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Jibse
2 abonnés
22 critiques
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0,5
Publiée le 4 juin 2011
Ce film sonne constamment faux. C'est une mauvaise imitation d'un film d'auteur, avec une prétention de connaître la vie qui prend des expressions convenues, et parfois ridicules comme faire péter un grand-père en présence de sa petite fille.
Cette promenade dans la Bretagne catholique profonde, dans l'intimité d'une famille en pleine implosion, n'a eu que peu d'effet hormis peut être un profond ennui.
La petite Anna (Clara Augarde) a bien le charme de l'adolescente qui découvre ses démons au moment de sa Confirmation Catholique (son corps, l'amour, la sensualité, le monde adulte, la séparation); Lio est saisissante dans son rôle de femme meurtrie, un curé italien assez neutre... Seul, le personnage de Galabru (papi sur la fin, louphoque et avec une vigueur masculine toujours présente, voire gênante), est une bonne satisfaction de cette distribution.
mention spéciale à l'épitaphe d'Anna au chevet de son Papi.
Le déroulé de l'intrigue est attendu, le rythme d'une lenteur assommante, les plans parfois très pastoraux (très belles photos dans les Monts d'Arrhée ou en bord de mer à Kerlouan) tournent parfois au désastre avec des vues surprenantes sur une belle campagne et... une 4 voie!
La musique pourtant d'un musicien que je chérie (Olivier Mellano) est d'un conventionnel irritant (notamment ce final avec "I'm a Creep" de Radiohead chanté par un choeur).
Sous une critique non couverte de la religion Catholique, le propos de Katell Quillévéré a malheureusement déjà été mainte fois débattu et on a l'impression de voir un reportage critique sur une société en voie d'extinction.
un film qui fait du bien !!! surtout face au navets français et aux tartes à la crème américaines qui l'ont précédés et qui suivront sans doute... j'adore la magnifique scène de la cathédrale, du foot et tous les adolescents du film qui sont toujours justes. bravo !
Très joli premier film sur l'initiation d'une jeune fille coincée entre la religion et l'expression de ses premiers émois... Délicatesse et violence en même temps, poids de l'église et violence du corps.. Très belle interprétation de tous les comédiens, avec un impayable papy pervers interprété par Michel Galabru qui en vieillissant obtient des rôles à sa mesure... Je conseille vivement de faire un tour du côté de ce poison violent.
Assez belle surprise. La jeune Anna est aux prises avec de nombreux doutes : elle doit passer sa Confirmation mais ne sait pas si elle a la foi, ses parents sont en train de se séparer, elle a peu confiance en son corps, son grand-père est très vieux... Kattel Quillévéré capte chez ses personnages, le vivant, le naturel qui donne un rendu très spontané. L'intimité des êtres est mise en valeur de façon très touchante et pudique. On a l'impression, et en ça elle tient parfaitement son drame, que des catastrophes vont sans cesse se produire. La BO est magnifique, des scènes de grâce ici et là rendent « Un poison violent » charmant (le personnage du jeune Pierre amoureux d'Anna), d'autres terrifiants (le discours du grand prêtre qui dénonce la chair lors de la cérémonie de Confirmation ). Les moins : la scène de son corps avec son grand-père est juste malvenue : une provoc habillée en amour absolument inutile. Dommage aussi, certaines mises en lumières qui aboutissent à des impasses ici et là comme si elle avait bâclé son travail : le personnage du prêtre est survolé, la fin un peu hachée, en bref l'escalade dramatique chute brutalement sans raison valable La tension propre des neuf dixième du film s'évaporent brutalement dans une fin concise.
voir Galabru vilipender un Curé est tout a fait jouissif, d'ailleurs le film à ce petit quelque chose de subversif. Plaisir de la Chair et pratique kato ne font pas bon ménage, n'est-ce pas Miche (Onfray!)l. Désservi par de bon acteurs, ce n'est pas un petit film mais un grand film! et toc
Que de maladresses et de déjà-vu mais pourquoi s'en priver quand la critique se panne devant ce court métrage à rallonge qui n'a pas grand chose à raconter ni à défendre. Image molle du chef opérateur, montage peu incisif et toujours apportant la réponse à la question alors qu'il faudrait faire subsister ces interrogations, comédiens en peine si ce n'est la fraîcheur des jeunes adolescents, mise en scène inexistantes, des points de vus qui s'effondrent au fur et à mesures des coupes. Une histoire mainte fois raconté et dont la réalisatrice n'apporte rien dans ni dans la forme ni dans le fond. Pourtant quel sujet ouvert, surtout de nos jours, pour proposer de nouveaux émois, pour confronter son personnage au monde qui l'entoure plutôt que de l'enfermer si facilement dans sa province. En somme, un film à l'image de son personnage principale, à la recherche de repères et de maturité.
Film mensonge. Sujet maintes fois traité depuis le Noir&Blanc ce plat métrage n'innove rien. Il se lance parfois pour finir toujours par ne pas oser. Pire, il offre voyeurisme (entre autres : fou le nombre de personnes désireuses d'observer les adolescents par le trou de la serrure) d'autant assumable qu'il a le crédit de l'étude sociale (ce qui passe d'autant mieux en cette période de reality shows divers). Certains passages sont vraiment "douteux", malsains et entrent dans ce cadre sulfureux qui n'assume rien. Le très mauvais traitement (superficiel) des éventuels mécanismes et ressorts de cette période de la vie sont très mal abordés et datent plus de ceux des années 70. L'éventuelle gaucherie d'un premier baiser par exemple se fait ici, en fait, pataud car bien mal interprété notamment. Les personnages sont à peine brossés, les acteurs bien fades. Le tout est d'une lenteur injustifiée. Quant à la fameuse charge contre certains aspects du catholicisme, sujet de mon intérêt pour ce film... Je me demande bien sincèrement où, comment, certains la voit. Par contre je trouve l'affiche assez belle.
Autrement plus palpitant que "La Religieuse" pour ce qui est de montrer le cérémonial ! Il s'agit aussi d'une ado qui se sent étouffer. Alors, vrai que ce n'est pas adapté de Diderot ! Pourtant, Katell Quillévéré, se délivre aussi de ses tiraillements de jeunesse, comme Guillaume Nicloux... Ce qu'ellle raconte n'est pas juste une histoire de bigoterie austère rattrapant le destin d'une déchirée entre sexe et fracas familial. Poétique, espiègle ou franchement houleux, pas une minute creuse, c'est assez métaphysique mais facile d'y entrer grâce au bercement musical émaillé de quelques gags... Chacun(e) peut se revoir ado, au premier chef, les trentenaires de 2010, les gosses de divorcés et leurs parents perdus le temps que les choses se tassent (beaucoup de monde finalement !). Le regard, la volonté de transmettre à tous une volonté d'harmonie habitent ce petit chef d'oeuvre vite passé trop vite oublié !
Un film filmée avec justesse et vérité, les images sont belles, des images de la Bretagne et de lieues que je connais qui sont retranscris tel qu'ils sont. Cependant le montage frise l'amateurisme, il fait vraiment pensé aux montages que l'on peut voir dans les coirts métrages, ce qui est pour le moins surprenant. Clara Augarde excelle à mon sens, une futur grande je l'espère. Lio joue bien certes, mais quand on connait le personnage de Lio dans la vie, il est difficile, voire impossible d'y croire. Galabru est comme à son habitude, et la fin de ce film est en queue de poisson, elle n'apporte qu'assez peu de réponses, "Anna" à sans doute choisit de ne pas suivre l'église, mais quid de son avenir ? Là n'est sans doute plus la question.
Voilà un film comme je les aime, à cent lieues des grosses artilleries redondantes américaines telles que Inception. Une jeune fille découvre l'éveil de sa sexualité au moment où ses parents se séparent. Elevée par une mère ( lio , impeccable) bigote qui déprime, elle se rend compte que la religion n'est qu'un leurre. Ce film très touchant révèle une fois de plus tout talent de Michel Galabru, épatant en grand-père malade, d'une tendresse infinie envers sa petite fille; et qui, malgré son âge, est certainement le personnage le plus anticonformiste. Dépêchez vous de voir ce film, car je pense qu'il ne va pas rester longtemps à l'affich
Lent inintéressant pathétique poncif une nième critique de la morale catholique un évêque mitré de travers et sans crosse ni croix pectorale. Encore une histoire de femme divorcée de couple déchiré de jeunes en recherche. Bref du traditionnel mauvais cinéma français bien peu positiviste et allègre.