Quelques très très belles scènes : le lavage des pieds, la dispute des parents, les pleurs du prêtre, le baiser dans le cou ... Et a cote des défauts vite oublies.
Pas loin du chef d'oeuvre ! Hyper juste; magnifiquement joué par chacun des acteurs (grande performance) Emotion sous perfusion. Musiques splendides. Bravo, bravo !
Un film tourmenté, émouvant avec une pléiade d'acteur remarquable, à découvrir dés le 04 aout. Mention spéciale à Clara Augarde, que l'on reverra certainement à l'écran. Une soirée toute en émotion lors de l'avant première le 26 juillet à Brive en présence de la jeune réalisatrice Katell Quillérvéré, bravo mademoiselle ...
Un Poison Violent est un premier film, et ça se voit. Mais malgré ses quelques maladresses, ce film dépeint avec une grande justesse l'adolescence face au carcan religieux. De très belles scènes poignantes, comme la chanson à la guitare, ou bien celle de l'enterrement qui est à la fois amusante et terriblement touchante. La fin, que beaucoup ont visiblement eu du mal à comprendre, est aussi très jolie, et tout à fait dans le ton du film, on est heureux d'y voir le personnage déployant ses ailes. Clara Augarde y est bluffante, alors qu'il s'agit de son premier rôle. Un vrai beau premier film emplit de tendresse et sincérité.
Film distingué par le prestigieux prix Jean-Vigo 2010 et que j'ai eu le plaisir de découvrir en avant-première le 17 juillet à Bénodet (29).
On souhaite une longue et riche carrière à cette jeune réalisatrice de 30 ans, Katell QUILLEVERE, bourrée de talent. Elle présente ici, avec "un poison violent", son premier long métrage. Ce regard d'une jeune adulte sur l'adolescence, pas si lointaine, est empreint d'une grande sensibilité et accompagné par de très belles musiques.
Les premiers émois amoureux alors même qu'elle s'interroge sur sa foi et qu'elle est confrontée à la séparation de ses parents sont magnifiquement servis par une jeune interprète, Anna dans le film. Le grandiose Michel Galabru, avec son côté grivois et sa malice, donne de la gaieté à chacune de ses apparitions. On aime à retrouver une Lio posée, avec de la retenue, qui porte tout le poids de la séparation en cours avec son mari alors qu'elle habite chez sa belle-famille et que sa fille est en train de lui échapper pour un charmant jeune premier.
Tous sont confrontés à cette difficulté, à ce douloureux choix de franchir ou pas une étape, avec toute l'hésitation préalable et les conséquences qui en découlent que l'on a tant de mal à imaginer. Même le curé du village se trouve dans cette difficulté, avant une partie de foot qui lui est proposée, ou après la confession de Lio ...
Courrez voir ce film, d'abord pour la sensibilité et ce regard frais qu'il apporte, et par ailleurs pour faire connaître cette jeune cinéaste talentueuse qui prépare déjà son second long métrage "Suzanne".