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oranous
141 abonnés
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3,0
Publiée le 26 juin 2010
Quelques à priori de départ qui se sont vite dissous. En effet, "Tournée" est un film à la fois drôle et grave. Il est très drôle à travers les scènes du spectacles mais surtout grâce aux actrices. A noter que les chorégraphies, les maquillages et les costumes ont été créés et inventés par les interprètes. Les chorégraphies sont originales comme celle par exemple avec le ballon. Il y a de bien belles révélations au niveau des actrices. L'histoire n'est pas que drôle car évoque des relations père-fils pas très simple et des relations avec le monde en général pas forcément évidentes d'où un besoin de "materner" ses danseuses. On regrette néanmoins la fin. On ne sait pas trop où ils débarquent, pour y faire quoi. En revanche c'est une fin ouverte ce qui nous permet d'imaginer la suite, à savoir s'ils restent ou non dans cet endroit. On sort de la projection léger, sans complexe et le sourire aux lèvres. Une bonne surprise.
Sans grande prétention, le nouveau film de Matthieu Amalric : "Tournée" prouve une nouvelle fois (s'il y avait besoin) son talent en tant qu'acteur mais aussi en tant que réalisateur. Son personnage Joachim est fascinant, producteur en disgrâce qui tente son comeback en France avec un spectacle New Burlesque. La mise en scène est excellente et comble les vides de cette esquisse de scénario qui nous montre toute la sensibilité et la fragilité de ses personnages. Les actrices sont loin d’être des amateurs car il n’y a rien de mieux que la scène pour former. Après avoir vu "Tournée" on comprend pourquoi Cannes et les critiques l’ont encensé mais encore une fois les paillettes ne prennent pas sur les spectateurs qui eux ont les pieds sur terre et son divisés.
Inconditionnel du "comédien" Amalric, Tournée est le premier de ses longs-métrages que je suis allé voir. Impression un peu mitigée; le film n'est pas totalement abouti mais il mélange avec beaucoup de bonheur, grâce et trivialité, superficialité et gravité. On regarde parfois les strass et les paillettes, avec un regard d'enfant. Ses personnages sont attachantes et pourtant mystérieuses. Surtout pour moi, ce film "léger" laisse une impression de vie ratée. La Tournée a empêché Zand de réussir l'essentiel. Mathieu Amalric qui a un don particulier pour parler aux enfants, dans les films de Desplechain, ne sait plus parler à ses enfants, dans son film. À Paris, il n'est pas mieux vu par les adultes; heureusement, il a encore la tendresse de ses artistes...Le spectacle ne remplace pas la vie....
Ce film m'a énormément déçu, en dépit d'une bande annonce plutôt raccoleuse. Un peu comme "Les derniers jours du monde" qui m'avait laissé pantois par son scénario abscons et ésotérique. Mathieu Amalric semble désormais se complaire dans la provoc' gratuite et stérile. Rien de plus à ajouter à une telle indigence de scénario et de réalisation. Les acteurs (en ce compris Amalric lui-même) sauvent quand même un peu la mise.
Le principal point fort du film est son travail d'écriture. Subtil et raffiné, sans jamais être pesant ou prétentieux, "Tournée" offre un spectacle intéressant.
Une déception. Primé à Cannes et bardé de critiques élogieuses ce film se révèle être prétentieux et surfait. Les bobos parisiens y trouveront leur compte mais les autres y verront un film au vide scénaristique caractérisé. Reste quelques beaux paysages, des actrices attachantes et quelques scènes honorables mais pas de quoi s'extasier bien au contraire.
j'ai été très déçue, je m'attendais à voir un chef d'oeuvre et en fin de compte j'ai vu un film sur mathieu almaric. j'attendais plus de ce film. le seul point positif d'où ma 1/2 étoile c'est de voir tout au long du film le désenchantement de la troupe et les divers états d'ame
Magnifique d'intensité et de simplicité, ce film nous offre des moments magiques de vie quotidienne inscrits dans un cadre extraordinaire : celui du théâtre nouveau burlesque, où celles qui font rêver sont à l'opposé des standards, comme un symbole pour Amalric avec son physique unique. Le tout servi par une B.O. très prenante et péchue.
Nous voici face à un road movie très plaisant avec des personnages hauts en couleurs, possédant un fort charisme et ne parlons pas d’Amalric en puissance. Palme d’or de la mise en scène mérité pour cette Tournée. Il est juste ennuyeux que l’intrigue dans sa grande simplicité complexe ne décolle pas et laisse le spectateur à terre.
un très bon moment de cinoche proche des gens, comme nous l'attendions. Je pense à "si j'étais chanteur" ou "honky tonk man", cet hommage aux artistes qui ne feront jamais le haut de l'affiche mais qui aiment le métier, qui ne projettent pas une image parfaite et inatteignable. une belle brochette pulpeuse autant que réelle de stripteaseuses qui font plaisir à voir, tout en laissant percer les failles de chacun des personnages, leur solitude au-delà de la vie collective d'hotel en hotel durée la tournée. Almaric , plus paumé que jamais, est remarquable.
Où sont Fellini, Cassavetes et Bob Fosse? aucune âme, aucune générosité, aucune gourmandise dans un film qui en demandait tant. C'est plat et ennuyeux, raté, quelle déception!
Sensuel et assumé, on en a peut-être trop donné pour Tournée. Quelques longueurs, un façon bien personelle de montrer les choses, c'est le genre de film qui n'est pas obligé de charmer tout le monde. Amalric filme et joue bien, mais ça on le savait déjà. Mais c'est toujours un plaisir de le voir
La tournée en France d’une équipe de femmes américaines proposant un spectacle « new burlesque », cornaquées par un français looser (Mathieu Amalric). La prise de vue et le montage sont de qualité, donnant au spectacle un aspect de reportage intéressant, et fourmillant de petites idées de transitions bienvenues. Par contre, côté scénario, c’est le vide sidéral : aucune progression, que ce soit dans l’action ou dans la découverte des personnages. De multiples pistes sont ouvertes sans qu’aucune ne mène quelque-part, ce qui fait que le spectateur reste avec ses questions : ont-ils trouvé une salle ? Que s’est-il passé avec cette ancienne compagne que l’on voit dans un hôpital ? Où est la mère des enfants du héros ? etc. etc. Une seule des actrices est un peu étudiée, les autres sont représentées comme de futiles potiches. En plus, il faut supporter de très long extraits d’un spectacle de strip-striptease vulgaire à souhait (qu’on l’ait rebaptisé « new burlesque » ne change rien à l’affaire). On se demande d’abord où va ce héros paumé, balloté, faisant un peu pitié, puis on se demande où va le film, et la réponse est simple : il va à l’île d’Aix. Dommage de ternir ainsi l’image d’un grand comédien, capable d’excellence aussi bien dans un film d’Assayas que dans un James Bond.