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    Le Complexe du Castor
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    3,5
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    489 critiques spectateurs

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    stanley
    stanley

    66 abonnés 756 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 31 mai 2011
    Difficile de croire que ce film médiocre a été réalisé par Jodie Foster dont le talent, le charme et la finesse d'esprit étaient si présents dans Le petit homme. The beaver est un film long, ennuyeux et assez répétitif au concept qui s'épuise très vite. On a déjà souvent vu et en mieux ce thème de psychose qui donne au personnage l'impression d'être possèdé par ce marionnette. Par exemple dans la grande série La Quatrième dimension (deux épisodes). Jodie Foster se donne en plus un rôle un peu fade et Mel Gibson en fait un peu trop. Quelques qualités cependant, le mouvement du castor après la scène de baise du couple ou la façon dont est appréhendée le problème du fills ainé, là c'est pas mal. L'amputation du bras renvoie à une notion biblique très lourdingue. Le complexe du castor est décevant.
    annereporter94
    annereporter94

    49 abonnés 1 006 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 mai 2011
    Un film très original, très émouvant aussi, avec des imperfections mais c'est aussi ce qui en fait le charme, outre le fait de retrouver un Mel Gibson comme on l'aimait... autrefois!
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 31 mai 2011
    La critique révèle pas mal d'éléments sur la construction du film, ce qui pourrait gâcher le plaisir de celui qui voudrait découvrir le film avec un œil totalement neuf.

    Un film sur la dépression, plutôt casse-gueule comme sujet. Et pourtant Jodie Foster relève le défi haut la main, grâce à cette marionnette, aussi attachante et drôle au début, qu'elle en devient par la suite intrigante puis terrorisante. Et c'est parce que le film suit le même parcours que cette peluche (ou l'inverse en fait) et se renouvelle à chaque instant, que le spectateur est de plus en plus capter par un thème qui aurait pu vite lui plomber le moral et perdre son adhésion.

    Après une exposition assez rude sur une famille en pleine crise, entre un père suicidaire, une mère désemparée, un aîné qui tend à suivre le même chemin que son père, et un cadet renfermé sur lui-même, Jodie Foster choisit la carte de l’accalmie lors de la première partie du film, avec l'arrivée de ce castor à la bouille plutôt attachante et à l'humour qui fait souvent mouche. Dans un climat plus ou moins apaisé, le spectateur peut faire connaissance et se prendre de sympathie pour cette famille pourtant au bord de la rupture. Mais derrière ce climat redevenu faussement paisible, on sent, comme la mère, que tout n'est que mis en sourdine, et que le petit rongeur, s'il permet au père de communiquer à nouveau avec le monde, n'est en fait qu'un masque qui l'empêche de se confronter directement avec la réalité.

    Puis c'est la rupture, la famille éclate à nouveau, le père subit petit à petit le revers de son propre mensonge et finit par sombrer dans un schizophrénie que l'on sentait sommeiller depuis longtemps. Le film prend aux tripes, déstabilise jusqu'à la scène du garage, véritable choc, ultime recours pour un père qui doit à nouveau se confronter à la réalité. La dernière partie du film se veut celle de l'acceptation de la maladie, de soi, et de la potentielle reconstruction de cette famille. Et au spectateur de ne pouvoir retenir son émotion.

    D'un scénario intelligent et brillamment écrit et construit, Jodie Foster fait un film fort et émouvant, en y apportant toute la sensibilité qu'on lui connaît. Un film sur la dépression, mais aussi sur le propre de l'homme de se cacher derrière un masque (la castor pour le père ; le rôle de nègre ou la comparaison à son père pour le fils), la difficulté de se confronter à la réalité, la solitude et le besoin des autres. Un film poignant porté par des acteurs au sommet de leur art. Mel Gibson (mettez ses déboires de côté le temps du film) signe sans doute sa plus belle prestation, et donne vie à deux personnages à la fois, ce père perdu dans sa vie et cette marionnette qui vit complétement par lui et la caméra de Jodie Foster. Jodie Foster justement, qui endosse sans problème la double casquette de réalisatrice-actrice, et est tout simplement déchirante en femme aimante mais désemparée. Anton Yelchine et Jennifer Lawrence, déjà remarquables dans, respectivement, Alpha dog et Winter's Bone, confirment leur statut de jeunes acteurs à suivre.

    Jodie Foster signe un film poignant et puissant sur la difficulté de s'accepter et de se confronter au monde, et offre à Mel Gibson son plus beau rôle depuis longtemps.
    Dominique V.
    Dominique V.

    16 abonnés 221 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 mai 2011
    Il ne faut pas craindre le sujet et foncer voir le film : intelligence, émotion et deux beaux portraits d'ados. C'est un film brillant (encore une fois) qu'a réalisé la brillante et francophile Jodie Foster.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 31 mai 2011
    Bon film, intéressant, une Jody Foster touchante et subtile dans de nombreuses scènes. A voir, film plaisant :)
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 31 mai 2011
    Film très interessant, touchant, avec une bonne morale et de bons acteurs. Je recommande
    lucilla-
    lucilla-

    60 abonnés 169 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 31 mai 2011
    J'aime les films de Jodie Foster pour leur ton très particulier, fait de malheur et d'ironie, pour leur façon d'explorer le cerveau humain et ses fulgurances-l'enfant surdoué du petit homme-ou ses fêlures- la folie de Walter dans ce "Complexe du castor", mais aussi la folie familiale. Cinéaste de la famille et de ses névroses , de ses haines cuites et recuites ("Week end en famille"), Jodie Foster illustre encore une fois un "Famille , je vous..haime" de la plus belle eau
    Oeuvre toujours personnelle, puisqu'à l'enfant précoce qu'elle s'attache à évoquer dans son premier film,son double , son frère, elle l'actrice précocissime, objet de la puissance maternelle, elle substitue dans ce film un personnage de père défaillant, manquant, elle qui a subi la désertion paternelle très jeune. C'est un film sur la place du père,la transmission ,la névrose familiale,"Père qui hait son père qui hait son père " C'est aussi un film sur la folie, sujet casse-gu.eule par excellence, et plutôt brillamment réussi. Ce castor n'étant en effet que projection ( semi)hallucinatoire et dédoublement d'un esprit schizophrène.On pense à la boutade : "Avant, j'étais schizophrène, maintenant , nous allons très bien." C'est un poil -de castor- démonstratif mais toujours attachant, en raison surtout de l'intérêt porté à tous les personnages, à commencer par le fils, remarquable Anton Yelchin presque le rôle principal , à mon sens, dans ce personnage qui se cogne la tête contre les murs faute de trouver l'issue de secours à la fatalité familiale, et passe son temps à emprunter les cerveaux des autres pour alimenter un esprit qu'il pense vide MY MIND affiché au mur, post-its obsessionnels partout..C'est ce Porter qui a le plus retenu mon attention, dans un ensemble émouvant et souvent audacieux, même si la fin cherche à arrondir les angles ou à éteindre le feu au choix, Foster ne se permettant pas la noirceur absolue.Mais son film est sombre, désenchanté et lucide, représentation de l'acceptation du manque , et de la "livre de chair" qu'il faut céder quoiqu'il en soit. Très surprenant et attachant
    cine-padawan
    cine-padawan

    7 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 décembre 2018
    Singulier... Telle est la description que l'on pourrait faire de ce film en un mot. Mel Gibson, dans un rôle de père de famille et chef d'entreprise totalement déprimé, nous montre dans ce long métrage sa maîtrise de jeu d'acteur autrement que dans un film plein d'action. Ici, la psychologie est de mise et le rôle si bien tenu que, malgré un sentiment de dérive vers le mauvais côté de la balance de plus en plus présent, on se laisse porter avec le personnage dans sa chute sans y opposer de résistance. Et là l'histoire vient compléter un personnage magnifiquement joué avec un revirement de situation aussi soudain que violent dans les dernières minutes du film.
    De la pitié, de la compassion, de la tristesse, et d'autres sentiments que ce film nous permet de ressentir sans entrer pour autant dans les clichés habituels...
    Attention à ne pas regarder selon moi avec des enfants qui ne pourront pas forcément comprendre la totalité du film et qui pourraient être choqués par certaines scènes assez impressionnantes... Pas tant de violence physique, non, mais bien psychologique en plus de la souffrance.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 31 mai 2011
    J'adore ! Jodie Foster nous montre une fois de plus ses talents par la réalisation de ce très beau film, et par son rôle d'actrice. L'histoire d'un père dépressif, suicidaire, et détestait de son fils ainé, qui retrouve la joie de vivre et qui réussit grâce à une marionnette de castor, on ne peut plus originale. De plus Mel Gibson est incroyable dans ce rôle, enchaînant tragique et comique. Ce film nous montre la fragilité des personnes souffrant de dépression, à quelle point elles sont instables ! Excellent film, touchant, et surtout à ne pas manquer !!!
    Christoblog
    Christoblog

    828 abonnés 1 675 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 mai 2011
    Le complexe du castor est à la fois très touchant et bancal.

    Walter est en pleine dépression. Attention, pas la petite déprime que nous connaissons tous un jour ou l'autre, non, la vraie maladie, qui vous rend étranger à votre propre vie. Sa femme le vire, à regret, poussée par son grand fils, et pour protéger le plus petit.

    Par miracle, Walter trouve une vieille peluche de castor qu'il enfile sur son bras gauche telle une marionnette et qui devient en quelque sorte son interprète vis à vis de l'extérieur.

    Il faut reconnaître au couple Gibson / Foster l'immense mérite de rendre crédible cette situation improbable. Jodie Foster est vraiment remarquable, souple et subtile. Sa mise en scène est finalement à son image : élégante, recherchée et discrète à la fois. Mel Gibson n'a que très peu de variantes dans son jeu, mais il est très convaincant. Le castor est incroyable : je ne sais si des trucages numériques ont aidé à l'animer, mais on le croirait vivant.

    Cette indépendance de la peluche (et de la part de personnalité de Walter qui le commande) augmente au cours du film jusqu'à devenir franchement inquiétante dans une scène exceptionnelle dont je ne peux évidemment rien dire...

    L'histoire du fils est intéressante aussi. Il ne craint qu'une chose : ressembler à son père. Sa copine est jouée par Jennifer Lawrence, que j'ai peiné à reconnaître après son magnifique rôle dans l'exceptionnel Winter's bone. Comme quoi, le maquillage....

    Malgré toutes ces qualités, le film paraît toutefois maladroit par moment (la voix off, l'histoire du jouet), et finalement semble plus un conte qu'une histoire très travaillée. Cette impression est accentuée par certains manques, comme l'absence étonnante du corps médical dans l'histoire.

    L'ensemble reste toutefois très solide, et l'émotion y rôde dans chaque plan. D'autres critiques sur Christoblog : http://chris666.blogs.allocine.fr/
    framboise32
    framboise32

    150 abonnés 1 290 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 mai 2011
    « Le complexe du castor » est une comédie douce amère sur un sujet difficile. Jodie Foster filme avec beaucoup de sobriété la dépression d’un homme. Un drame familial qui ne sombre jamais dans le pathos. Mel Gibson est formidable dans son rôle.

    Il joue un père de famille, dépressif, qui utilise une marionnette pour s’exprimer. Il entraine sa famille dans sa descente aux enfers. Chaque membre se trouve ainsi abimé par la maladie du père. Tantôt émouvant, tantôt ridicule avec cette marionnette en permanence au bout de la main.

    Un film surprenant, attachant. Pas très avenant au premier abord, le sujet, l’affiche … Jodie Foster nous livre un film déroutant et peu commun. Un film unique et insolite. A voir
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 30 mai 2011
    Ce fut finalement une agréable surprise! Film est drôle, triste et parfois dure. Mel Gibson est remarquable.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 30 mai 2011
    Un excellent réalisme au service d'intenses et belles émotions. Nul besoin d'épiloguer pour exprimer la qualité d'un très bon film, à voir, à conseiller pour toutes les raisons qui font simplement d'un film un bon film. Rien à dire sur la réalisation, sur le jeu des acteurs, sur le rythme, sur l'intrigue... Encore une fois, à voir.
    ericjeanloicbreton
    ericjeanloicbreton

    4 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 30 mai 2011
    A première vue, un film pas du tout convaincant(et notamment ce mauvais discours(un discours forcé ?)sur la solitude, qui vient achever ce film)et, pas vraiment intéressant. Un film rempli de lourdeurs(comme cette peluche qui parle à la place du personnage)et de maladresses(probablement volontaires, c'est pour dire l'état d'esprit de la réalisatrice)(avec entre autre cette scène où l'on voit un enfant(accompagné de sa mère) apporter un nouveau cerveau en carton à son père, en lui disant que sa mère lui a dit que le sien était grillé, alors qu'il se trouve qu'il est dans un hôpital psychiatrique).


    S'il semblerait que cette histoire d'auto-destruction ait été écrite spécialement pour Mel Gibson, qui inévitablement a du se sentir très proche de son personnage, elle n'en est pas moins brouillonne et, même quasiment incompréhensible. L'on peut néanmoins essayer de la décrypter, voire décodifier. Le seul intérêt que pourraît éventuellement représenter cette oeuvre, qui semble avoir été censurée et coupée, tellement elle semble incomplète.


    Ce nouveau film de Jodie Foster parle d'un héritier d'un magasin de jouets, qui ne se sent pas à la hauteur et, qui commence à déprimer, après la mort de son père. Jusqu'à en devenir alcoolique et suicidaire, comme ce n'est pas possible d'imaginer. Jusqu'au moment où l'une des peluches qu'il récupère semble lui parler. Bien-sûr, tout le monde aura compris qu'il s'agissait de son inconscient. Il décide alors d'expérimenter une nouvelle thérapie, pour se soigner et, s'inventer un autre lui(tellement il se déteste). Parler avec sa peluche(le fameux castor) et, la faire communiquer avec ses proches, pour tenter de se faire pardonner et donner une nouvelle image. Problème, ce n'est pas tellement crédible.


    Très vite, cette peluche devient un double, génant, dont il ne peut plus se débarasser, d'autant plus qu'elle semble donner de bons conseils. Mais le sacrifice à payer, est difficile à avaler pour ce PDG. Le castor, lui demande en effet de couper les ponts avec sa famille, voire de s'en débarasser. Et contre toute attente, Il décide au contraire de se débarasser de son castor. Mais pour cela, il doit se débarasser à jamais de son image. Il doit donc couper son bras(puisque c'est avec ce bras qu'il le faisait vivre).


    Voilà pour le côté le plus simple de cette histoire.


    Par contre, si l'on croit en une plus grande crédibilité de l'efficacité de cette peluche pour l'intérêt de ce film. Cela veut dire, que LE COMPLEXE DU CASTOR pourraît être en réalité du même style, que le film de Bertrand Blier, LE BRUIT DES GLACONS.


    Ce qui voudrait dire, qu'en réalité, la mafia serait derrière tout ça. Cela paraît d'autant plus évident que Mel Gibson, ne s'est pas encore couper de membre. Ce qui veut dire, qu'inévitablement on essaye de nous dire quelquechose.


    La voix du castor, c'est aussi les voix que les supposés malades entendent. Des voix venant d'une autre dimension, d'intelligences ou de technologies cachées, de toute évidence utilisées par des charlatans, qui rendent malades, fous, dépendants et, qui influencent, commandent et, culpabilisent les plus fragiles. Jusqu'à les pousser au suicide ou au meurtre(ce n'est certainement pas un hasard si ce castor demande à sa cible, de ne plus voir sa famille(la première étape avant l'élimination). Des voix utilisés par une mafia, qui serait donc en relation avec des entités ou elle- même le nid d'entités. Des voix, qui représentent aussi le supposé inconscient, difficile à cerner et à contrôler.


    Cette voix symbolique, c'est aussi, une manière de faire comprendre, que parfois il y a des gens, même importants, qui sont obligés de laisser parler quelqu'un d'autre à leur place. Et par conséquent, l'une des manières de s'en débarasser, est bien de le tuer(pas étonnant donc de voir ce personnage, se couper le bras, pour nous le suggérer).

    en :
    Personellement, je n'ai jamais été dépressif et, n'ai jamais eu envie de me suicider. je suppose que certains fouineurs ont pu le penser et, le faire croire, compte-tenu que l'armoire à pharmacie était remplie d'antidprésseurs qui appartenaient à mon grand-père.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 30 mai 2011
    Un tres bon film sur une famille marquée par la déprime du pere(remarquablement bien joue par Mel Gibson). Une histoire bien realisée et bien emmenéé par des acteurs tous performants. On s'accroche a ces personnages. Un film original à voir
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