A première vue, un film pas du tout convaincant(et notamment ce mauvais discours(un discours forcé ?)sur la solitude, qui vient achever ce film)et, pas vraiment intéressant. Un film rempli de lourdeurs(comme cette peluche qui parle à la place du personnage)et de maladresses(probablement volontaires, c'est pour dire l'état d'esprit de la réalisatrice)(avec entre autre cette scène où l'on voit un enfant(accompagné de sa mère) apporter un nouveau cerveau en carton à son père, en lui disant que sa mère lui a dit que le sien était grillé, alors qu'il se trouve qu'il est dans un hôpital psychiatrique).
S'il semblerait que cette histoire d'auto-destruction ait été écrite spécialement pour Mel Gibson, qui inévitablement a du se sentir très proche de son personnage, elle n'en est pas moins brouillonne et, même quasiment incompréhensible. L'on peut néanmoins essayer de la décrypter, voire décodifier. Le seul intérêt que pourraît éventuellement représenter cette oeuvre, qui semble avoir été censurée et coupée, tellement elle semble incomplète.
Ce nouveau film de Jodie Foster parle d'un héritier d'un magasin de jouets, qui ne se sent pas à la hauteur et, qui commence à déprimer, après la mort de son père. Jusqu'à en devenir alcoolique et suicidaire, comme ce n'est pas possible d'imaginer. Jusqu'au moment où l'une des peluches qu'il récupère semble lui parler. Bien-sûr, tout le monde aura compris qu'il s'agissait de son inconscient. Il décide alors d'expérimenter une nouvelle thérapie, pour se soigner et, s'inventer un autre lui(tellement il se déteste). Parler avec sa peluche(le fameux castor) et, la faire communiquer avec ses proches, pour tenter de se faire pardonner et donner une nouvelle image. Problème, ce n'est pas tellement crédible.
Très vite, cette peluche devient un double, génant, dont il ne peut plus se débarasser, d'autant plus qu'elle semble donner de bons conseils. Mais le sacrifice à payer, est difficile à avaler pour ce PDG. Le castor, lui demande en effet de couper les ponts avec sa famille, voire de s'en débarasser. Et contre toute attente, Il décide au contraire de se débarasser de son castor. Mais pour cela, il doit se débarasser à jamais de son image. Il doit donc couper son bras(puisque c'est avec ce bras qu'il le faisait vivre).
Voilà pour le côté le plus simple de cette histoire.
Par contre, si l'on croit en une plus grande crédibilité de l'efficacité de cette peluche pour l'intérêt de ce film. Cela veut dire, que LE COMPLEXE DU CASTOR pourraît être en réalité du même style, que le film de Bertrand Blier, LE BRUIT DES GLACONS.
Ce qui voudrait dire, qu'en réalité, la mafia serait derrière tout ça. Cela paraît d'autant plus évident que Mel Gibson, ne s'est pas encore couper de membre. Ce qui veut dire, qu'inévitablement on essaye de nous dire quelquechose.
La voix du castor, c'est aussi les voix que les supposés malades entendent. Des voix venant d'une autre dimension, d'intelligences ou de technologies cachées, de toute évidence utilisées par des charlatans, qui rendent malades, fous, dépendants et, qui influencent, commandent et, culpabilisent les plus fragiles. Jusqu'à les pousser au suicide ou au meurtre(ce n'est certainement pas un hasard si ce castor demande à sa cible, de ne plus voir sa famille(la première étape avant l'élimination). Des voix utilisés par une mafia, qui serait donc en relation avec des entités ou elle- même le nid d'entités. Des voix, qui représentent aussi le supposé inconscient, difficile à cerner et à contrôler.
Cette voix symbolique, c'est aussi, une manière de faire comprendre, que parfois il y a des gens, même importants, qui sont obligés de laisser parler quelqu'un d'autre à leur place. Et par conséquent, l'une des manières de s'en débarasser, est bien de le tuer(pas étonnant donc de voir ce personnage, se couper le bras, pour nous le suggérer).
en :
Personellement, je n'ai jamais été dépressif et, n'ai jamais eu envie de me suicider. je suppose que certains fouineurs ont pu le penser et, le faire croire, compte-tenu que l'armoire à pharmacie était remplie d'antidprésseurs qui appartenaient à mon grand-père.