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Un visiteur
5,0
Publiée le 3 juin 2011
J'ai beau avoir Mel Gibson en horreur, je peux nier sa performance et la qualité de ce film inattendu. Une réalisation simple, à l'ancienne, très minimaliste et efficace, un scénario BÉTON et d'excellent acteurs ; tout le cocktail pour avoir un petit bijou du septième art, sans prétention et intelligent.
Voila un film qui ressemble à sa réalisatrice, c'est à dire intelligent et sensible. Gibson signe son plus grand retour (en tout cas du côté européen) et les deux jeunes acteurs Anton Yelchin et jennifer lawrence sont à suivre. L'histoire à la fois original et tellement banal sur la perte d'identité, la famille, la remise en question nous touche directement. A force de se mentir, il faut faire attention à ne pas devenir une autre personne.
"Le Complexe du Castor" après un démarrage un peu laborieux se révèle être un film très original et diablement intéressant ! Mel Gibson assure son rôle, loin d'être évident, de bout en bout et avec brio ! Quant au castor, on a presque l'impression qu'il devient un personnage à part entière tant il lutte avec celui qui le manipule ! Cette souffrance psychologique et la thérapie mise en place sont assez passionnants à suivre d'autant plus que la dépendance aux soins en devient ici complètement destructrice pour le malade ! Les acteurs sont à la hauteur, les deux enfants en particulier ! Un film qui mérite vraiment qu'on s'y intéresse !
La dépression, un sujet délicat abordé par ce film réalisé par Jodie Foster, plus généralement connu pour son talent d'actrice. Et j'avoue que c'est plus qu'une réussite ! La relation qu'octroie Mel Gibson dans son personnage très sinistre et dépressif avec une marionnette est surprenante de réalisme. Le film joue sur l'émotion et est très touchant ! Mel Gibson vient sans aucun doute de réalisé une de ses plus belle performance cinématographique. Un film troublant, une réussite !
Jodie Foster a pris beaucoup de risques avec ce film ! Tout d'abord en confiant le rôle principal à Mel Gibson, plus vraiment "bankable" en raison de toutes les affaires judiciaires qu'il a subies ces dernières années ! Ensuite car il s'agit tout de même de l'histoire d'un homme gravement dépressif, au bord du suicide, qui reprend goût à la vie grâce à une marionnette de castor à travers laquelle il va s'exprimer ! Et pourtant, il s'agit d'un très joli film, toujours sobre, malgré le pitch insolite, qui réussit à véritablement toucher le spectateur sans avoir recours à des artifices hollywoodiens ! Il faut dire que Mel Gibson est particulièrement fabuleux dans ce rôle qui lui va à merveille ! Affichant ses rides sans problème, ce qui lui donne un charisme supplémentaire, il n'hésite pas à jouer de manière viscérale ce rôle qui était fait pour lui ! Impossible de ne pas voir en ce personnage brisé, qui n'attend plus rien de la vie, l'homme qu'il est vraiment dans la vie, qui est revenu de beaucoup de choses et qui malgré tout tente de revenir à la surface ! Les seconds rôles sont également attachants, de Anton Yelchin, qui joue le fils sur qui l'état de son père déteint, à Jennifer Laurence, que l'on voit de plus en plus en ce moment ! Sans être fabuleux, le film est un joli moment de cinéma, qui se démarque de ce que l'on a l'habitude de voir ! En effet, il ne s'agit ni d'une suite, ni d'un remake, ni d'un reboot ! C'est une histoire originale, et le résultat est très agréable !
Bravo à Jodie Foster qui a réussi ce film avec brio! J'ai vraiment beaucoup aimé ce film qui traite avec subtilité et douceur de la dépression et de la maladie mentale vue par le patient mais aussi par sa famille qui est souvent oubliée par les medecins. Mel gibson y est fabuleux.
Très bon film et scénario, une tranche de vie dans une famille américaine où tout n'est pas rose. Bons acteurs qui soutiennent une histoire très réaliste. Un film touchant avec beaucoup d'émotions.
Troisième réalisation pour l'actrice américaine Jodie Foster qui revient derrière la caméra 14 ans après sa précédente réalisation (Week-end en famille - 1996). Avec Le Complexe du Castor (2011), on la retrouve aussi devant la caméra puisqu'elle campe l'épouse du personnage central, à savoir un Mel Gibson au bord du gouffre et auto-destructeur, un père de famille et chef d'entreprise en pleine dépression qui va retrouver refuge auprès d'un surprenant alter-ego. En effet, ce dernier va tomber nez à nez avec une peluche de castor, cette dernière va alors automatiquement devenir son double et dicter ses faits et gestes et petit à petit, s'immiscer au sein de sa vie de couple (ainsi que sa vie professionnelle). Un drame familiale très réaliste, poignant, touchant, bouleversant et drôle, à travers lequel on retrouve avec énormément de plaisir un Mel Gibson impressionnant et à fleur de peau. Un homme à mille lieux de ses frasques et scandales qui lui avait mis Hollywood à dos l'année dernière et qui avait bien faillit mettre ce film au fond d'un tiroir. Il nous livre une très belle performance d'acteur, loin d'être simple, devant sans cesse alterner entre les émotions ressentit par le père de famille et celles du castor, deux personnages diamétralement opposé, avec à ses côtés, la rayonnante Jodie Foster accompagnée de deux superbes seconds rôles incarnés par Anton Yelchin & Jennifer Lawrence. Une chronique familiale rare dans le paysage cinématographique américain, empreint de réalisme et de sincérité.
Un grand bravo a Jodie pour sa réalisation magnifique et si sincère du sujet complexe qu'est la dépression qui nous touche tous a un moment ou un autre a des degrés différents . Jodle permet a Mel Gibson de révéler encore d'autres facettes de son talent ( déjà si nombreuses ) et leur complicité de jeu est touchante. Jodle comme toujours dans un jeu des plus sincères, un petit garçon au jeu incroyablement vrai et un adolescent si émouvant. Une distribution et une réalisation vraiment très juste, un sujet poignant. Un film a voir absolument pour ceux qui cherchent aussi de l'intelligence de propos au cinéma
Une petite surprise ! Mel et Jodie sont parfaits dans leur rôle. L histoire est originale et mérite d être suivie. On ne s ennuie pas une seconde. On rit, on pleure. Un bon film
Jodie Foster s'essaye à nouveau à la réalisation et s'attache à un scénario qui semble assez compliqué. Ce Complexe du castor est un film différent, que l'on voit peu souvent dans des productions américaines parfois trop calibrées. Ce film a le mérite de nous prendre à contre-pied et de nous emmener dans quelque chose dont nous ne sommes pas préparés à voir. Ce film semble même être un défi pour l'actrice-réalisatrice qui s'en tire avec les honneurs. Soit un homme d'une quarantaine d'années à qui la vie semble réussir mais qui tombe dans une profonde déprime. Il trouvera une aide par le biais d'une marionnette (le castor) qu'il fait vivre à sa place ou presque. Le Complexe du Castor a quelque chose de ces grands films américains qui imposent une idée directrice et possède un sens universel. Ce film rappelle un peu les Forrest Gump, American Beauty dans une ambition film à grand public mais au message important et réfléchi. On sent l'influence des collaborations que Jodie Foster a pu avoir dans sa carrière d'actrice. Elle a appris auprès des plus grands et se positionne dans la lignée de réalisateurs reconnus du public et de la critique. Ce film voit la renaissance du grand acteur Mel Gibson. Dans un rôle casse-gueule il est terriblement émouvant et fort sans effusion de jeu. Il est très bien entouré par de jeunes acteurs talentueux (Jennifer Lawrence et Anton Yelchin) et par la patronne Jodie Foster. Pourtant dans sa mise en scène, la plus française des actrices américaines, oscille entre grands moments de cinéma et facilités de films ordinaires. Dans la relation entre l'homme et la marionnette, l'utilisation de la voix off, la vie du couple perturbée; tous ces moments du film sont forts et riches de sens tandis que le parallèle père-fils tombe trop souvent dans un traitement convenu. Alors que le sujet paraissait très prometteur, je suis resté un peu sur ma faim mais à la fois conscient d'avoir vu de grands instants de cinéma.