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Liam Debruel
19 abonnés
104 critiques
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3,0
Publiée le 25 novembre 2019
Mais l’un d’entre eux, le charismatique Jim, s’avère avoir d’autres idées derrière la tête… Si on parle souvent de son « Ring », monument incontestable du cinéma fantastique à marquer dans les livres d’histoire du genre, on commence à parler de moins en moins d’Hideo Nakata. Et pourtant, il reste l’un des réalisateurs les plus intéressants à aborder dans les années 2000. En attendant d’aborder un jour l’époustouflant « Dark Water » (autre chef d’œuvre du cinéma fantastique récent), revenons sur un titre moins abordé et ancré dans sa filmographie occidentale. En abordant la pièce de théâtre d’Enda Walsh, Nakata risque de dater le film, ce qui est malheureusement le cas. Ce n’est évidemment pas de sa faute mais plus celle d’une technologie en constante évolution pour relier les gens et satisfaire au mieux leurs envies. C’est dans sa description de la solitude adolescente que le film reste toujours aussi intemporel. Le traitement qu’il accorde à ses cinq personnages principaux dresse le portrait d’une génération souffrant de plusieurs maux auxquels les adultes semblent prêter peu attention, étant régulièrement la cause de ceux-ci. Cela se voit par une photographie accentuée à l’extrême que ce soit dans le milieu virtuel ou une réalité maussade. Cela passe également par un casting solide, notamment par la présence de noms désormais reconnus comme Aaron Taylor-Johnson (Kick Ass), Hannah Murray (Skins) ou encore Daniel Kaaluya (Get out). La prestation des cinq jeunes acteurs ajoute de la crédibilité dans une société en doute perpétuel et qui n’a droit qu’à peu ou prou de réponses pour se soigner. Entre envies suicidaires, rapports voyeuristes, émotions chamboulées ou encore autodestruction mentale, on aborde avec une certaine réussite cet âge ingrat où chacun cherche la stabilité sentimentale tout en ne sachant pas quelle orientation prendre pour sa vie. C’est donc l’histoire d’une génération sacrifiée que dévoile « Ch@troom », moins attaque envers les dérives d’internet que portrait d’adolescents en quête de reconnaissance affective et ce qu’importe le moyen.
J'ai été agréablement surpris par ce petit film. On ne s'ennuie pas une minute. Original et captivant par sa mise en scène tout en traitant un sujet actuel, je le recommande pour passer un bon moment. La réalisation est jeune et dynamique. Seul la fin est un peu trop classique à mon goût (malheureusement).
J’attendais beaucoup de ce film, le résultat est mitigé. Tout comme L’Autre Monde, également présenté à Cannes, le film traite du malaise adolescent et des méfaits d’Internet. Là où le film de Nakata tire son épingle du jeu, c’est dans la représentation originale et bien pensée des « chatroom » et les allers retours entre la réalité et l’interactivité sur le net parfaitement rendus. Les acteurs sont également convaincants. Ceci étant, et je ne me l’explique pas vraiment, j’ai eu beaucoup de mal à rentrer dans ce film…
Film (plutot) réaliste qui représente bien les dangers du net, on comprend assez vite ce qui ce passe. Dommage qu'il n'existe que en VOST. Je le trouve quand même bon. A voir. =)
"Chatroom" présente certes une vision un peu caricaturale d'Internet en le remplissant de gens chelous qui ne cherchent qu'à pousser au suicide les plus vulnérables mais comme il propose une matérialisation filmique des salons de discussion virtuels plutôt singulière, envoûtante et agréable à la vue, on pardonnera d'autant plus facilement un scénario qui, lui, n'est ni singulier ni envoûtant ni agréable à l'entendement (par contre, la caractérisation des cinq jeunes personnages principaux est réussie, et l'interprétation des acteurs qui se coulent dans leur peau l'est également).
Pas mal, sans plus ! Bonne ambiance, bonne réalisation avec quelques trouvailles intéressantes, mais peut-être un scénario auquel on a du mal à croire totalement.
De tout les films qui ont pour sujet les dangers d'internet, celui-ci est le plus réaliste, le plus prennant, le plus terrifiant, et donc le meilleur de tous. L'acteur principal (Aaron Johnson) est excellent dans son rôle.
Étrange, malsain, glauque, mais malheureusement réaliste. Ce film, qui nous matérialise des salons de Tchat sur la toile, met en évidence la triste réalité: la manipulation virtuelle de personnes au bord du désespoir, qui n'ont que leur ordinateur comme refuge et source de liens sociaux. Très perturbant, puisque ce genre de situations est complètement envisageable aujourd'hui, les faits divers liés à des discussions internet sont nombreux! L'idée de représenter les salons de Tchat sur écran est tout bonnement excellente et bien réussie. Certains pourraient ne pas accrocher, car cela donne un côté très décalé au film! Aaron Johnson, très prometteur, nous montre ici une autre facette de son jeux d'acteur: un personnage froid, angoissant, et instable psychologiquement, qui contraste avec l'adolescent obnubilé par les supers heros dans kick ass. Un thriller à voir!
Si le scénario n'a rien de transcendant, la réalisation elle est assez sympathique. On se retrouve à naviguer entre deux eaux : d'un côté les quartiers londoniens, et de l'autre cet espace intemporel qu'est le web.
Internet est ici représenté comme une grande maison aux longs couloirs, où l'on trouve des coins sympas et des coins mal famés.
Les personnages sont complets et complexes, parfois naïfs, souvent paumés. Ils sont assez variés, et vont de la fille mal-aimée au dépressif (pour qui internet est un exutoire, un moyen de communiquer), en passant par le psychopathe.
Le scénario reste basique, et me rappelle fortement celui d' "autre-monde" : Chatroom partage également des ressemblances avec Autre-monde en terme de réalisation (alternance vie réelle / vie virtuelle
Ce film est pour moi d'avantage un regard sociologique sur une génération 2.0 qui ne s'épanouit/s'exprime parfois réellement que dans le virtuel, qu'un thriller à proprement parler. Cela est encore approfondit par la place des relations parents/ados dans le film.
A voir si vous voulez réfléchir un peu sur notre société, sans pour autant vous tuer la tête, par contre regardé au premier degré il ne vaut pas plus le coup que ça, même s'il reste sympa.
L'idée de départ était assez osée et ouvre pas mal de possibilités. Après, les personnages sont impacables, l'histoire est prenante, les acteurs sont excellent, le tout donne une oeuvre très sombre et d'une violence rare, mais toujours justifiée.
Ce film contient les choses les plus malsaine que l'on peut rencontré sur Internet et notamment dans les chatrooms. C'est vrai, finalement on parle avec des gens mais on ne connait absolument rien d'eux... et si ils étaient de vrais psychopathes ? Voilà en gros comment je résumerais ce film... avec un scénario qui tient la route (bien qu'un peu brouillon), on ne comprend pas toujours tout. L'histoire avance tant bien que mal et on à du mal parfois où l'on nous emmène. Malgré ça, le film reste très imagé et faire vivre un chat de cette façon là, il fallait y penser... le réalisateur a su donner de la vie à ces morceaux d'Internet et là c'est vraiment réussi. Il en reste des acteurs pas toujours convaincant et pas forcément bien dans leur peau... pourquoi faut il qu'un méchant soit toujours brun ? Ce film parle et dénonce les dérives les plus malsaines d'Internet... avec justesse et sans tombé dans le cliché. Ce n'est pas une réussite à tout les niveaux, je me suis même ennuyé par moment et il ne m'a rien apporté de plus. Un avis en demi teinte...
J' ai clairement adoré "Chatroom" pour son originalité, son scénario, ses dialogues et l' ambiguité de son discours. Un film dans l' air du temps doté d' un casting impeccable, d' une réalisation magnifique, et d' un sujet maitrisé. N' attendez plus, regardez Chatroom!!