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marc sillard
8 abonnés
163 critiques
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2,0
Publiée le 27 juin 2024
J'ai vu cela pour Jane Fonda. Pas besoin de reconnaissance faciale ou de test génétique pour savoir qu'elle est la fille d'Henry. Ce qui lui a manqué peut-être dans sa carrière c'est le sens du discernement, dans le choix de ses films ... ou de ses maris. Elle n'est pas la seule. C'est mon troisième film commenté ici avec elle comme actrice, après "les félins" avec Delon et "la poursuite impitoyable" avec Brando. Elle pouvait déjà mieux faire, mais avec "cat ballou" houahou. C'est un western, à la fois classique, dramatique, parodique, et musical. Lee Marvin, l'inoubliable Liberty Valance de John Ford, fait ici le clown alcoolique mais quand même bon tireur. Nat King Cole, raide comme un piquet, nous chante ses chansonnettes sur fond de sierras. Il n'y a pas de scénario, ou alors c'est débile. Quant à Jane c'est une belle fille, bien plantée, sportive, expressive. La meilleure scène c'est celle où elle danse façon country, virevoltant d'un partenaire à l'autre, légère et souriante. On souffre pour elle de la voir courtisée par deux gigolos insignifiants. Jane est toujours de ce monde. Je ne sais pas ce qui occupe le plus ses souvenirs : le cinéma, le Vietnam, l'aérobic ? Je dirais plutôt les questions familiales. En tout cas pas "cat ballou" ...
L'excellente prestation de Jane Fonda, belle à crever, constitue le seul point positif de ce film. Les autres acteurs jouent comme des pieds. Même Lee Marvin déçoit : il surjoue comme ce n'est pas permis. Le scénario est bâclé et les enchaînements laborieux, voire inexistants. Les intermèdes musicaux viennent à intervalles réguliers casser le rythme, qui n'avait déjà pas besoin de ça...
Un western assez banal,un gros nanar avec malgré tout une distribution 5 étoiles avec jane fonda,lee marvin qui cachetonne un maximum et qui n arrive pas a sauver ce film. On s ennuie énormément, certaines scènes prete à sourire ce qui témoigne d un véritable ratage pour ma part
« Cat Ballou » a les caractéristiques d’une comédie Walt Disney des années 60 qui ne s’assumerait pas. Le film est présenté comme un western comique américain que l’on pourrait rebaptiser « Cata Balourde » tant c’est catastrophique et balourd dans le genre. C’est long à démarrer. Rien n’est drôle ; la majeure partie des situations voulues comiques tombent à plat. La scène de bagarre au dancing est nulle. Et c’est deux chanteurs, Nat King Cole et Stubby Kaye qui tout le long du film surligne inutilement l’histoire (à la Walt Disney). Jane Fonda, qui est délicieuse, n’a pas la niaque d’une Calamity Jane. Lee Marvin, qui cabotine, est irrésistible. Je me suis franchement ennuyé jusqu’au final assez prévisible. Surtout fuyez la version française. Cependant, quelques années plus tard, Elliot Silverstein réalisera le très bon et très sérieux « Un homme nommé cheval ». Retrouvez mon amour du Far West dans le roman WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU - Eds VERONE - TOME 1.
Ce western parodique avec la très charmante Jane Fonda dans le rôle-titre est plus connu pour le double-rôle de Lee Marvin dont le cabotinage lui valu d’ailleurs un Oscar. Jubilatoires pour les uns, affligeantes pour les autres, les "fameuses" aventures de Catherine "Cat" Ballou sont notamment narrées en chansons, tout au long du film, par Nat King Cole et Studdy Kaye. Personnellement, à part une VF aux accents farfelus, j’ai adhéré.
Une curiosité! Un western humoristique,plutôt féministe,antiraciste et musical des années soixante.Jane Fonda, craquante à souhait,ne s'en laisse pas compter par la gente masculine pas toujours très virile ni machiste au demeurant. Lee Marvin, dans un double rôle, en fait des tonnes(il a d'ailleurs obtenu un oscar pour son interprétation). Quelques belles bagarres et, cerise sur le gâteau, des apartés musicaux de deux "troubadours" dont excusez du peu Nat King Cole en personne à quelques mois de sa disparition. Rien de vraiment transcendant mais distrayant.
« Mmhhh ... le film « Cat Ballou » est un western comique, décalé et assez enjoué. Catherine Ballou jouée par la pétillante Jane Fonda, est une jeune institutrice qui vient d’emménager dans une ville de Wilf City pour rejoindre son père. En arrivant, elle fait connaissance Clay Boone, un jeune voleur de chevaux, avec lequel elle se lie d’amitié. Les retrouvailles avec son père seront de courte durée car il se fait assassiner pour qu’il cède son ranch familial. Pour se venger, elle sollicite de l’aide de Clay Boone, de ses amis et du tireur d’élite le plus réputé de l’Ouest, Kid Shellen ... Alors, en la voici transformée en Calamity Jane, bien décidée à protéger le ranch familiale avec une bonne troupe : un jeune indien, un professionnel de la gâchette alcoolique, un hors-la-loi et un voleur déguisé en curé ! Dans la veine des cartoons en plus ... Mmhhh, ce film est amusant, bien rythmé avec un ton bien léger ... L’acteur Lee Marvin dans le rôle de l’ivrogne avéré, un tireur professionnel, est drôle ! Il a sa manière d chevaucher et de garder l’équilibre sur le cheval qui semble être obligé à s’adapter à lui pour qu’il garde une bonne position ! Il est attachant ... Ses acrobaties sont folles, drôles et même époustouflantes ! Voilà, enfin, le film « Cat Ballou » est drôle, rafraîchissant... c’est sympa ! Pas mal, mmhhh ... »
C'est un film de 1965, Cat Ballou est un fermier qui ne veut pas vendre sa terre à des méchants entrepreneurs, le scénario classique du western. Sa fille intervient, une belle blonde, Jane Fonda, c'est elle même qui a traduit en français et les autres interprètes ont recopiés son accent, ce qui donne au film un aspect bizarre, toutes les personnes ont des accents étrangers. Le film reste moyen et prévisible, un humour grinçant très mitigé.
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2,5
Publiée le 13 juin 2015
Agè aujourd'hui de 87 ans, le rèalisateur Elliot Silverstein est surtout connu pour sa carrière de tèlèvision! En 1965, il parvient à rèunir Jane Fonda et Lee Marvin pour ce curieux "Cat Ballou" qui est surtout restè dans les mèmoires pour avoir offert un Oscar du meilleur acteur à Marvin! On y voit aussi le chanteur noir Nat King Cole (l'un des plus grands crooners de tous les temps) qui devait mourir peu de temps après le tournage! Nat King Cole et Stubby Kaye incarnent ici deux musiciens ambulants qui chantent une vieille balade de l'Ouest! Cette parodie du western illustre chacun des couplets de la balade avec cette Catherine « Cat » Ballou qui a terminè ses ètudes d'institutrice et qui rentre au ranch paternel! Mais là, son père est menacè par des mèchants. « Cat Ballou » va alors se transformer en chef de bande! Jolie rôle pour une Fonda de 27 ans qui se dèfend comme une diablesse, ènergique et rayonnante! Nous sommes dans la chanson de geste, joliment illustrèe par de très beaux paysages du Wyoming! Mais le panache du film revient quand même à la double composition de Marvin, sombre tueur à gages au nez d'argent et vieil ivrogne èchevelè attachant! Mais de là à lui refiler l'Oscar du meilleur acteur 1965 ? Car sa double composition tient plus à un joyeux festival de cabotinage qu'à THE performance (souvenons nous du Marvin de "The Killers" ou de "Point Blank"). En attendant chantons : « Cat Ballou » , « Cat Ballou » , « Cat Ballouuuu », elle mord, elle griffe, elle vous rend fou! V.F à èviter...
Ce western complétement délirant mais jubilatoire avec une Jane Fonda époustouflante de charme, de beauté et de talent est un petit bijou de cinéma. C'est bien rythmé, léger et burlesque, les épisodes étant ponctués par des chansonnettes de Nat King Cole et son banjo.. Quant à Lee Marvin suivant son humeur on trouvera qu'il en fait trop ou qu'il est simplement génial.
Que dire de ce nanar qui m'était jusqu'alors inconnu? Pas grand chose! Lee Marvin trouve ici son plus mauvais rôle avec des singeries qui atteignent des sommets de ridicule, l'histoire est inintéressante au possible, et les gags déjà vu trente mille fois. Et comme si tout cela ne suffisait pas, on nous offre une VF bien pourrie comme il faut, avec un mélange d'accent québécois et anglais absolument consternant. Bien d'autres choses aussi surprenantes qu'indigentes apparaissent dans ce "film", mais je ne pense pas que les mentionner en vaille la peine. Un western à oublier.
Doté d'une réputation incroyable aux Etats-Unis, « Cat Ballou » s'avère avant tout un plaisant divertissement, dynamique et joliment réalisé. Western et comédie font rarement bon ménage : c'est plutôt le cas ici, même si le second l'emporte en définitive largement sur le premier. Cette volonté de ne presque jamais se prendre au sérieux, d'offrir un ton inhabituel à un genre plutôt solennel est agréable à voir, d'autant que certaines situations sont vraiment drôles et les scènes d'action rondement menées. Après, soyons honnêtes : cela n'a rien d'un modèle de subtilité, de finesse et d'analyse psychologique, mais l'œuvre n'en a par ailleurs jamais la prétention. Le tout porté par quelques idées : la narration assurée en chansons par le grand Nat King Cole, ou encore cet incroyable personnage de poivrot tireur d'élite, joué par un Lee Marvin en forme olympique. Et puis il y a Jane Fonda, charismatique et ultra-sexy juste avant sa grande période « féministe », alors... Bref, pas du grand art, mais un western enjoué et surprenant : on aurait tort de s'en priver.
Cat Ballou, de Elliot Silverstein, est un western comique présentant la ravissante Jane Fonda dans le rôle d'une institutrice ravagée par la mort de son père et qui décide, du coup, de se rebeller contre le système en organisant un braquage. Accompagnée d'une équipe farfelue (un jeune indien, un pro de la gâchette alcoolique, un hors-la-loi totalement fou d'elle et un homme bien trop souvent déguisé en curé), la blonde aux yeux bleus devra, entre quelques coupures joliment chantées, retrousser ses manches et déjouer le diktat d'un avenir tout tracé.
Western méconnu qui entre pourtant dans les tops de l'American Film Institute, "Cat Ballou" possède de nombreux atouts que son metteur en scène exploita avec beaucoup d'efficacité. Tout commence pourtant avec une décision des plus simples : Placer une femme dans le rôle titre. Fait rarissime à une époque où John Wayne est encore dans toutes les mémoires et où Clint Eastwood monte en flèche, cet élément ajoute une légèreté manifeste qui d'ordinaire ne colle pas avec cet univers mais qui, pour une fois, séduit et envoûte. On retrouve ainsi la sublime Jane Fonda pour interpréter cette jeune institutrice qui va, par la force des choses, se retrouver mêler à des affaires de grand banditisme. Rayonnante dans son rôle, l'héritière de cher Henry apporte l'attachement nécessaire à l'enracinement du public dans le récit. A ses côtés on découvre plusieurs acolytes à l'humour palpables parmi lesquels l'oscarisé Lee Marvin ou encore le fougueux Michael Cahan. C'est ensemble et accompagné encore de quelques déjantés dans leur genre, que cette troupe de braqueurs improvisés nous emmèneront dans des péripéties peu tendues mais toujours riches de sourires et de surprises. La mise en scène quant à elle parvient à surprendre à maintes reprises et s'offre même le luxe de rythmer le long-métrage par quelques savantes introductions musicales aux airs justes et bien dosés. Au final, "Cat Ballou" n'est certes pas le western auquel on pouvait s'attendre mais est bien plus. Mixant habilement plusieurs styles, Elliot Silverstein imprime un élément des plus atypiques dans l'histoire de l'Ouest américain. Divertissent et diablement sympathique, "Cat Ballou" n'a pas finit de faire parler d'elle.