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Un visiteur
4,5
Publiée le 11 août 2010
Chatroom : vous n'en sortirez pas indemne! incroyable! fantastique! la réalisation est grandiose! tout est tellement réfléchi! la scène du flingue dans la chatroom, la scène dans la salle de bain où il est avec son couteau et j'en passe. j'aime beaucoup el jeu de couleurs. dans la chatroom, tout est plutôt vif et dans la réalité, tout est terne. Un peu comme une métaphore entre notre réalité et la vie que l'on s'imagine. J'ai beaucoup aimé comment était retranscrit les chatroom à l'écran. un nouveau monde est totalement créé ce qui renforce le fait que la réalité est finalement très proche de nos rêves parfois. le scénario est parfait! une super histoire sur les dangers d'internet surtout concernant les ados ou enfant. ça nous fait aussi réfléchir sur le suicide, le fait qu'on se sent mal dans sa peau, etc. et les acteurs...rien à redire!!! j'ai un nouveau chouchou anglais! :) Matthew Beard! juste incroyable! il m'a vraiment ému! une superbe prestation! Aaaron Johnson plus connu pour son rôle dans Kick Ass nous révèle enfin son vrai talent! il passe de la gentillesse, à la folie, à la violence en une seconde! incroyable! un film à voir!
On préfère Nakata dans des horreurs japonais, personne jusqu'à maintenant à réussi à l'égaler sur the ring ou the eye. Le thriller psychologique, on sent qu'il ne maîtrise pas. Pourtant le sujet est parfait: la vie online, mais il nous présente une mise en scène métaphorique imparfaite dans laquelle William se complait et force des adolescents à se tuer. L'image est excellente: terne et contrasté pour la réalité, vive et sale pour le virtuel. Mais à aucun moment on est tenu sur son siège. On assiste tel des spectateurs derrière une glace à un spectacle terne et surfait. On aimerait participer au chat, mais le clavier semble ne pas marcher. Belle performance de jeune acteur (malheureusement pas poussé jusqu'au bout) pour Matthew Beard en adolescent torturé et introverti, souffrant de l'absence d'un père. Inspiré d'une pièce de théâtre, ce qui se voit bien (DOMMAGE), Chatroom nous met en garde contre les dangers du virtuel, mais il aurait pu pousser les limites encore plus au-delà.
Le maître japonais Nakata en visite dans la perfide Albion, ou la vision plutôt dérangeante de "teenagers" British sacrifiant à leurs risques et périls à la grand-messe de l'Internet. En officiant, Aaron Johnson (William) est très convaincant, un petit sourire sardonique à la Nicholson aux lèvres (les accès et les décors de la "chatroom" font d'ailleurs furieusement penser à l'esthétique "Shining"). Ado fortement perturbé, ce gourou du web entraîne deux garçons et deux filles de son âge sur ses sentiers favoris : révolte contre l'ordre établi (surtout celui de la famille - il hait la sienne) et plus, si affinités. Mais le "plus" est terrible .... La rencontre des jeunes protagonistes "en vrai" recadrera cependant leurs vies malmenées par William. La chute (dans tous les sens du terme) du mauvais ange est cependant trop prévisible, et les péripéties en amont un peu sages pour susciter le même engouement que pour les "Ring" ou "Dark Water" antérieurs.
Chatroom ou les rencontres virtuels d'un groupe d'ado tous plus ou moins mal dans leurs peaux. Internet vu comme un monde échappatoire ou se joue des jeux d'intégration-exclusion. Hideo Nakata réussit à créer un monde virtuel attactif à travers ce long couloirs des possibles, il parvient aussi à créer un climat étrange mais son histoire manque de force, ses héros sont moyennement émouvant. Un semi-échec. Le grand film sur les méfaits (ou les bienfaits) d'Internet reste à faire.
Cette année, au Festival de Cannes, le virtuel était très tendance. C'est ainsi que la sélection "Un Certain Regard" avait programmé "Chatroom", un film britannique réalisé par le japonais Hideo Nakata, grand spécialiste des films d'épouvante (cf. "Ring"). Pendant les premières 30 minutes, on nous donne une représentation théâtrale des "chats" sur Internet. Pas vraiment passionnant, d'où une fuite vers la sortie. Après, les avis divergent : d'après des amis au jugement plutôt sûr, on serait parti juste au moment où le film devenait intéressant, davantage en prise avec la vie réelle, montrant les rapports des jeunes protagonistes avec leurs parents et la façon dont un membre du "chat" arrive à manipuler les autres membres; d'après certains critiques, c'est tout le contraire, le film cessant pour eux d'être intéressant au bout de 40 minutes. Qui croire ?
Vraiment un très bon film, malheureusement passé inaperçu lors de sa sortie en salles, "Chatroom" aborde les thèmes de la nouvelle génération branchée sur le Net en permanence, le mal être adolescent et l'influence que l'un peut avoir sur l'autre. On y voit les conséquences que peut avoir l'anonymat du Net, mais aussi l'utilisation à mauvais escient de cet outil informatique, car en effet ici on rencontre deux personnages principaux, l'un est dépressif et a des tendances suicidaires et l'autre est un manipulateur perturbé qui prend plaisir dans la destruction des autres. Franchement assez fou comme film, bien mis en scène, notamment les passages virtuels sur la chatroom, matérialisée par une sorte d'hôtel dans lequel chacun est libre d'avoir sa propre room, à son image. Un très bon casting de jeunes talents, en tête Aaron Johnson (Kick Ass) dans le rôle du psychopathe en herbe. A voir !!
On était sans (bonne) nouvelle de Hideo Nakata depuis son chef d'oeuvre Dark Water sorti en 2003. Dans ce film, le réalisateur nippon s'attaque aux dangers des chats internet en adaptant une pièce de théâtre d'Enda Walsh qui a également écrit le scénario du film. Dés le début, on est mis dans l'ambiance par un générique en forme de dial. William (Aaron Johnson), crée son propre salon de chat afin de rencontrer d'autres jeunes de sa ville. Une fois son clan formé, il se penche sur les problèmes de chacun d'eux pour s'attarder sur Jim, le plus fragile du groupe, mais William est lui même un adolescent très perturbé, déterminé à influencer ses nouveaux amis pour le meilleur et surtout pour le pire. Chatroom est une vraie réussite, j'ai adoré la façon de mettre en scène les différents sites de chats, ce long couloir et ces salles décorées selon leur créateur constituent l'atout majeur du film donnant à l'ensemble une ambiance très pop, d'autant plus qu'elle contraste avec celle de la "vraie" vie : grise et triste. Si le scénario ne peut s'empêcher quelques clichés inhérents au malaise adolescent, le rythme et l'ambiance sombre font de ce Chatroom une excellente surprise. Aaron Jonhson, révélé par Kick-Ass, confirme son immense talent, le beau jeune homme réussi à être aussi charmeur qu'inquiétant, ses acolytes sont tout aussi excellents, même si j'aurais préféré qu'on s'attarde plus sur certains d'entre eux. Original et maîtrisé du début à la fin, ce film, malgré quelques maigres défauts, se suit avec un très grand plaisir.
"Chatroom" est un thriller contemporain explorant les dangers et les limites d'Internet, outil quasiment omniprésent à nos activités quotidienne, en allant au-delà des limites... On découvre alors une autre facette d'Internet, c'est un espace numérisé où l'on peut se faire passer pour ce qu'on est pas, on se créer une autre personnalité jusqu'à se mentir à sois-même. Le film met en scène cinq personnages aux personnalités et aux problèmes très différents et qui trouvent, par le biais d'Internet, un moyen d'évasion où ils peuvent s'exprimer à leur grès. Le film distingue bien deux mondes différents, l'un coloré et joyeux (celui d'Internet), l'autre fade et névrosé (la réalité); ce qui établit bien une différence primordiale mais à la fois très interessante et significative. Sauf qu'une fois les mensonges sortis, la vérité fait surface et comme on dit "chasser le naturel, il revient au galop", le film en ai la preuve. Ici, on perd toutes notions de Bien et de Mal, c'est ce qui fait l'originalité du film. Où est le Bien? Où est le Mal? Et surtout, comment les reconnaitre.
"Chatroom" ou la bonne idée raté. L'idée à la base est excellente, innovatrice... Parler des dangers sur le net, plus précisément les tchats (l'influence des gens, la pédophilies...) et une bonne idée qui se veut original dans le monde du cinéma. Mais de ma part, le contexte ne colle pas du tout. Le fait qu'il se rencontre, qu'il se voie, qu'il communique dans leur tchat imaginé ne colle pas, c'est incohérent à mon gout. De même, les acteurs en font beaucoup trop, ils sont éxagérés, loin d'être mauvais pourtant. On peut quand même dire que la réalisation est assez réussite, le film est construit bien que très prévisible. Enfin, hormis ce contexte qui ne colle pas à mon gout et qui casse le film, le reste est nickel et vaut le détour. Après, tout est une question de gout...
Quelle bonne idée! Un thriller, haletant sur la fin, sur l'une des plus belle innovation d'internet. Se basant sur un postulat réel, avec de sérieuses bonnes inventions visuelles, Chatroom commençait plutôt bien. Malheureusement, très vite, le scénario décide de mettre en scène un psychopathe qui, s'il aurait pu effectivement exister, paraît assez peu crédible. Pourtant, les chatroom recèlent d'histoires nombreuses et variées, crédibles et tout aussi passionnantes. Cette dérive vers le thriller basique plombe le milieu du film et c'est bien dommage.
Un thriller plutôt morbide dominé par la performance de Aaron Johnson (Kick ass), flippant en petit bourgeois diabolique et névrosé qui pousse les faibles au suicide. Hideo Nakata est parfaitement à l’aise avec ce sujet. La mise en scène de l’univers du net, très ludique, est totalement maîtrisée par l’auteur de « Dark water ».
Hideo Nakata s'est imposé comme un maître de l'horreur avec les cultes "Ring" et "Dark Water" et, d'une certaine manière, l"histoire de ces quatre adolescents à problème construisant une amitié virtuelle avec un gourou moins bienveillant qu'il n'y parait est également un thriller psychologique proche de l'épouvante. La très bonne idée de mise en scène est de mélanger sans transition la réalité et le monde virtuel, concrétisé ici par une succession infinie de couloirs et de salles. Il matérialise ainsi la frontière de plus en plus floue entre le réel et le virtuel dans le monde contemporain et mène une charge assez violente contre les dérives d'Internet et l'aliénation de l'individu qui en découle. Le relatif anonymat qui y règne pousse les plus forts à laisser libre cours à leurs pulsions et les plus faibles à renoncer à leurs inhibitions, à s'exposer plus qu'ils ne devraient. La progression du récit est orchestrée avec maestria jusqu'à un épilogue haletant. Le dernier plan du film où ces adolescents, si intimes sur la toile, se séparent comme de parfaits inconnus dans le monde réel résume fort bien le propos du film...