AlloCiné
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j'ai l'impression d'avoir été laissé en chemin lors de cette tournée. Il y a des scènes joliment faites, mais au final je ne me suis pas senti concerné par ce qu'il arrive au personnage principal. Quant à la bouffée d'air frais ou de bonne humeur, peut-être pour des spectatrices (je suis un homme) qui parle d'assumer leur rondeurs, mais moi je n'y ai pas senti la bonne humeur vantée mais plutôt un homme en crise qui ne profite pas de ce qui pourrait créer la bonne humeur, voir qui la rejette. plus la fin qui se termine abruptement, sans qu'on est l'impression d'avoir avancé dans cette tournée, ni dans l'histoire ni dans la connaissance des personnages. Bref un peu vide tout ça.
Malgré toute la beauté qui émanent de ces femmes callipyges et hors des standards de la mode classique, on fini par se demander un peu où veut en venir Matthieu Amalric dans son film. Il nous montre les errances d'un producteur qui aime et accompagne ces streap teaseuses d'un genre nouveau. Des émotions arrivent, mais elles sont vites remplacées par les images qui défilent. Le scénario, écrit à la manière d'un Cassavetes, n'en n'a pas les mêmes qualités. On est rapidement perdus, puis lassés par ses soirées de cabaret miteux de l'ouest de la France. Tout cela aurait pu avoir un tout autre charme si on s'était épris des personnages, qui n'ont pas le temps de nous toucher. J'ai l'impression d'être passé à côté d'un sujet riche qui aurait pu être émouvant s'il avait été traité d'une manière moins "fourre-tout". C'est dommage.
Une palme, c’est flatteur, ça allèche le chaland. Alors, Fête du Cinéma oblige, on entre. D’autant plus qu’il y a la clim ! À moins d’être un obsédé des cabarets turlupinesques, des boîtes sordides et des spectacles à deux sous, ici, rien à voir avec "Quand j’étais chanteur", "Cabaret" ou "Chicago". Même le dernier "Moulin Rouge", et Dieu sait pourtant..., trouve grâce à côté de ce film.
Du premier, il lui manque la profonde et nostalgique réflexion. Du second, il n’a su emprunter la musique, se contentant, en lieu et place, d’un tonitruant vacarme agrémenté d’une saturation à vous mettre la cochlée en rideau. Il ne manquait plus que l’ami "Larsen" mais peut-être le réalisateur n’avait-il pas prévu d’effet spécial ? Du troisième, il n’avait ni le rythme déjanté, ni la grandiose réalisation, ni la force de l’intrigue. Du dernier, il n’avait même pas le prestige du lieu ou l’aura des personnages. Bref, un saut du haut du grand plongeoir qui se finit en un bien désolant à-plat ! Je n’en voudrai guère à ces demoiselles, souvent fort légèrement vêtues, qui font de leur mieux pour mériter les applaudissements d’un public souvent conquis d’avance. De leur tournée dans les salles de spectacles françaises, Le Havre, Nantes, La Rochelle, Toulon, que du royal !
Quant au réalisateur, acteur-producteur dans le film, il peine à nous offrir un discours cohérent, des dialogues dignes d’être écoutés ou une intrigue crédible. Que de dérisoires banalités, que de platitudes, que de séquences hors-sujet ! Beaucoup d’efforts pour un film ressemblant plus à une vidéo d’amateurs après une virée en goguette dans les cabarets coquins qu’à un propos cinématographique digne de ce nom. On en arrive à se demander comment sont primés les films à Cannes. Tirage au sort, copinage, courte paille, effeuillage de stripteaseuses à défaut de marguerites ou simplement masturbation intellectuelle avec réminiscence rive-gauche-caviar mâtinée bobos refoulés ? Moins le film est accessible à toute personne n’étant pas sous addiction prohibée, plus il a de chance de voir son affiche ornée de l’honorifique rameau.
Pour conclure, comme dans toute tournée, un verre ça va, trois verres, bonjour les dégâts !
Michel Tellier
Du premier, il lui manque la profonde et nostalgique réflexion. Du second, il n’a su emprunter la musique, se contentant, en lieu et place, d’un tonitruant vacarme agrémenté d’une saturation à vous mettre la cochlée en rideau. Il ne manquait plus que l’ami "Larsen" mais peut-être le réalisateur n’avait-il pas prévu d’effet spécial ? Du troisième, il n’avait ni le rythme déjanté, ni la grandiose réalisation, ni la force de l’intrigue. Du dernier, il n’avait même pas le prestige du lieu ou l’aura des personnages. Bref, un saut du haut du grand plongeoir qui se finit en un bien désolant à-plat ! Je n’en voudrai guère à ces demoiselles, souvent fort légèrement vêtues, qui font de leur mieux pour mériter les applaudissements d’un public souvent conquis d’avance. De leur tournée dans les salles de spectacles françaises, Le Havre, Nantes, La Rochelle, Toulon, que du royal !
Quant au réalisateur, acteur-producteur dans le film, il peine à nous offrir un discours cohérent, des dialogues dignes d’être écoutés ou une intrigue crédible. Que de dérisoires banalités, que de platitudes, que de séquences hors-sujet ! Beaucoup d’efforts pour un film ressemblant plus à une vidéo d’amateurs après une virée en goguette dans les cabarets coquins qu’à un propos cinématographique digne de ce nom. On en arrive à se demander comment sont primés les films à Cannes. Tirage au sort, copinage, courte paille, effeuillage de stripteaseuses à défaut de marguerites ou simplement masturbation intellectuelle avec réminiscence rive-gauche-caviar mâtinée bobos refoulés ? Moins le film est accessible à toute personne n’étant pas sous addiction prohibée, plus il a de chance de voir son affiche ornée de l’honorifique rameau.
Pour conclure, comme dans toute tournée, un verre ça va, trois verres, bonjour les dégâts !
Michel Tellier
Julien D
Entre deux scènes de danse originales, on peut voir les relations difficiles entre des danseuses (dont l'intérêt est d'être aux antipodes des carcans que nous donne notre société de la beauté féminine) et un producteur au passé peu reluisant incarné par un Amalric pourtant moins antipathique que d'habitude. Le public facile y verra une "réflexion sur les rapports entre hommes et femmes", les autres s'ennuieront. Le plus intéressant restant peut-être la triste vision qui y est donnée du show-business. Le jeu des actrices est réellement inégal et la mise en scène ne mérite pas son prix cannois, mais le film reste toutefois divertissant.
Jolie fresque de personnages hauts en couleurs avec des interprétations remarquables notamment du côté d'Almaric, mais avec une histoire un peu sacrifiée ne sachant pas trop où aller, pour ne laisser la place qu'aux personnages un peu à la manière des films de Spike Lee. Les émotions s'enchaînent à travers les scènes de cabaret et les scènes plus complexes à travers le personnage de Mathieu Almaric. Le film ne laisse pas insensible mais ne m'a pas particulièrement marqué notamment dans sa mise en scène alors que c'est paradoxalement là qu'il a été primé.
M. almaric est on le sait un acteur de genie, et on s'apperçoit q'en mettteur en scene, il n'est pas mal non plus, les filles sont formidables et d'ailleurs ce sont elles les vrais stars de ce petit bijou de film. bravo.
Un producteur français part en tournée en France avec un spectacle de strip teaseuses américaines. De retour des Etats-Unis, il profite des dates de tournée pour reconstruire sa vie et reprendre contact avec ses enfants trop longtemps délaissés.
Encensé lors de sa diffusion à Cannes en 2010 et primé pour la mise en scène ; je porte un regard mitigé sur ce film. Décidemment, les road movie ne doivent guère me toucher. Sur la mise en scène, on peut reconnaitre un vrai talent pour la mise en lumière des scènes de show des effeuilleuses du New Burlesque. Mais le scénario reste assez pauvre. La description de la vie d’un producteur, de sa difficulté à tisser de vrais liens d’amitié, du manque de temps et de relations avec ses propres enfants ; le film atteint ses objectifs. Le reste ne m’a guère interressé.
Conclusion finale : producteur, quelle vie de con !!!
Encensé lors de sa diffusion à Cannes en 2010 et primé pour la mise en scène ; je porte un regard mitigé sur ce film. Décidemment, les road movie ne doivent guère me toucher. Sur la mise en scène, on peut reconnaitre un vrai talent pour la mise en lumière des scènes de show des effeuilleuses du New Burlesque. Mais le scénario reste assez pauvre. La description de la vie d’un producteur, de sa difficulté à tisser de vrais liens d’amitié, du manque de temps et de relations avec ses propres enfants ; le film atteint ses objectifs. Le reste ne m’a guère interressé.
Conclusion finale : producteur, quelle vie de con !!!
Amalric cinéaste signe un film entre fiction et documentaire, drôle et touchant, porté par l'énergie débordante de ses "girls" et par l'intensité d'Amalric comédien.
Autant le dire d'emblée, je ne comprends pas vraiment cet enthousiasme de la critique pour ce film, certes très agreable à regarder, mais tout de même bouleversant... Original oui, superbement réalisé, non...
Amalric sans inspiration, c'est le constat qu'on doit faire à la vision de "Tournée". Quoi que pas tant que ça. Car il faut bien reconnaître que les numéros des danseuses sont filmés avec un amour et une passion évident. Le spectateur n'a plus qu'à se laisser émerveiller par le show de ces femmes toutes dévouées à leur art. Mais le reste du temps, que voit-on ? Des personnages superficiels se mouvant dans des situations artificielles. Aucune connection émotionelle ne s'établie entre le spectateur et les personnages, et en particulier Joachim, des plus incompréhensible dans son comportement, la faute à un Amalric qui à force d'entourer le personnage de mystére fini par le rendre trop abstrait pour être attachant. Le film ne trouve jamais son rythme (à l'exception des shows bien sûr) et ce à cause d'un scénario trop tourné vers l'anecdotique.
Les louages unanimes de la critique ont de quoi surprendre ! Comment s'extasier devant ce film dépourvu de toute trame, se contentant d'images faussement intimistes de cette troupe d'effeuilleuses américaines au physique fellinien, et nous montrant leur spectacle avec une telle parcimonie que l'on est réduit à supporter les errements sans intérêt d'un producteur paumé surjoué par Mathieu Amalric lui-même ? Pourtant la vie d'une troupe de spectacle itinérant peut être source d'émotion et de plaisir revigorant. Robert Altman dans The Last Show nous en apportait la preuve irréfutable. Encore de l'eau apportée au moulin de ceux qui dénoncent une coupure grandissante entre le jury de Cannes et un plus large public.
Au coeur du festival de Cannes il y a quelques mois, récompensé au final par le prix de la mise en scène, «Tournée» mérite l'attention qu'on a pu lui porter. La caméra est bien maitrisée, de jolis jeux de lumière, certaines scènes (notamment le spectacle avec la scène des plumes) sont vraiment très belles, on a tour à tour le droit à des touches d'humour et des touches d'émotion dans un vide scénaristique criant ... Car c'est bien là que le film pêche, on a l'impression qu'il n'y a aucune écriture, aucune intrigue, ou alors cette pseudo histoire d'un producteur raté qui tente de mener son groupe tant qu'il peut, sorte de prétexte ... Il s'agit là d'un petit bout de vie, des rires, des peines, d'une partie de la tournée française de streap teaseuses américaines sans qu'il y ait de début, ni de fin ... Mais pourtant rien de désagréable là dedans, les actrices de la troupe sont fabuleuses et portent elles seules tout l'intérêt du film par leur grâce quelque peu débridée. Un peu trop caricatural lorsqu'il traite de son personnage desabusé, plutôt juste lorsqu'il pose son regard sur ses vedettes, Mathieu Amalric réussit à offrir un film atypique aussi beau qu'insignifiant.
Divertissant ! à voir, mais je ne saurais pas surpris que le film ne fasse pas l'unanimité. Après tout, c'est du cinéma d'auteur...
Film indéniablement original, drôle, très léché et souvent assez déjanté qui a une grande cohérence visuelle (et de belles images), scénaristique et de jeu d'acteurs (bien entendu Amalric est excellent). Je n'ose pas la 5ème étoile parce qu'il y a un je-ne-sais-quoi qui lui manque, et qui tient peut-être à la quadrature du cercle que son réalisateur laisse croire avoir voulu atteindre.
J'aurais apprécié 20 minutes de moins. Film brouillon, mais dans le bon sens du terme. A l'image du cerveau du personnage principal. Mais sympa : original, rythmé, gai et triste et SURTOUT, qui montre des filles natures, un peu rondes, un peu ridées avec leurs défauts et leurs failles, des filles comme nous quoi... Pas comme ces botoxées clonées qu'Hollywood nous fabrique à la pelle.
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