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Votre avis sur Heat ?
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Tout simplement l un des plus grands polars de l histoire du cinéma . Le face a face entre deux légendes du cinéma est une énorme réussite . La scène finale est tout simplement magistral , Michael Mann réussit le film parfait .
Kurosawa
Ce qui frappe d'abord dans "Heat", surtout au vu de sa durée, c'est le minimalisme de l'action. Les attaques des criminels sont réduites au nombre de trois (le fourgon blindé, la tentative avortée de l'entrepôt et la séquence de la banque) et sont finalement plus pensées comme des fulgurances qui viennent s’immiscer au milieu de l'enquête que comme des scènes d'actions qui seraient le socle du film. Il est certain que ces moments, d'une intensité ébouriffante et valant pour la clarté d'un découpage spécifique au cinéaste, sont déterminants et disent beaucoup sur le professionnalisme des gangsters, sur leur intelligence et sur ce qui va conduire à leur perte, mais ils ne sont pas ce qui intéresse le plus Michael Mann. La grande idée de "Heat", celle qui fait échapper au film une linéarité qui semblait inévitable, est de donner autant d'importance à la vie privée qu'à la vie publique des personnages afin de montrer leur solitude et leur aspiration à un avenir meilleur. Cette difficulté à se lier, surtout sur le plan sentimental, est commune à McCauley (De Niro) et à Hanna (Pacino), deux personnages exerçant des fonctions opposées mais qui se reflètent l'un dans l'autre, obstinés et perfectionnistes dans leurs activités - leurs caractères étant formidablement mis en scène lors de leur rencontre au restaurant - et se respectant justement pour cette même détermination qui les définit, un sentiment de compréhension réciproque qui envahit le dernier plan, totalement bouleversant. Histoires de choix à faire et d'amour impossibles, "Heat" est une tragédie en ce qu'il anéantit les espoirs de personnages condamnés à fuir (Chris) ou à pourchasser leur miroir, tout en faisant preuve d'une immense compassion pour eux. Polar crépusculaire qui met en scène des personnages sans réelles différences mais porté par des acteurs livrant eux des interprétations très distinctes - l'énergie exacerbée de Pacino contrastant avec la sobriété de De Niro - ce classique de Michael Mann annonce son chef-d'oeuvre "Collateral", plus épuré et encore plus immense.
Quel film! : j'ai adoré. Ca commence le plus simplement du monde pour se complexifier à mesure que l'intrigue progresse. Il y a plein de rebondissements (souvent inattendus), l'intrigue est prenante et on ne s'ennuie pas une seconde. Pour couronner le tout, une mise en scène de fou furieux et des acteurs très impliqués. Un "must" absolu du film policier.
En 1995, Michael Mann signe un film policier particulièrement efficace. D’une part, le scénario possède un canevas d’intrigues parfaitement tissé. D’autre part, la mise en scène des braquages et des poursuites reste d’une grande intensité. Enfin, le casting demeure vraiment remarquable avec notamment la présence du duo Al Pacino et Robert De Niro, dans les rôles respectifs du flic et du brigand. Mais c’est surtout la description psychologique des protagonistes qui constitue l’atout majeur de ce long-métrage. A la fois déterminés et violents dans leur vie professionnelle, la présence de nombreux personnages féminins secondaires leur permet de faire preuve de doute et de faiblesse. C’est bien ce double portrait subtilement dosé qui fait force. Bref, un excellent thriller qui aurait néanmoins gagné à être un peu plus condensé pour atteindre le statut de chef-d’œuvre.
Michael Mann nous entraîne avec brio dans un univers sombre, violent : celui de sbraquages de banques, thème mainte fois abordé mais jamais exploité à son maximum.
C'est désormais chose faite avec Heat, film culte, indémodable, jouissif.
Et que dire de ce casting proche du fatasme!
C'est désormais chose faite avec Heat, film culte, indémodable, jouissif.
Et que dire de ce casting proche du fatasme!
Je ne vais pas dire que j'en suis déçu, à vrai dire je savais plus ou moins à quoi m'attendre mais j'ai tenté ma chance. S'il y a un genre qui m'endort plus que tout le reste c'est le film de mafieux, enfin puisqu'il y a des exceptions (j'ai beaucoup aimé "Les infiltrés" et apprécié "Gangster Squad" qui est un peu le film de mafieux pour les nuls comme moi), disons que ce que j'abhorre plus que tout c'est le "quotidien mafieux filmé", et si "Heat" n'est pas exactement de ce type il s'en rapproche quand même grandement. Le film est vraiment très long, 2h50 quand même, et ce n'est pas aidé par le fait que l'intrigue s'éparpille le plus possible, n'allant jamais à l'essentiel. On suit la vie d'un paquet de protagonistes, et on la suit en profondeur. Ce serait parfait pour une version longue mais pour une version ciné, il fallait élaguer à mon avis. Au final je ne cache pas que j'ai eu beaucoup de mal à me concentrer de bout en bout sur ce film, et j'ai très souvent perdu le fil conducteur d'une histoire qui se perd trop en sous-intrigues multiples. Tout le monde met le duo De Niro/Pacino sur un piédestal mais j'avoue ne pas avoir été bluffé par leur performances. Elles sont bonnes, ces deux gars-là ne peuvent pas mal jouer de toute façon, mais j'ai été marqué bien plus profondément par d'autres de leurs rôles. Les personnages, eh bien je pense qu'en 2h50 il y avait moyen d'en écrire quelque chose d'autrement plus fort, ils ne m'ont pas bluffé non plus. Enfin j'admet avec plaisir que certaines scènes n'ont pas volé leur réputation, ne serait-ce que le braquage de la banque et la fusillade impressionnante qui s'en suit. Et puis Michael Mann a un vrai talent pour filmer L.A, de nuit surtout. D'ailleurs, dans ce film se retrouvent beaucoup d'éléments qui font la force de "'Collatéral" du même réalisateur, un de mes films préférés. Ne serait-ce que la relation ambiguë entre les deux personnages principaux, ou le réalisme des fusillades. Mais malgré ça, non je n'ai pas aimé "Heat", je ne dois définitivement pas être ouvert à ce genre de cinéma, mais même en faisant un effort, c'est abominablement loooong et je ne le reverrais probablement jamais.
Roub E.
Un mètre étalon du polar Us. Servi par un casting hallucinant. Le duel De Niro, Pacino, ne déçoit pas même s ils ne se retrouvent face à face que rarement. Michael Mann gère l ensemble de main de maître avec notamment l hallucinante scène du braquage de banque et la fusillade qui s ensuite. Un film sombre désabusé ou l ensemble des personnages quelque soit leur parcours semblent tous en bout de course. Génial!!
Ce film est déjà un évènement historique rien que parce qu'il réunit dans une même scène les deux plus grands acteurs au monde (pacino et deniro): une scène très forte et très intense mais finalement pas la meilleure du film, c'est dire sa qualité... Il faut se pincer pour croire à un tel casting; la réalisation est magnifique, le scénario et les dialogues excellents.
Un film d'une incroyable intensité dramatique. Que dire de plus?
Un film d'une incroyable intensité dramatique. Que dire de plus?
Connaissant la prestigieuse réputation dont il bénéficie et après avoir lu de nombreuses critiques élogieuses à propos de ce film, c’est donc tête baissée que je me suis lancé à la «conquête». Et après une heure et demie de film, j’ai été «assailli» de plusieurs craintes, notamment celle d’avoir devant mes yeux un film à la réputation usurpée. Oui, pendant ce laps de temps, je dois l’avouer, j’ai pensé que «Heat» était une arnaque ! Durant cette heure et demie en question, Michael Mann essaie de mettre en place son histoire, nous présente les principaux personnages de son récit. Mais sans vraiment convaincre, car si Hanna et McCauley sont cernés, les autres personnages manquent cruellement de saveur. Concrètement, il faut attendre le premier face à face entre Robert De Niro et Al Pacino pour que la machine commence à se mettre en route. Le premier nommé en tant que chef d’un groupe de braqueurs nous offre une prestation dont lui seul à le secret, le deuxième nommé est encore meilleur dans la peau de ce flic opiniâtre. Ce film a deux défauts de taille: une longueur trop importante (2h43) et un manque de tension flagrant, même si celle-ci atteint brusquement des pics lors de quelques séquences, notamment celle de la fusillade qui reste à ce jour l’un des gunfights urbains les plus mémorables. Mais bon, en fin de compte, j’en ressors assez déçu, peut être en attendais-je trop. Mais soyez sûrs d’une chose: les deux monstres sacrés du cinéma américain assurent un max !
Ce film est cultissime. Le casting est juste exceptionnel, Al Pacino, Robert De Niro, Val Kilmer, John Voight, Ashley Judd, Danny Trejo et Nathalie Portman. Le duo Pacino et De Niro est exceptionel, car ils sont parfaits dans leurs rôles, Val Kilmer aussi d'ailleurs.
spoiler:
Une équipe de braqueurs prépare l'attaque d'un fourgon blindé à Los Angeles. Leur chef Neil McCauley et ses complices Chris Shiherlis, Michael Cheritto et Trejo peaufinent les derniers détails. Pour réussir leur coup, ils engagent un nouvel associé, Waingro. Le braquage, pourtant planifié dans les moindres détails, tourne mal à cause d'une erreur de ce dernier et tourne au bain de sang. Les braqueurs dérobent uniquement un lot de bons au porteur appartenant à un financier véreux, Roger Van Zant. L'enquête sur le braquage est confiée à Vincent Hanna, lieutenant aguerri de la police criminelle. McCauley et son équipe décident d'éliminer Waingro, tant pour avoir fait tourner le braquage en carnage qu'à cause de son manque flagrant de fiabilité, mais celui-ci parvient à leur échapper. Passant à la suite, McCauley contacte Roger Van Zant sur les conseils de son receleur, Nate, afin de lui revendre ses propres bons au porteur volés. Celui-ci accepte le rendez-vous mais n'envoie en guise d'argent qu'un tueur chargé d'éliminer McCauley, l'opération échoue. McCauley recontacte Van Zant et le menace de mort. En parallèle, une lutte à distance s'engage entre Hanna et McCauley. Le policier est parvenu à remonter la trace du gang grâce aux révélations d'un indic et fait échouer le nouveau casse qu'ils préparaient. McCauley fait la rencontre d'Eady, employée de magasin. Une romance commence. Au gré d'une filature, les deux hommes finissent par se rencontrer et aboutissent au constat qu'aucun d'entre eux ne renoncera à mener sa vie comme il l'entend, malgré les conséquences sur leurs vies privées respectives – Hanna délaissant son mariage avec sa femme Justine au profit de l'enquête et McCauley hésitant à s'engager dans une nouvelle relation. De son côté, Van Zant, effrayé par les menaces de McCauley, se voit conseiller les services de Waingro pour assurer sa protection. Celui-ci se met alors à surveiller l'équipe de McCauley, qui prépare un nouveau braquage. Celui-ci se déroule mal d'emblée, avec l'absence de Trejo, filé par la police, que l'équipe doit remplacer au pied levé par un ancien complice, Breedan. Par la suite, leur équipe est « balancée » à celle de Hanna par un appel anonyme, qui intervient pendant le braquage. Une fusillade s'engage, Cherrito et Breedan sont tués ainsi que deux hommes de Hanna et plusieurs policiers ; Shiherlis est lui gravement blessé mais parvient à s'enfuir avec McCauley, indemne. Tout en préparant sa fuite vers l'étranger, McCauley file chez Trejo, persuadé qu'il les a vendus, mais le trouve mourant ; ce dernier a tout juste la force de lui dire qu'il a été torturé par Waingro, qui a ensuite prévenu la police de leur plan. McCauley décide alors de retarder son départ pour se venger de Waingro et Van Zant, règlements de compte qui permettent à Hanna de retrouver sa trace. Après une longue poursuite, aux alentours de l'aéroport de Los Angeles, Vincent Hanna finit par abattre McCauley.
Un Chef d'Oeuvre, 5/5.
Un Chef d'Oeuvre, 5/5.
Heat est un parfait mélange de thriller policier et de films de gangster. On suit en même temps l'enquête des policiers, ainsi que tous les casses organisés par les bandits. Cela donne lieu à des scènes de casses/fusillades très palpitantes et stressantes, où on sent l'impact de chaque balle. Le film est aussi très long (presque 3h) ce qui permet de développer assez tous les personnages et d'avoir pas mal de sous intrigues. Le seul problème, c'est que certaines sous intrigues avancent vraiment à deux à l'heure, ce qui est parfois un peu frustrant. Globalement, c'est le rythme du film aussi que je trouve imparfait : certes les scènes d'action sont excellentes et certains dialogues sont très bien écrits et intéressants à suivre, mais il y a aussi dans tout ça pas mal de scènes que je n'ai pas trouvé folles et où j'ai un peu décroché du film. Le casting reste pour autant parfait, et Al Pacino et Robert De Niro crèvent vraiment l'écran. En bref, Heat a énormément de qualités et j'étais vraiment à deux doigts de lui mettre 4 étoiles, mais il faut reconnaître que je trouve le rythme du film pas ouf par moment et que je me suis pas mal ennuyé par moment. Ça reste globalement une bonne expérience, je recommande.
Julien D
Michael Mann n'a jamais été aussi bon qu'en nous offrant cette rencontre tant attendue entre les deux monstres sacrés du cinéma que sont Robert De Niro et Al Pacino, qui tous deux ne seront plus jamais aussi charismatiques. Sa mise en scène au rythme haletant fait de ce polar non seulement un film de braquage superbement filmé, une série de scènes d’action d’anthologie et une histoire poignante du début à la fin. Culte !
Remake de son propre téléfilm L.A. Takedown datant de la fin des années 80, le perfectionniste Michael Mann reprend le même scénario et réintègre les scènes qu'il n'avait pu tourner à l'époque, faute de temps et de budget. Exit Alex McArthur et Scott Plank, place à Robert De Niro et Al Pacino pour l'un des plus grands duels du cinéma contemporain. Plus de 2h30 d'intensité cinématographique contrôlée d'une main de maitre par le réalisateur américain. Drame profondément humain sous fond de chassé-croisé entre un flic obstiné et un braqueur sans attache, Heat joue la carte de l'émotion, du réel, du poignant, avec des personnages soigneusement travaillés, que ce soit nos deux rivaux dont l'un possède une vie sentimentale sur le déclin tandis que l'autre, d'ordinaire solitaire, s'amourache d'une jolie artiste un brin paumée. Le reste est tout aussi soigné, que ce soit Val Kilmer (dans un de ses plus grands rôles), Tom Sizemore, Jon Voight ou encore William Fichtner. Malgré sa longueur évidente, le film arrive cependant à nous garder en haleine tout le long durant grâce à une mise en scène époustouflante, des dialogues réfléchis et un scénario captivant, entremêlant les destinés de chacun avec brio et logistique. Nous gardons d'ailleurs en mémoire cette incroyable fusillade en plein centre-ville, d'un réalisme saisissant (les gens croyaient à un véritable braquage) et ce final de toute beauté dont seul Mann arrive à insuffler une réelle intensité dramatique, intensité que l'on retrouve à chaque plan sur chaque scène, faisant de Heat un monument du genre inégalé à ce jour.
Excellent. La grosse claque, celui-là est un chef d'oeuvre du genre gangsters/mafieux. La scène de fusillade au milieu est superbe, complètement culte, et les braquages de baques ou autres actions des mafieux sont vraiment bien foutues et marquantes ! Et puis mince quoi... Robert De Niro contre Al Pacino, deux chefs qui se foutent sur la gueule. Scènes marquantes, on ne ressort pas indemne de ce long visionnage qui deviendra cultes dans nos souvenirs. Et puis cette fin, ce final sublime, juste le défaut d'avoir quelques grosse longueur dans le film qui ne sert a rien et puis qui dure quand même 3h du coup le film mais bon rien d'alarmant . A voir pour tous fans de bons films d'action/policiers/mafia.
En réalisant le remake de "L.A. Takedown", son propre téléfilm sorti six ans auparavant, Michael Mann signe l'un des meilleurs polars de tout les temps, un monument inégalé qui frôle la perfection à tous les niveaux. "Heat" nous relate le jeu du chat et de la souris - inspiré d'une histoire vraie survenue dans les années 70 - entre un policier qui s'implique à fond dans son métier et délaisse sa famille et un braqueur de banques charismatique et méticuleux qui n'a jamais pu poser l'ancre à cause de ses activités et qui n'a aucune réelle attache. Les deux hommes, malgré l'antagonisme de leurs activités éprouvent un certain respect mutuel. En apportant un soin particulier à la réalisation, Michael Mann réalise un film techniquement parfait. La mise en scène est fabuleuse, la photographie est précise, lumineuse et sublime Los Angeles filmé avec une esthétique onirique, la musique nous entraîne au pays des rêves, les scènes d'actions et les guns-fights sont déments en témoigne le second braquage, exceptionnel. En effet, bien qu'elles soient très rares, elles ont une dimension bouleversantes, elles montrent la capacité d'auto destruction des personnages. La caméra s'immisce dans la vie privé des protagonistes, ce qui fait naître une belle humanité qui aborde tous les aspects de la vie, indispensable pour une crédibilité urbaine. Après s'être croisé dans la trilogie de Coppola, "Le Parrain", les deux plus grandes stars du cinéma contemporain se retrouvent enfin pour un duel de légende : Robert DeNiro et Al Pacino sont au sommet de leur art et nous en mettent plein la vue durant les trois heures de grand spectacle. Val Kilmer, Danny Trejo, Nathalie Portman, et Tom Sizemore viennent compléter ce casting de dingue. Quoi qu'il en soit, "Heat" demeure un chef d'oeuvre inégalé captivant de bout en bout aux scènes d'actions pour le moins percutantes. Ce duel de légende au final magistral ne s'essouffle pas une seule seconde. Trois heures de grand spectacle comme le cinéma nous offre rarement de nos jours.
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