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Un visiteur
3,0
Publiée le 4 novembre 2014
Une bonne comédie sentimental, mêmes je pense que Mel Gibson n'est pas dans sont rôle un autre acteur aurais mieux fais ressortir le rôle malgré sa le films est pas trop mal
Le complexe du castor est un film complexe avec un castor... Certes, mais ce n'est pas tout. Ce film est d'abord un drame tres reussi, qui aborde le theme interessant et tabou de la folie. Reussi parce que credible, parce qu'emouvant et parce que pas seulement interessant mais veritablement passionant pou n'en citer que quelques aspects. Mais plus que ca, c'est un film tres reussi car il va plus loin que raconter une histoire (geniale). A travers l'interpretation magistrale de Mel Gibson et ses deux personnages (si si j'insiste), on decouvre en effet l'univers etrange, et defiant totalement toute notre conception de la logique, d'un cerveau qu'on peut qualifier de schizophrene et ses delires. Le film aborde avec brio les themes de l'introspection, du soutien, de l'abandon aussi et surtout ou encore de la guerison. Une vraie reussite donc.
Un père de famille cherche à sortir de dépression en utilisant une marionnette. Mel Gibson est tout simplement extraordinaire dans le rôle du père, Jodie Foster n'est pas mal non plus. La finesse du film dans les rapports entre les personnes est assez rare. On découvre une méthode originale pour essayer de se sortir de la dépression. un bon film.
Ce film relate l'histoire de Walter Black, un homme dont la vie tombe du jour au lendemain. Il se fait chasser de sa maison par sa femme, Meredith Black (Jodie Foster), puis, après une tentative de suicide, il découvre et réveille en lui une autre facette de sa personnalité, celle d'un castor. Armé au bras droit d'une marionnette, sa vie prend un nouvel essor. Mais cette double personnalité prend le dessus sur l'homme qu'il est et Walter ne peut désormais plus se débarrasser du castor. Majestueux de par sa mise scène par Jodie Foster, ce film vous surprendra du début jusqu'à la chute de ce filmspoiler: où Mel Gibson se coupe le bras. La réalisatrice permet grâce au scénario irréprochable et aux plans de caméra surprenant de faire passer le spectateur du suspense à l'émotion. Pour plus d'analyses de film, suivez mon compte Allociné. Merci.
Il est bien difficile de parler de cette pépite cinématographique offerte par la très talentueuse Jodie Foster sans faire le parallèle avec la vie de l 'immense comédien qui est Mel Gibson ...Il évolue dans cette oeuvre magnifique à l 'instar de Romy schneider dans "la passante du sans -souci" Coluche dans le film de Claude Berri "Tchao Pantin"ou dans une autre mesure Jean Paul Belmondo dans "itinéraire d 'un enfant gâté " de Claude Lelouch pour comprendre comment un rôle peut -être aussi percutant ..où est donc la limite entre la vérité et l'interprétation ?C 'est ainsi que la question doit -être posée .....A partir de ce moment là nous obtenons une interprétation d 'une justesse redoutable ...Mel incarne "Walter Black "lutant contre ses démons à l 'aide d'une marionnette de castor qui le pousse à sortir de cette impasse dans laquelle il se trouve (la dépression) ,la souffrance de Gibson ne se déguise pas elle est omniprésente chez Walter d'un bout à l'autre .... Rarement un film aussi inaccessible (c 'est pour cette raison que l 'oeuvre n 'a pas fonctionné ) touche autant le spectateur ...Uniquement lorsque les personnages se juxtaposent avec les comédiensJodie Foster a affiché que Mel (même si le monsieur n 'a plus rien a prouver ) est un acteur complexe ...possédant une grande sensibilité ...en lui offrant ce superbe rôle ..Jennifer Lawrence évolue également avec beaucoup d 'aisance et finesse dans un rôle pivot qui définit déjà sa future carrière .Jodie Foster signe une belle oeuvre ...Où le Happy end n 'existe pas véritablement .
Voilà quelque chose de très rare au cinéma! Le film traite essentiellement de la dépression mais en développant le sujet de façon unique et innovante. Le scénario pouvait paraître chaotique au premier abord: il y avait tellement de possibilités quant à la réalisation et énormément de façon de se planter complétement. Jodie Foster a visé juste sur tous les plans et marque son entrée dans la catégorie des Grands Réalisateurs. Elle aurait pu en faire une comédie « délirante » comme elle pouvait se lancer dans un drame en profondeur. Au final, nous avons plutôt un film d'ambiance dramatique mais sur un ton assez léger: un choix très judicieux. Le scénario et la vision de Foster annonçait un des rôles les plus compliqués de toute l'histoire du cinéma: le rôle principal, à savoir celui de cet homme dépressif qui trouve, comme seul remède, une thérapie hors du commun (donner vie à une marionnette de Castor qui parlerait et vivrait à sa place). Je pense de façon quasi objective qu'un seul acteur en était capable et Jodie Foster le savait: elle est allée chercher le meilleur! Grand retour de Mel Gibson qui se fait malheureusement de plus en plus rare sur nos écrans. Même à ce stade avancé de sa carrière, il décroche un de ses rôles les plus intéressants: un personnage qu'il travaillera comme le professionnel qu'il est (et qu'il a toujours été). La finalité est époustouflante: on se rend vite compte que personne n'était capable de donner ce qu'il donne. Toute personne qui a traversé des moments difficiles dans sa vie se retrouvera et verra à quel point il est criant de réalisme. Une telle prestation aurait bien mérité un oscar... Au lieu de récompenser des films dénués d'intérêt (style « Le seigneur des Anneaux ») où l'argent est gaspillé (et pas qu'un peu) afin de servir un film hollywoodien suivant une partition qui plait au public fainéant, les récompenses devraient profiter aux VRAIS talents. Ici, pas de grande production, que du talent, et bien exploité! Les relations entre les personnages sont également très bien construites, spécialement celle de Walter (Mel Gibson) avec son fils, relation qui évolue au cours du film (avec une conclusion très émouvante). Un seul tout petit bémol, on manque de scènes avec le personnage de Jodie Foster, surement parce que cette dernière voulait se concentrer sur sa réalisation. Il n'empêche qu'on ressort du film chargé d'émotions, les plus sensibles auront même l'occasion d'être touchés jusqu'aux larmes plusieurs fois.
C'est un film vraiment bien et beau a voir. Le casting est super (Mel Gibson, Jodie Foster, Jennifer Lawrence...), le scénario est également super. Un beau film sur la vie. Je le conseille fortement.
Walter Black, personnage névrosé, trouve le rempart idéal contre la dépression : une marionnette en forme de castor. Celle-ci parvient à remettre d'aplomb notre personnage passé au bord du suicide. Mais une fois son entreprise redevenue fructuante et sa famille retrouvée, l'omniprésence de cette peluche devient pesante, en particulier pour sa femme mais également pour son fils aîné qui n'apprécie guère l'esprit tordu de son père qu'il voyait comme un modèle. En marge de la trame principale, on suit également la relation entre le fils de Walter, passablement angoissé à l'idée de devenir comme son père, et une charmante camarade de classe qui, hantée par la mort de son frère, ne parvient pas à exprimer ses sentiments. Jodie Foster est parvenue à amener avec douceur un sujet fort en alternant les scènes cocasses et celles plus verbeuses où le personnage de Mel Gibson se confie sur sa folie. Film touchant et drôle à la fois.
Pour avoir vécu des moments proches de ceux vécus par Walter Black, j'ai accroché car c'est crédible, et ça doit parler a tout ceux qui ont connus ces moments, à la fois terribles et risibles avec le recul. J'ai été surpris et j'ai aimé cette remontée des abysses de l'enfer grâce à cette idée d'un "double moi à fourrure". Même si le ridicule doit limiter ce genre de thérapie dans la vie réelle, j'ai trouvé cette idée géniale et sûrement efficace quand on a plus rien à perdre. Comme on le sait, le ridicule ne tue pas, alors que la dépression le peut .... . Toutefois, j'ai eu du mal sur la tournure que prend le film sur la fin .... J'ai eu l'impression d'un catastrophisme exagéré puis d'un happy end facile... . la deuxième partie du film est moins creusée, sans surprise ... .
Drame de bonne facture, l'ensemble est fluide et cohérent, ni trop long, ni trop court. Mel Gibson est convaincant quoique déroutant dans son jeu au début du film - le temps de s'habituer au fameux castor ; Lawrence toujours parfaite même dans un petit rôle. Rien à redire sur le reste du cast et la musique. Sympathique.
Le Complexe du castor raconte l'histoire d'un homme en pleine dépression, se baladant constamment avec une marionnette de castor qu'il traite comme un être humain doté de sentiments.
Théoriquement , il y a tout de même une trame assez originale, avec ce dépressif dont la bipolarité (schizophrénie ?) s'exprime a travers une vieille marionnette de castor trouvée dans une poubelle. Malheureusement, Le Complexe du castor remballe un peu trop vite sa noirceur, sa folie, son côté déjanté, pour une histoire de réconciliation familiale vue et revue, en tout cas beaucoup trop conventionnelle pour séduire aujourd’hui. Le sujet principal semble en permanence détourné, soit avec une sous-intrigue complètement inintéressante sur le fils et de son amie (Jennifer Lawrence) trop peu crédible malheureusement, soit par la musique mal adaptée au traitement du sujet. De plus, la mise en scène de Jodie Foster est elle aussi beaucoup trop sage, trop académique. On perçoit une peur du ridicule qui pourtant, est la qualité principale de bons nombres de grands cinéastes.
Dommage, car c'est bien lorsque le sujet déraille que le film décolle, comme lors de cet affrontement entre Gibson et son castor qui entre finalement dans le mille...
Malin et un peu fou, The Beaver se laisse regarder, entre les délires de Mel Gibson, le retrait de Jodie Foster et la faible participation de Jennifer Lawrence, The Beaver est assez gentillet comme film ; certes la B.O laisse à désirer, et ressemble à une musique assez barbante digne des films romantiques de Woody Allen, mais le film aborde un côté assez sombre, mais pas assez travaillé à mon avis : le film rend le personnage de Mel Gibson pas assez fou, selon moi. Le film est pas mauvais, mais un peu bâclé.
Un film très original, avec un très bon Mel Gibson, et pourtant un film peu passionnant, qui ne décolle jamais. Décevant alors que la scénario est très original.