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Dédégirl
5 abonnés
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4,0
Publiée le 2 janvier 2014
C'est un film touchant et sensible sur la maladie mentale qui affecte une personne mais également tout son entourage. Le personnage principal développe une double personnalité qui s'exprime à l'aide d'une marionnette...Cela met un peu d'humour et de légèreté dans un film qui autrement aurait été extrêmement aride. Je trouve que Mel Gibson s'en sort plutôt bien dans le maniement de la marionnette.
Abandonné par tous à cause de son comportement borderline, M. Gibson sait par contre qu'il peut compter sur de vrais amis et notamment J. Foster qui lui offre un de ses meilleurs pour ce film sensible et profond sur un sujet qui prête au départ plus à sourire. Le scénario est bien construit certes mais la perf de Gibson lui permet d'atteindre une autre dimension, le parallèle avec la vie de son interprète étant inévitable. On y croit malgré le ridicule de la situation, on est emporté par le film et la mise en scène sait se faire discrète pour mieux mettre en valeur ses acteurs. Il y a un petit coup de mou au milieu mais on repart aussitôt pour un finish bouleversant. C'est aussi la preuve que quand on confie des rôles d'ados à des acteurs un tant soit peu charismatiques, on peut avoir des choses intéressantes : A. Yelchin et J. Lawrence confirment leur immense talent respectif pendant que J. Foster brille elle aussi de mille feux. C'est troublant et intriguant, un film sensible qui s'avère très touchant. D'autres films sur
Avec un pitch aussi tordu que le transfert de personnalité d’un père de famille dépressif dans une marionnette, on pouvait craindre un film grotesque ou tire-larmes mais, grâce à la délicatesse du scénario et au jeu crédible de Mel Gibson, le résultat est une fable familiale assez touchante mais finalement très insignifiante. Pour sa seconde réalisation, Jodie Foster s’efforce de mettre au centre de son long-métrage la psychologie de ses personnages tourmentés, à commencer par celui de Mel Gibson qui semble profiter de ses propres aliénations pour rendre de ce schizophrène le plus attachantes possibles, ainsi que les jeunes et talentueux Jennifer Lawrence et Anton Yelchin, dont la sous-intrigue autour de leur bluette s’avèrera finalement inutile. Une fois le film achevé on en vient toutefois à se demander où cette petite histoire a voulu nous emmener car, à défaut d’être amusante, la mise en scène ne réussit jamais à rendre le sujet suffisamment profond pour donner à l’ensemble un semblant de pertinence.
Un film touchant, très efficace, qui ne traine pas en longueurs, un rythme emballant, des acteurs épatants à l'image d'un Mel Gibson très juste, d'une Jodie Foster toujours aussi envoûtante. Quant à Anton Yelchin, il s'agit là d'une véritable révélation et Jennifer Lawrence est une excellente confirmation après "Winter's bone". L'analyse de la dépression est très juste. Une œuvre magnifique, une très franche réussite. Superbe et émouvante découverte.
Entre les musiques, les personnages travaillés et bien ficelés, l'histoire qui ne ressemble à aucune autre et la romance entre Jennifer Lawrence et Anton Yelchin, ce film est vraiment une source de plaisir. Complexe pour les plus jeunes mais magnifique pour les plus grands, ce film peut être vu par tout le monde, en toutes circonstances, car il nous apprend que notre vie est un mensonge. Un mensonge que l'on se créé, que l'on se dit à soi-même et cette phrase que nos parents nous dirons toujours quand ça va mal : "Tout va bien aller" La performance de Mel Gibson dans ce film est tout simplement majestueuse, le père aux deux facettes ( celle du Castor et de Walter Black ) mais au cœur unique pour son fils Henri, sa femme et son autre fils Porter ... Entre joie et tristesse, je n'ai su entre quoi trancher à la fin du film, à vous de juger de vos propres yeux. L'amour de nos parents et le fait que l'on veut y ressembler lorsque nous sommes jeunes, nous fait comprendre à quel point ... ils nous sont chers.
Une réussite supplémentaire à mettre dans les must de Jodie Foster. Abordant un sujet difficile, présentant des personnages complexes et profonds, on est happé par cette projection marionnettiste de Gibson. Un beau film.
La principale qualité de ce film est la puissance de l’interprétation de ces acteurs et principalement de Mel Gibson bluffant en dépressif qui s’invente une cure via une marionnette pour reprendre sa vie ne main. Le principe de cet homme qui gère ces problèmes émotionnels et relationnels via sa marionnette de castor donne d’emblée un film à la drôlerie un peu mélancolique, mais qui ne reste pas dans ce mode en faisant évoluer l’intrigue plus vers le drame au moment où le dérivatif que s’était trouvé Wlater tourne à l’obsession psychotique. Le film est féroce dans son approche des relations humaines quand Walter par le biais de son castor démontre que ce qui fait nos relations familiales et amicales peuvent aussi être, sinon la source, du moins une partie des frustrations qui parcourent notre vie. Si le paradigme du film, donc, est fort, il est un peu affaiblit par une sous-intrigue impliquant le fils qui n’apporte pas grand-chose au film sinon une bluette adolescente clichée et ceux malgré la grande qualité des deux interprètes de ces ados (Anton Yelchin et Jennifer Lawrence). J’avoue en fait n’avoir pas étais plus emballé que ça par le film et être resté un spectateur passif du film sans jamais me sentir en empathie avec un seul des personnages. Je lui suis pourtant grée d’avoir montré le vrai visage de la dépression et de ses conséquences sur la famille du malade, les films ayant trop tendance à vouloir fournir une raison à la maladie, alors que par essence c’est une déprime majeure sans raisons concrètes. À voir pour cette raison, la trouvaille de la marionnette qui allège un peu le propos (du moins au début) et pour l’excellence de l’interprétation.
Un drame psychologique original qui brasse bon nombre de sujets autour du cercle familial. Mel Gibson y est tout à fait convainquant et émouvant. Cependant, l’ensemble s’avère trop plat, manque de profondeur et parfois de crédibilité, et n’offre pas de réel surprise. Un film inégal et maladroit, tantôt touchant, tantôt longuet !
Un film qui traite plutot intelligemment et serieusement de la dépression. Une première réalisation soignée mais facile pour Foster, Gibson plutot crédible et Lawrence qui crevotte déja l'écran. Le parallèle père-fils est appréciable. On ne rit pas vraiment et ce n'est pas vraiment le but mais il est plutot inclassable niveau genre.
Un homme en pleine dépression va se créer une deuxième personnalité grâce à une peluche de castor le rendant encore plus fou qu'il ne l'était déjà. Le film est très fort et puissant de par ses acteurs et sa réalisation. En effet Mel Gibson et Jodie Foster forment un couple déchiré qui veut retrouver un rythme de vie normale. Mel Gibson est une fois de plus parfait dans le rôle d'un homme triste voulant s'en sortir. Son interprétation est d'autant plus bonne qu'il joue un double rôle. Jodie Foster est elle la femme et la réalisatrice. Pas une première pour elle mais presque. Le film est donc assez spécial mais fort donc à voir.