowboys, Buick, Cadillac et autres merveilles motorisées, le tout teinté par de la country, un petit mélange plein de charme. Trop peut être même, l'ambiance du film est trop lisse, trop stylisée et personnellement je trouve que ça dénote un peu avec la folie meurtrière de Lou. Sinon Casey Affleck est irréprochable, il arrive à donner une dimension hors normes à la psychopathie de son personnage. Voilà, en gros le film est vraiment plaisant, on regrette parfois le côté monotone et modéré alloué à la réalisation (exception fait des scènes de cul) mais heureusement que Affleck est là pour arranger un peu ça...
Tout d'abord Jessica Alba ne peut pas s'empêcher de faire un film sans montrer ses fesses ... ce n'est pas pour nous déplaire, mais là les scènes de sexes sont beaucoup trop nombreuse à mon goût. Le rythme est lent, posé, le scénario complexe. Le tueur n'est pas aussi charismatique qu'il 'y parait, dommage, je m'attendais vraiment à mieux. Étant habitué aux films gores, celui çi ne m'a pas particulièrement dérangé, et c'est un peu ça le problème, si vous n'êtes pas susceptible à être choqué par des scènes plutôt malsaine, vous ne retirez rien du film ... Une histoire de tueur peu crédible au final. Bref: sans plus