Heuuu rappelez moi le budget de cette chose ???? A moins que 80 % de la somme en question ne soit passée dans le Nième ravalement de facade de Mickey Rourke je ne vois pas trop les sous à l'écran. Déjà bien noter sur l'affiche "par les producteurs de 300" c'est le genre d'annonce qui fleure bon la daube à 250 kilomètres. Je rappelle que les producteurs ne sont que les braves gars qui avancent les sous et que les mettre en avant sur une affiche est à peu près aussi prometteur concernant la qualité du film que d'indiquer "avec le soutien de la cousine du 4ème caméraman de Gladiator". Bon, revenons en au film, enfin je veux dire à ce.... "truc", pas une once de scène épique à l'horizon ce qui est quand même un comble compte tenu du sujet. Concernant les libertés (là c'est même de l'aqua planning) prises avec la mythologie, on pourrait passer, au fond toutes les productions n'ont pas une vocation culturelle et on peut avoir envie de temps à autres de se déconnecter les hémisphères devant un blockbuster d'action pure. Rien de tout ça ici, la plupart du temps c'est juste d'un ennui intersidéral et les quelques scènes de combat (pas trop mal réalisées, ne tirons pas sur l'ambulance) ne déclenchent pas la moindre goutte d'adrénaline. Un plantage total !
Visuellement c'est réussi, rien à dire,dans le style de 300 bien que nettement en dessous. Le souçi c'est l'histoire qui est baclée avec des scènes dignes de nanarland ! Les acteurs sont plutot platoniques et jouent leurs roles respectifs: le mechant est très mechant et le gentil bin il est très gentil. Ils ont meme réussi à nous coller une amourette à 2 balles. Enfin bref ça casse pas 3 pattes à un canard...et ne mérite pas 10 euros.
dans le genre, et je dis bien le genre (car comment comparer ce type de films avec d'autres films français récents), ce film est absolument époustouflant. La mythologie est certes complètement relue à la sauce hollywoodienne, mais on marche à plein. Mickey rourke est génial en brute sanguinaire (un de ses meilleurs rôles de ce genre), les effets spéciaux sont à couper le souffle, à ce titre rarement la 3D n'a été aussi bien exploitée. Les personnages arrivent à trouver de la consistance malgré une histoire un peu brouillonne par moment, les combats sont superbement menés ..notamment la scène des dieux contre les titans, on se croirait revenu au temps des chevaliers du zodiaque avec les chevaliers d'or ...une réussite
après qu'on aille m'expliquer pourquoi ce genre de film reçoit une volée de bois vert de la part des critiques, quand d'autres films se retrouvent auréolés du titre de film de l'année, de chef d'oeuvre, alors qu'ils sont de simples bons téléfilms ...c'est comme çà, c'est dans l'air du temps, heureusement pour les amoureux des films de genre il y aura toujours des réalisateurs audacieux pour nous faire réver. Le prochain: Detention de Joseph Kahn
Rendons justice à la mythologie grecque de Tarsem, contrebalançons la flopée de pisse tiède qu'a reçu le film. Parce que certes Les Immortels est loin d'être parfait, mais il mérite autre chose qu'un fatras de critiques moyennes. On le sait Tarsem Singh est plus un esthète qu'un réalisateur à part entière : ce qu'on a retenu de lui à travers ses 2 précédents (très sympathiques) films, c'est surtout son esthétique et c'est évidemment ce qu'on retiendra encore en premier ici. Ça foisonne de costumes et de décors sublimes, malgré la présence de CGI que je suis d'habitude le premier à conspuer, visuellement ça tape sévère. Mais ce talent de Tarsem Singh s'épanouit mieux dans le cadre intimiste et onirique d'un The Cell ou d'un The Fall, un peu moins dans le cadre d'un gros blockbuster comme celui ci, ce qui donne au film un rythme assez étrange et déstabilisant; il manque aussi un souffle épique pour porter le film et l'ensemble est assez froid et dénué d'émotion. Mais Henry Cavill est exceptionnel dans le rôle de Thésée, semblant être né pour jouer ce genre de héros pur et l'interprétation de la légende par le réalisateur donne lieu à des scènes magistrales (le minotaure par exemple). Et si on pouvait craindre les ralentis à la Zack Snyder, il n'en est rien, les producteurs ont mis le frein sur ce procédé inutile qui gâche l'action : résultat même si elles ne sont pas nombreuses, les scènes d'action sont plutôt fluides et plaisantes.
"Les Immortels" nous embarque dans une aventure mythologique assez banal, pas très profonde, conforme aux attentes. On aime l'ambiance assez mystique des décors (musique oppressante, éclairages synthétiques). On regrette le scénario peu élaboré, très poussif, qui ne se démarque pas du genre. L'ampleur de l'histoire ne commence à faire son effet que dans la dernière partie du film, avec une bataille glorifiante assez divertissante. Des longueurs, des personnages caricaturaux, une violence assez kitsch, mais on ne boude pas sur l'effet pop-corn. Retrouvez mes critiques sur: http://cineglobe.canalblog.com/
Très bon film. Très bien filmé et très bonne 3D. De l'action et une bande son plutôt "titanesque" notamment sur le générique de fin (faut l'écouter les yeux fermés pour profiter à plein du surround ;) ).
Le film de Tarsem Singh fait penser à plusieurs films de Sergueï Paradjanov. Notamment et surtout à Achik Kérib, conte d'un poète amoureux. D'ailleurs Yuri Mgoyan, l'acteur principal d'Achik Kérib, a un physique comparable à celui d'Henry Cavill (grand, brun avec un corps athlétique). Il y a une grande similitude entre les 2 acteurs. On pense aussi à un autre film de Paradjanov, La légende de la forteresse de Souram. On le voit dans la fantaisie des incroyables costumes des personnages féminins notamment, et dans les décors luxuriants, et autres trésors incroyables de la mise en scène. La façon dont est utilisée l'image est d'une grande richesse esthétique. Les décors et l'architecture peuvent sembler kitsch, mais en fait dans cette fantaisie se côtoie l'Antiquité et les temps modernes, l'ordre et le chaos. Le film peut paraître naïf par moment, mais le style d'un cinéaste, apparaît dans une mise en scène d'une grande liberté. On se demande pourquoi le film s'expose aux moqueries ? Mais qui est un vraiment spécialiste de la mythologie grecque ? Soyons sérieux ! Tarsem Singh réinvente la mythologie. Il se soucie peu du texte, et nous emmène à une tradition qui se serait transmise oralement, et s'est donc transformée par les récits des uns et des autres (comme pour Achik Kérib, le poète de Paradjanov). De génération en génération l'histoire a changé, et alors ! Il faut voir le film seulement comme une féerie de couleurs et d'inventivités de l'image. Les plans sont parfois majestueux. On est dans l'intemporalité de la mythologie sans se soucier de l'exactitude (dans la tradition orale d'autrefois). Les plans valent le détour. Ce film est une expérience unique.
Les péplums sont de nouveau à la mode aux USA et c’est tant mieux, vu que ça déchaine la créativité de cinéastes purement esthétiques : Zack Snyder, Louis Leterrier et maintenant Tarsem Singh.
Purement esthétiques, car ce que soit 300, dans une moindre mesure Le Choc des Titans et donc ces Immortels, les films sont beaux mais souffrent du même problème de scénario très ennuyeux. En effet, Immortels souffre encore plus que les autres du syndrome «Mythologie et Cinéma» ; impossible de raconter l’histoire sans ennuyer le spectateur pendant une longue heure d’une assommante voix off donneuse de leçons. Passée cette très longue heure de mise en place de l’intrigue, on remarque deux gros points : le film est ennuyeux, ses bastons sont molles, mais les personnages principaux, surtout le trio Henry Cavill (une révélation), Stephen Dorff (le revenant) et Luke Evans (consécration), sont de purs badass purement jouissifs.
Alors, ce qu’on attend, c’est de les voir se mettre sur la tronche, à grands coups de ralentis (le lancer de lance de Theseus de loin est vraiment magnifique) en s’envoyant des punchlines idiotes et très premier degré. Et comme on l’espérait en n’y croyant plus vraiment, Luke Evans punit son fils avec un coup de fouet enflammé au super mega ralenti, Henry Cavill exhorte des troupes à se battre avec un discours bien débile et jouissif et on enchaîne avec des bagarres bien épiques, parfaitement montées. Cerise sur le gâteau ? On en arrête avec la fade Frieda Pinto et le film est maintenant le déluge de testostérone attendu, avec un Luke Evans à son aise en chef des Dieux, qui s’impose comme un des meilleurs acteurs anglais de sa génération et un Henry Cavill qui possède ce petit truc que seuls les plus grands badass possèdent : le petit sourire au coin de la bouche en explosant la face de son opposant.
Alors, passons la légende du Minotaure, bâclée et ridicule, la première heure très médiocre et la débilité du propos et ne boudons pas notre plaisir coupable devant ce nanar assumé. Mais comme c’est quand même ennuyeux au début, ça ne vaut pas plus qu’un petit 11. Peut mieux faire, Tarsem.
« Les immortels » ou quand « Le choc des titans » rencontre l’esthétique de « 300 ». Dans « Les immortels » comme dans « Le choc des titans » on a un vilain qui veut renverser les dieux et qui pour cela décide de libérer les titans, heureusement un héros couvé par Zeus prend les armes pour faire échouer ce maléfique dessein. Vous l’aurez compris l’originalité n’est pas le maître mot de cette production. Sur ce squelette déjà utilisé se greffe une esthétique elle aussi déjà exploitée dans « 300 ». On passera sur le traitement proprement grotesque qui est fait de la mythologie grecque. Pour incarner les différents personnages de cette fiction on a fait appel à une série de seconds couteaux de luxe, hormis évidemment Mickey Rourke, encore que…, dont Stephen Dorff et Henry Cavill (remarqué dans la série « Les Tudors ») qui font ce qu’il peuvent avec des dialogues pour le moins insipides et parfois ridicules. Bref une œuvre qui fait une jolie bande annonce car l’esthétique plaide en sa faveur et que durant celle-ci on a pas le temps d’aller en profondeur dans l’histoire, malheureusement durant les une heure cinquante si et du coup on prend conscience de la vacuité absolue d’originalité et de qualité de ce film qui parfois génère même de l’ennuis. À fuir encore plus vite que le déjà pas très réussi « Choc des Titans ».
Les Immortels est un film mal réalisé, illogique et ne présentant aucun intérêt si ce n'est une dose d'action nous permettant de rester plus ou moins éveillé jusqu'à la fin et d'en garder ainsi un exécrable souvenir. Passez votre chemin.
Alors que l'on attendait (ou plutôt redoutait) un ersatz décérébré de "300", le génial Tarsem Singh saborde son propre blockbuster en délaissant toute ampleur et toute émotion en livrant une oeuvre quasiment avant-gardiste et théâtrale, baroque et plutôt absconse, forcément pleine de vilains défauts (scénar peu follichon, mythologie malmenée, acteurs désincarnés...) mais visuellement somptueuse et qui a le mérite de sortir du lot.
Dans la même veine que "La Colère des Titans", "Les Immortels" de Tarsem Singh ne parvient malheureusement pas à voler plus haut que son compère. Misant énormément sur la cruauté du grand vilain Hypérion joué par Mickey Rourke, "Les Immortels" se donne des allures de presque série B. Car entre tortures décalées et gorges tranchées façon "Solomon Kane", il y a de quoi se demander quelle étrange direction artistique semble prendre le metteur en scène. C'est donc en s'offrant à la violence et au combat sans merci que Singh oublie son maigre scénario pour ternir son œuvre d'un récit pas franchement conformiste mais tout de même bourré de clichés. Pour s'opposer à la montée au pouvoir de Mickey Rourke, on découvre Henry Cavill sous les traîts de Thésée. Frais dans son rôle mais en-dessous de ce que l'on pouvait attendre d'un héros de l'Antiquité, le futur Homme d'Acier s'aligne sur la qualité générale, très moyenne, du casting qui l'entoure. Niveau ambiance, le gore s'impose en maître malgré les quelques incursions d'émotions faciles et désuètes qui ne toucheront le coeur que des plus sensibles d'entre nous. En clair, une nouvelle promotion commerciale des Dieux grecques qui échoue devant la grandeux mont Box Office.
Un "choc des titans" like bien fadasse. Si visuellement c'est parfois emballant, scénaristiquement c'est le calme plat. Et même visuellement c'est parfois un peu kitch. Freida Pinto toujours aussi magnifique au passage, autant profiter un peu de la séance! Soyons gentil, c'est sympathique mais pas transcendant du tout, et la 3D sert un peu... à rien.