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-Snatch-
4 abonnés
40 critiques
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5,0
Publiée le 5 janvier 2013
Un film émouvant et intéressant sur les dangers du net et son influence sur les ados fragiles. Une transposition intéressante des pages web dans une sorte d'hôtel aux multiples chambres cachées derrière des portes closes. Des personnages attachants et justes.
L’idée de ce film est bonne, montrer l'impact d'internet à travers un dédale de couloir où chaque pièce représente une "room" (espace de chat). On sent tout de même que le film aurait put être bien plus poussé, il reste somme toute assez expérimental. Principalement porté par l'acteur principal (Aaron Taylor-Johnson) ce film fonctionne tout de même et se laisse embarqué dans les histoire de ces jeunes tous un peu dérangé (portraits d'une société qui n'a finalement plus aucun contrôle sur ses jeunes?). Je le conseille vivement car il est intéressant, plutôt pour des jeunes tout de même.
Hideo Nakata est un des réalisateurs japonais les plus connus notamment grâce à son expertise dans le domaine des films fantastiques tels que « The Ring » ou « Dark water », il s’attaque ici au thriller avec le film britannique « Chatroom ». Comme le titre le laisse entendre le film se situe dans le domaine des forums de discussions sur Internet. Il montre les dangers que ces endroits de discussions libres peuvent générer du fait de l’anonymat qui entoure les participants et qui peut cacher des prédateurs de tous poils à la recherche de personnes fragiles et de la propension qu’ont, surtout les adolescents, à livrer beaucoup de détails personnels qui peuvent servir pour leur nuire. Ici un ado perturbé se livre à un jeu de manipulation visant à pousser un jeune garçon au suicide sous l’œil mi-complice mi-effrayé des autres membres de ce petit chatroom. La force du film est de transporter l’univers virtuel de ces discussions dans un décor d’hôtel miteux ou chaque chambre est une chatroom (= pièce de discussion) dont une représente le forum de notre petit groupe où les acteurs se livres à leurs échanges. Ce procédé permet de rendre le film beaucoup plus dynamique que si on avait filmé les acteurs devant leurs ordinateurs. L’ensemble n’est pas très fouillé et les différentes sous intrigues, bien qu’intéressantes, ralentisse l’action principale (la manipulation de l’ado) et la fait paraître comme un peu rapide, laissant l’impression que le pauvre garçon s’abandonne trop facilement à son manipulateur. Les prestations des acteurs sont plutôt convaincantes dont Aaron Taylor-Johnson très inquiétant en ado perturbé qui comble son mal-être en détruisant la vie d’autres adolescents via le net. Un film assez prenant, intéressant et finalement plus pédagogique face aux dangers d’Internet que bien des campagnes de préventions. À recommander aux ados et aux pré-ado, ainsi qu’à tous ceux qui pensent que ce qui est dit ou fait sur Internet est privé et n’a pas de répercussion sur la vie réelle.
Ce film ne m'a pas du tout plu. Certes l'idée du film n'est pas trop mal trouvé. Mais niveau scénario, c'est raté, personnellement je ne suis pas rentré dans le film dès le début, ca se traine et c'est un peu fouilli. Le jeu d'acteur est cependant correct. Mais le film en lui-même est très décevant au final malgré une bonne idée. Dommage !!!
Chatroom est avant tout un film représentatif du côté malsain d'internet aujourd'hui. Pour le coup Hideo Nakata réussit bien son coup ; il maîtrise avec brio sa mise en scène qui présente de façon original un monde virtuel où tout semble possible, tout en nous faisant découvrir la vie de chacun des personnages, et des influences que cette « chatroom » ont sur eux. Plus le film avance et plus les belles-paroles laissent place à une perversité et un danger désormais inévitable ; représentation effrayante et tendue de la dérive et dangerosité d'internet.
Si le scénario n'a rien de transcendant, la réalisation elle est assez sympathique. On se retrouve à naviguer entre deux eaux : d'un côté les quartiers londoniens, et de l'autre cet espace intemporel qu'est le web.
Internet est ici représenté comme une grande maison aux longs couloirs, où l'on trouve des coins sympas et des coins mal famés.
Les personnages sont complets et complexes, parfois naïfs, souvent paumés. Ils sont assez variés, et vont de la fille mal-aimée au dépressif (pour qui internet est un exutoire, un moyen de communiquer), en passant par le psychopathe.
Le scénario reste basique, et me rappelle fortement celui d' "autre-monde" : Chatroom partage également des ressemblances avec Autre-monde en terme de réalisation (alternance vie réelle / vie virtuelle
Ce film est pour moi d'avantage un regard sociologique sur une génération 2.0 qui ne s'épanouit/s'exprime parfois réellement que dans le virtuel, qu'un thriller à proprement parler. Cela est encore approfondit par la place des relations parents/ados dans le film.
A voir si vous voulez réfléchir un peu sur notre société, sans pour autant vous tuer la tête, par contre regardé au premier degré il ne vaut pas plus le coup que ça, même s'il reste sympa.
Le maître mot de ce film: GLAUQUE. Hyper glauque. Mais parfaitement maîtrisé et avec des acteurs vraiment bons, en particulier Aaron Johnson, absolument flippant! L'ambiance est oppressante, malsaine (à l'anglaise...), il faut le savoir, c'est un film pour public averti, presque rien d'explicite mais hyper-psychologique. En somme, c'est vraiment interessant et divertissant, à condition d'apprécier les histoires anxiogènes et encore une fois très glauques -ce qui est mon cas! A voir si vous avez aimé: Orange Mécanique, Sucker Punch, Matrix, The Grudge, Shining...
"Chatroom" présente certes une vision un peu caricaturale d'Internet en le remplissant de gens chelous qui ne cherchent qu'à pousser au suicide les plus vulnérables mais comme il propose une matérialisation filmique des salons de discussion virtuels plutôt singulière, envoûtante et agréable à la vue, on pardonnera d'autant plus facilement un scénario qui, lui, n'est ni singulier ni envoûtant ni agréable à l'entendement (par contre, la caractérisation des cinq jeunes personnages principaux est réussie, et l'interprétation des acteurs qui se coulent dans leur peau l'est également).
Je suis un petit dubitatif sur ce film. La forme est vraiment chouette, que ce soit la photo ou la représentation des chat-rooms. Les acteurs sont pas mal. Mais le fond est un petit peu dérangeant. spoiler: Je trouve un peu malsain le gars qui cherche à faire se suicider les autres. ça m'a gêné
Mais bon, ça peut se regarder. ça reste un petit film néanmoins.
Du très très lourd, excellente surprise! Le genre de film qui donne envie d’être réalisateur. Certaines scènes du film sont juste envoutantes et c'est un plaisir de se laisser "capter" par les images. L'histoire est bien pensé et assez réaliste, l'adolescence y est retranscrite en l'état. Film marquant.
Assez space ce film, le réalisateur théâtralise assez originalement le web, ce qui est très intéressant et assez perturbant au début, mais on s'y fais. Je pense qu'il faudrait montrer ce film aux plus jeunes pour faire de la prévention sur les méfaits d'internet. Cependant le scénario ne laisse pas beaucoup de mystères et on imagine bien tôt la fin mais bon cela reste un film intéressant avec un sujet de notre temps "internet", ce film est donc plutôt réservé aux jeunes.
L'idée est originale et sa concrétisation intéressante : donner forme et vie à ces chatroom, passer du virtuel au réel. Le réalisateur prend ici ce parti pris et l'emmène jusqu'au bout : après avoir concrétisé réellement le virtuel, il y montre l'influence énorme du virtuel sur la vie réelle des adolescents. Embroglio qui aurait pu être original et intéressant s'il n'était pas appauvri par un scénario terne et sans saveur. Quoi de neuf dans le monde des adolescents du cinéma ? Problème de famille, de parents qui n'aiment pas assez, qui s'en vont etc. Très vite l'histoire finit par lasser, le réalisateur oublie ses personnages en cours et la mise n'est pas toujours des plus inspirées.
Hideo Nakata s'attaque au web et à ses dérives après la vidéo maudite de Ring et l'appartement humide de Dark Water. Premier film du réalisateur en Anglais et...pas de coup d'éclat. Le sujet très actuel est adroitement traité et la mise en image du web et de ses chatrooms est très réussie. Que l'on suive le très bon Aaron Johnson dans ce couloir sans restrictions ou dans les différentes "pièces" qu'ils occupent, la mise en scène arrive à donner un réel relief et une force à quelques lignes sur un écran. Le chat, véritable moyen de communication largement démocratisé de nos jours est ici vu avec ce qu'il peut offrir de plus sombre, les participants pouvant, pour les plus mal intentionnés, se cacher dans l'anonymat le plus total et la dépersonnalisation qui peut rapidement rendre insipides les actions les plus graves. Le rendu est donc impeccable et ce n'est pas la scène du pédophile qui me contredira. Malheureusement, derrière cette mise en scène et cette vision reste un film limité par son sujet et son côté "jeune". Pas facile de tenir une trame d'une heure trente avec des gamins assis derrière leurs écrans (mention spéciale pour les deux demoiselles qui nous énerve très rapidement) et l'on s'impatiente de voir l'histoire véritablement déraper. En vain car au final reste le regret que le réalisateur ne soit pas aller véritablement au bout de la noirceur de son propos, laissant cette désagréable impression d'osciller entre teen-moovie et thriller implacable pour un film qui saura surement séduire plus de monde mais qui n'aura pas le petit plus qui le laissera dans les mémoires.