Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
0,5
Publiée le 19 juillet 2010
Rien que la bande-annonce, on en a déjà assez ! et Amalric se croit déjà à Hollywood ! allez à la plage, ou ailleurs, c'est mieux et moins chère ! ce prix cannois, ce doit être pour faire plaisir !
Film aussi décousu que le personnage. Pour sûr on est bien dans la tête de Amalric qui a le mérite ici de ne point se trahir mais que dire... ce film est bien long, ne mousse guère, et semble parfois uniquement se complaire dans le-coup-de-gueule ou dans ce qu'on pourrait appeler: avoir-un certain-sens-de-l'esthétisme. Bref, toutefois le vrai plaisir (retrouvé?) du cinéma (français?) est d'être divers et variés et sur ce point là on ne peut rien reprocher au film. On pourrait en revanche pourquoi pas reprocher au cinéma (français?) de ne pas prendre des tels risques avec des réalisateurs encore méconnus ou en herbe.
Et la presse s'enflamme... Amalric est bon dans"son" rôle, le rôle multi-séculaire du mec largué, alcoolique perdu entre fantasmes adolescents et bêtises d'adulte à peine assumées. Une certaine esthétique se dégage pourtant et confère un charme certain à cette troupe, à cette tranche de vie bohème. So what ?
Je n'ai pas compris la finalité de ce film... Certes, les scènes de spectacle sont très belles et il y a quelques moments touchants, mais le but du film? Si ce n'est un homme perdu. Mais le spectateur l'est tout autant.
Jolie fresque de personnages hauts en couleurs avec des interprétations remarquables notamment du côté d'Almaric, mais avec une histoire un peu sacrifiée ne sachant pas trop où aller, pour ne laisser la place qu'aux personnages un peu à la manière des films de Spike Lee. Les émotions s'enchaînent à travers les scènes de cabaret et les scènes plus complexes à travers le personnage de Mathieu Almaric. Le film ne laisse pas insensible mais ne m'a pas particulièrement marqué notamment dans sa mise en scène alors que c'est paradoxalement là qu'il a été primé.
Reparti de Cannes 2010 avec le Prix de la mise en scène, Tournée est certes un spectacle réjouissant emmené par des effeuilleuses aussi belles qu'attachantes, certaines scènes sont très cocasses mais le film se perd sur la fin semblant s'égarer pour s'achever en queue de poisson. De fait, si la tournée démarre fort, elle s'essouffle assez vite et finit par ennuyer, ce qui est dommage. Reste que les scènes de show sont admirablement filmées.
Ce qui est le plus étonnant dans cette "Tournée", c'est sa sobriété. Donnez la caméra à un réalisateur hollywoodien, avec le même scénario il y aurait probablement beaucoup de tape-à-l'oeil, de la surenchère, de la musique sirupeuse, de bons sentiments...
Mathieu Amalric a évité tous ces pièges, y compris celui du pathos et se contente de capter des instants de vérité, sans pour autant rendre le film moins humain, celui-ci étant un hommage à la fois au métier de producteur et aux femmes de spectacle.
Voilà qui confirme le vieil adage: toujours se méfier d'un film dont la presse dit du bien... Ma critique perso: chiantissime! Je croyais aller voir un divertissement original, mettant en vedette des effeuilleuses délurées, atypiques et sexy, certes elles le sont, le problème étant qu'on ne les voit quasiment jamais sur scène, mais surtout en train de blablater stérilement dans des halls d'hôtel ou des compartiments de train... à condition que la caméra veuille bien se poser sur elle! Car ce film se résume à une ode ennuyeuse et vaine à Mathieu Amalric qui monopolise 80% des plans. Dans la mesure où c'est lui qui a réalisé le film, on se dit: quel narcissisme!! Si au moins il était beau et charismatique... Mais non! Ringardisé par une moustache de beauf, le jeu mollasson, il nous endort! On croyait s'en mettre plein les yeux et on se retrouve à lutter contre le sommeil... Le scénario ne rattrape rien, en gros c'est l'histoire d'un homme totalement paumé, professionnellement et personnellement. Pour un peu de rêve, allez voir ailleurs!
Tournée est moins un film sur des strip-teaseuses burlesques américaines que le portrait d'un homme paumé et mélancolique interprété par Mathieu Amalric. C'est là que la bas blesse. On s'attendait à de la folie, de l'extravagance et on se retrouve face à un film (très) lent en forme de road movie. Un exercice de style un peu vain et artificiel mais néanmoins bien mené. S'il se passe pas grand chose, quelques scènes demeurent magiques tel le shows des filles (qui passe un peu trop à la trappe) et d'autres sont très drôles (la scène de la station service et celle du supermarché). Mais en préférant s'intéresser à l'errance de son personnage, Amalric livre un film plus mélancolique et désabusé qu'entraînant. Pas désagréable mais néanmoins décevant.
Dès le début, je me suis demandé pourquoi Amalric avait choisi de jouer dans son film, il ne me semblait pas du tout dans son rôle, avec sa moustache façon année 80, on y croyait pas du tout. Au bout d'un quart d'heure, j'ai commencé à m'ennuyée ferme et le film n'a pas décollé. Un scénario inexistant, des personnages très peu poussés, pas de tension dans les scènes, mis à part la répétition du show. Les filles sont toutes gentilles et drôles, l'ancien producteur est un peu vérreux... mais finalement, on s'en fou de leur vie, on ne parvient pas à nous attacher aux personnages. Du coup on est parti 30 minutes avant la fin en se demandant si le prix de la mise en scène, c'était pas une bonne blague entre potes de ciméma. Une amie nous a raconté la fin... je crois qu'on a rien raté... C'est un peu dur et décevant, mais je suis sûr qu'il peut mieux faire.
OK, les personnages sont assez attachants, ces femmes décomplexées déchirent tout sur scène, mais on reste sacrément sur sa faim quand on sort de la salle. Et Joachim Zand est quelque peu agaçant, ainsi que ses enfants. Je m'attendais à mieux pour un "Prix de la mise en scène"...
Quel ennuie ! La bande-annonce m'avait enchanté. Cannes m'avait excité. Le film m'a fatigué ! Quelle déception ! Seules les filles tirent leur épingle du jeu contrairement à Matthieu qui (peut-être parce que je n'apprécie pas du tout le personnage) m'a assommé. Seule une séquence le sauve : celle de la station-service.