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tony-76
1 095 abonnés
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2,0
Publiée le 23 janvier 2016
Adapté d'un roman paru en 2000, The Danish Girl raconte l'histoire d'un homme du nom de Einar qui, après avoir enfilé les collants d'une danseuse pour sa femme peintre qui avait besoin d'un modèle. Bien vite, il réalise qu'il n'est à l'aise en société que lorsqu'il se travestit en Lili, ce personnage qu'il a imaginé un soir pour accompagner sa femme à un bal sous le couvert de l'anonymat. Les gens qui côtoient Lili ne se doutent pas qu'il s'agit bien d'un homme qui se cache derrière cette perruque et ce maquillage. Bien que la transformation d'Eddie Redmayne est assez bluffante,spoiler: la forme de son visage reste la même et sa voix plus aiguë. Alicia Vikander livre une performance transcendante. On ne peut la quitter des yeux que tellement elle est sublime. Le drame dont est victime cet homme arrive à un point, à toucher le public. spoiler: La relation que ce dernier entretient avec sa femme, qui, même si elle ne peut plus l'aimer comme jadis, reste à ses côtés dans les moments les plus pénibles, est aussi touchante. Il faut mentionner la qualité de la direction photo et artistique de la production. Les décors ainsi que les costumes qui s'avèrent respectables et bien retranscrit dans années 30. Sinon, The Danish Girl est un biopic qui m'a dérangé comme pour Une nouvelle amie de Ozon dans lequel Romain Duris se travestit en femme, après le décès de sa femme.
C'est une oeuvre remarquable contant une histoire bouleversante. Je ne comprends pas les quelques (très peu heureusement) internautes qui ont très mal noté ce film. Je les plains de ne pas avoir adhéré à ce film, de ne pas avoir été émus et bouleversés par ce film.
Voici un film de bonne facture, très classique dans sa réalisation, sans fulgurances mais faisant preuve de beaucoup de maîtrise. Un film « à Oscars » comme on aime à le dire, car sensé permettre au talentueux Eddie Redmayne de renouveler sa performance remarquée de l’an dernier avec Une merveilleuse histoire du temps. Il faut bien reconnaître que son interprétation d’Einar Wegener (la future Lili Elbe) est d’un très haut niveau, et moi-même qui ne suis pas spécialement touché par son jeu d’acteur habituellement, je dois admettre qu’il mérite tout le bien qu’on pense de lui. Et pourtant cette performance, peut-être meilleure que celle de l’année dernière, ne lui permettra pas de remporter un oscar, contrairement à celle d’Alicia Vikander, nommée à celui de la meilleure actrice dans un second rôle (elle vient d’ailleurs de le remporter au moment ou j’écris ces lignes). De manière générale, tous les acteurs sont très bons dans ce film, signe d’une direction de qualité de la par de Tom Hooper. L’histoire de The Danish Girl est centrée sur la problématique transgenre du changement de sexe, Lili Elbe étant la première personne au monde à recevoir ce genre d’opération. Tout l’enjeu de ce long métrage est donc de retranscrire l’émotion d’un personnage tiraillé par une double identité : qui de son corps ou de son être intérieur le définie-t-il réellement ? De ce point de vue on pourrait reprocher au film de verser un peu trop dans le pathos. À titre personnel, je lui trouve également quelques longueurs, un léger problème de rythme, et un côté un petit peu fade dans l’ensemble, malgré une esthétique maîtrisée et une dramaturgie aboutie. 15/20
Danish Girl est un beau film. La réalisation est très léchée, très esthétique. Les acteurs sont bons, surtout Eddie Redmayne, même si je dois avouer que vers la fin du film ses sourires commencent à lasser. Bémol classique : quelques moments un peu cucu vers la fin. Mais globalement, c'est plutôt bon.
belles images acteurs sensationnels mais rythme trop lent et ça devient vite ennuyeux dommage et je n'ai ressenti aucune empathie pour ce personnage Lili que je trouve très égoïste il ne pense qu'à lui mais sa femme il s'en fiche
Beaux effets visuels, mais aucun vécu chez le personnage, tout répose sur l'interprétation du protagoniste. Jamais crédibile, scènes longues et ennuyeuse, sauf que le temps de l'histoire va trop vite et l'évolution socio-psychologique n'est pas raconté, comme si tout était naturel. Le pire du cinéma Anglais, ça aurait pu etre filmé il y a 20-30 ans. Les scenes initiales dans l'atelier se sauvent.
Je sors de la séance déçue. J'attendais beaucoup de ce film, peut être trop. La photo est très belle certes, mais j'attendais une histoire plus accès sur la morale de l'époque et les médecins qui n'aidaient absolument pas les personnes transgenre bien au contraire. Le film effleure seulement ce côté et donne la part belle au romantisme, trop à mon goût, trop fleur bleue. Choix du réalisateur ... Le jeu des acteurs est lui très bon. Dans tous les cas, allez voir ce film. Ce sujet encore tabou dans nos sociétés à le mérite de parler des trans et j'espère que cela fera évoluer dans le bon sens et aidera certaine personne a mieux connaître ce trouble. Le film reste plus "abordable" que l'excellent Tangerine.
La nouvelle performance médicale d'Eddie Redmayne est avancée - dans les temps pour le grand show "Oscar" (vers un doublé, après "The Theory of Everything" en 2015 ?). Le physique longiligne du Britannique, son début de carrière dans le mannequinat, suivi du rôle shakespearien de Viola (là, une femme qui passera pour "Césario"), quelques rôles "étranges" à suivre, tout cela participe de l'évidence de sa distribution en "Einar"/"Lili"....Homosexuel refoulé, travesti jouant toute la gamme de l'ambiguïté spoiler: (ainsi, quand il s'habille en garçon très efféminé, on peut croire que c'est en réalité une lesbienne !) , mais toujours très attaché à son épouse Gerda (Alice Vikander), qui,spoiler: peintre de talent, révèle "Lili", en la prenant comme modèle : un rôle à personnalité double fort séduisant pour un acteur ! Mais ce linéaire "The Danish Girl" (1 h 30 de "maturation" psychologique - "quand vais-je me décider à franchir le pas" ? - et 30 minutes de "marche technique vers le transsexualisme") se visionne sans enthousiasme, et même sans intérêt. Du tout. Un livre d'images (joliment filmé, jolis costumes) plat et froid (en dépit de la touche "sirop", appuyée en permanence).
Ce qui est fabuleux dans ce film c’est qu’il se torche en moins de 5 minutes, car au delà d’être un étendard de la cause transgenre "The Danish Girl" a pour ambition de raconter une histoire d’amour entre Eignar/Lili et Gerda, et force est de constater qu’on nous la bafoue complètement en les expédiant au plumard, il n’y a aucune passion là dedans, ça me rappelle le traitement de "Serena" avec Lawrence et Cooper. Les ambiguïtés sont trop confuses, partant d’un jeu pour en devenir du mimétisme (quid de son passé ? (à part l’anecdote de Schoenaerts qui tombe un peu comme un cheveux sur la soupe), le jeu de Redmayne est agaçant au possible, soupirant ses répliques avec son sourire figé (même expression durant tout le film, enfin quand il ne chiale pas), celui de Vikander est peu mieux car son personnage décrypte un tantinet la vulnérabilité de celui de son comparse, mais il va vite se retrouver englué dans cette soupe de bons sentiments. C’est en quelque sorte une adaptation de Tellement Vrai au cinéma dans le Danemark des années 30, du piano tire-larmes tout du long avec toujours ce côté prévisible dans les idées posées sur la table, et puis c’est ennuyeux surtout ... la seconde moitié du film est interminable, et à partir du moment où j’avais envie de gifler Redmayne à chacune de ses apparitions l’empathie ne peut être présente, impossible. Et puis la fin fait tellement *allez reprend ton mouchoir !* que là s’en était trop. En gros on veut nous faire connaitre et adhérer une histoire rendue fausse par tous les pores, c’est sur-lissé, sans sentiments, sans pureté, sans subtilité, bref insupportable.
La vraie star de ce film est Alicia Vikander, incroyable dans le rôle de cette femme qui voit disparaître son mari. Eddie Redmayne est très bon mais peut être qu'il cherche un peu trop à "jouer la femme"...bizarre à expliquer mais c'est pas toujours naturel. Un peu comme Joaquin Phoenix dans The Master, un jeu tellement extrême que ça sonne pas toujours juste alors que l'acteur est "immense" !