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Un visiteur
3,5
Publiée le 29 mai 2011
Un film singulier et désarçonnant. L'argument de départ laisse présager une comédie grossière, mais cela ne colle pas avec une Jodie Foster derrière la caméra. Résultat, la première partie est teintée d'humour, mais c'est l'amertume qui prédomine, comme dans le Mister Schmidt, d'Alexander Payne. Et puis, brusquement, le ton se fait encore plus sombre, plus inquiétant, plus violent. La marionnette trop mignonne devient trop flippante. On se délecte de voir la comédie familiale dégénérer en délire psychotique. Malheureusement les bons sentiments finissent par ressurgir mais, malgré cette réserve, Le Complexe du castor est une excellente surprise. Mel Gibson ne se ramasse jamais, malgré son rôle casse-gueule. Lui que l'on n'avait pas vu aussi convainquant à l'écran depuis longtemps (depuis quand, d'ailleurs ?) reste debout qu'il surfe sur le registre humoristique ou sur une partition plus émotionnelle. Un dernier mot sur l'intrigue secondaire qui révèle le talent d'Anton Yelchin -qui joue le fils de Walter- et permet de retrouver Jennifer Lawrence (Winter's bone), en pom-pom girl intello. Ce versant sentimental, certes un brin convenu, contribue à rendre ce film particulièrement attachant.
Bien qu'on puisse lui reprocher d'insoutenables longueurs (les scènes avec le fils sont vraiment de trop) il n'en reste pas moins que toute la partie de Mel Gibson (classique à souhaits) remplie parfaitement sa part du chef d'oeuvre! Mel Gibson est juste amazing et Jodie Foster prouve qu'elle peut véritablement faire passer des émotions derrière une caméra aussi!
Le sujet était intriguant, bien qu'improbable, or ce Complexe du castor est une bonne surprise car préférant la sobriété à l'esbrouffe, Jodie Foster offre à Mel Gibson, excellent, un des meilleurs rôles de sa carrière. Il est époustoufflant dans ce rôle de dépressif perdant progressivement la raison. Tragi-comédie intelligente et sortant des sentiers battus, Le complexe du castor est aussi une chronique familiale qui sonne assez juste. Si on rit beaucoup, cartaines scènes font froid dans le dos et arrivent même à déranger. Le castor devient une entité effrayante et l'arrivée au stade ultime de la folie est mis en scène avec aplomb. Petit bémol cependant, le côté trop convenu de l'histoire du fils du héros et de sa copine qui nous valent quelques bons clichés digne d'une quelconque série télé, ainsi qu'une fin un peu trop gentillette pour convaincre pleinement, cependant rien que pour Mel Gibson, hallucinant, Le complexe du castor mérite d'être découvert.
film magnifique, à la fois émouvant, mais aussi drôle par moment, je conseils d'aller voir se film, ils vous plaira !! pour moi le meilleur film sortie récemment !!
C'est un bon film, super bien joué, qui fait bien reflechir mais qui souffre d'un leger probleme. En effet, mel gibson fait vraiment pitier dans ce film, meme si l'histoire est original et bien pensé.
Bon film, difficilement classable... Ça aurait pu être ridicule, mais c'est bien joué, et ça va loin... De bons seconds rôles également. Une bonne surprise !
Un film réussi mais pourtant sans envergure. Bien joué, le scenar tient debout et pourtantune platitude s'installe assez vite peut-être par manque de gravité et une vie de lisser trop les choses.
quel beau film, original et jodie Foster est vraiment la surdouée car ce sujet , hyper casse gueule est vraiment réussi ! la prestation de Mel Gibson est incroyable
alors là j'y suis allé par rapport aux avis positifs..... je me suis ennuyé GRAVE et même endormi..... première fois que je me fais avoir depuis très très longtemps. Faudra vraiment que je lise toutes les critiques spectaturs et journalistes...!!!
A première vue, le scénario du Complexe du castor est impossible. Qu'est-ce que c'est que cette histoire de pauvre type en plein naufrage qui n'a rien trouvé de mieux qu'une marionnette de castor pour tenter de remonter la pente, en jouant au ventriloque ? Que Jodie Foster arrive à ne pas se couvrir de ridicule avec un tel sujet est déjà en soi une prouesse. Mais elle fait mieux, dans cette chronique familiale, le genre qui lui sied le mieux, en fouillant les tréfonds de l'âme de ses personnages, avec un aplomb qui force le respect. Certes, on aimerait la voir aller plus loin encore, jeter un regard plus aigu sur cette maladie qu'est la dépression de même que sur la façon dont l'environnement proche du mal portant l'appréhende, ou plutôt la rejette. Jodie s'oblige a arrondir les angles, à positiver pour ne pas rendre son film sinistre, n'empêche qu'elle a réussi à nous troubler et, par instants, à nous émouvoir assez profondément. Grâce soit rendue à Mel Gibson, formidable de bout en bout, qui rappelle enfin qu'il n'est pas qu'un mauvais acteur de faits divers. Son travail de comédien, impressionnant, rend le film crédible, appuyé par la prestation remarquable de seconds rôles de la génération montante (Anton Yelchin, Jennifer Lawrence). Oubliez le castor, les scènes où il apparait sont les moins bonnes, appréciez la délicatesse d'un scénario finalement possible. Et peluche si affinités.
Un pitch assez incroyable et qui fait un peu peur au départ, on se demande où Jodie Foster a l'intention de nous emmener. Curieusement ce film parvient à émouvoir sans sombrer dans le mélo, car porté par un grand Mel Gibson on ne peut plus crédible dans un rôle sur-mesure, auquel s'ajoutent les bonnes prestations de Jodie Foster (plus intéressante devant que derrière la caméra) et Anton Yelchin (le fils aîné). Le complexe du castor est un film simple, sensible et original mais inégal.
La bande-annonce annonçait un film parlant des problèmes personnels d'un homme ayant la cinquantaine, avec une certaine dose d'humour. Il n'en n'est rien. Il s'agit d'un film sur la dépression et la folie. Les quelques scènes d'humour sont temporaires, et celui-ci ne peut contrebalancer l'aspect dramatique du long-métrage (à éviter aux suicidaires). Généralement, dans tout type de film (américain ou pas), lorsque l'on aborde des sujets tristes, on aborde aussi les bons côtés de la vie, et la quasi-totalité des films (mêmes tragiques) finissent par une touche d'espoir dans laquelle la vie l'a emporté sur toutes les adversités. Mais pas ici. L'autre partie du film est le début de schizophrénie et de folie dans laquelle Mel Gibson tombe. Si ce sujet est assez délicat à traiter au cinéma, ici, il est traité par-dessus la jambe. Reste une déception, où les deux grands acteurs que sont Mel Gibson et Jodie Foster sont transparents à l'écran, incapable de nous émouvoir par la crise qu'ils traversent. Les situations apparaissent comme stéréotypés (le coup de l'ado rebelle est d'un "cliché"). Perso, en France, on aurait fait enfermé ce type dans un asile psychiatrique depuis belle lurette. Pas besoin d'attendre la scène d'auto-mutilation pour ça...