Synopsis :
Une histoire d’amour entre un homme et une femme ; l’histoire d’un homme (Einar Wegener) qui apprend à s’aimer, pour qui, l’enveloppe physique ne reflète pas son âme. A travers son art, il va se découvrir et plonger dans ses peintures dans un nouveau voyage vers le « soi ».
Mais c’est aussi l’histoire d’une femme, Gerda Wegener, de son amour puis de sa haine, et enfin de sa rédemption dans la quête de son mari à éclore de sa chrysalide.
Réalisateur :
Tom Hooper aime, l’instant d’un film, mettre en lumière un personnage, ou plutôt devrais-je dire une personne, puisque ces dernières étaient bien en chair et en os. (On se souvient bien sûr du non moins célèbre Georges VI dans le Discours d’un roi).
Dans ce film, une fois encore il réussit à mettre en exergue un trait de personnalité (certains parleront de défauts, d’autres de mauvaises habitudes), et même faire naître une personne tant émotionnellement parlant que physiquement.
Mise en scène :
Soignée, c’est le seul mot qui me vient à l’esprit, le film est littéralement une peinture animée, la photographie est somptueuse. La retranscription de l’époque est très immersive, aucun plan n’est laissé au hasard des lumières, des ombres, une vraie leçon de cinéma.
Acteurs :
Eddie Redmayne : Une chose est sûre, il a un don particulier pour choisir des rôles particulièrement compliqués. Au fur et à mesure du film il laisse partir la part de masculinité de personnage et accueille non sans difficultés et sans doutes, Lili.
Alicia Vikander : L’aventure qu’elle vit dans ce film n’est pas si simple, être au tournant de sa vie professionnelle et dans le même temps faire prendre conscience à son mari de sa vraie personnalité, voilà un tourment dont il n’est pas simple de sortir indemne. Et pourtant, l’actrice nous prouve qu’il est possible de faire face à cette situation et d’en ressortir plus forte. Bien joué, Oscar amplement mérité !