Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Uncertainregard
113 abonnés
1 285 critiques
Suivre son activité
2,5
Publiée le 27 avril 2011
Très bonne idée d'avoir fait cette représentation des forums de discussion avec ces pièces où se rejoignent cette belle brochette de jeunes acteurs convaincants. Connaissant la vision obscure de Hideo Nakata, il n'est pas surprenant que ce thème horrible du suicide poussé à son extrême noirceur l'ait sorti de son île dans un festival d'images très réussi. Pas sûr qu'il faille recommander son visionnage aux nombreux parents déjà inquiets pour le devenir de leurs chérubins accrochés à leurs ordis...
Le concept est franchement original , les acteurs sont bons et le sujet abordé est d'actualité et fait froid dans le dos , on peut juste un peu regretter un manque de rythme vers le milieu du film mais sinon ce film d'horreur est franchement pas mal , a voir
L'idée est très bonne, le principe excellent, et avec Hideo Nakata aux commandes, on pouvait s'attendre à quelque chose de vraiment bien. Malheureusement, le soufflé retombe vite, Nakata semble tétanisé, le sujet est mal maîtrisé, et le film s'en sort tout juste honorablement.
Malgré une idée de départ audacieuse, c'est à dire transposer les chatrooms du web en "salles physiques" où les gens se rencontrent, ce film n'est guère convainquant. Les clichés sont légions, les personnages caricaturaux et antipathiques et le film ressemble au final à un mauvais clip gouvernemental sur les dangers de l'internet sur les jeunes. Ennuyeux et moraliste. A éviter.
Chatroom est une mise en garde. Un succédané de tout ce que l’on peut retrouver sur la toile, du meilleur au pire. Un aperçu de ses dangers, et surtout du lien entre les discussions virtuelles et leur impact réel. Chatroom, c’est l’histoire de 5 jeunes qui se rencontrent en ligne, qui partagent leurs idées, qui se découvrent. Sauf que sur la toile, ce qu’on voit n’est pas forcément ce qu’il faut croire. Hideo Nakata (le réalisateur de The Ring et Dark Water) a pris le parti à la fois audacieux et brillant de matérialiser les salons de chats en en faisant des pièces aux couleurs saturées – bien plus fortes et belles que dans le monde réel - et aux murs délabrés que les chatters peuvent décorer à leur guise. Le tout donne une impression de trip sous extasy dans un immeuble glauque.
Mais entre fragilité, névroses et manque de perspective, tout bascule très vite. Aaron Johnson démontre encore une fois qu’il fait partie des grands acteurs en devenir aux US en donnant corps à William, garçon perturbé et cruel qui projette ses propres pensées macabres sur les plus influençables. Voyeurisme, manipulation, violence et sexe virtuel, tout ce qu’il y peut y avoir de malsain dans le net finit par émerger et par exploser en bouleversant la vie des 5 jeunes.
Mon seul regret concernant ce film est que le personnage de William, les éléments qui ont façonné sa personnalité, ses relations avec son frère et son passé d’une manière générale ne soient pas développés avec plus de détail. Je pense que le film aurait été encore plus dérangeant et intéressant si on avait pu comprendre l’évolution du personnage, et s’y identifier un peu plus. Je ne dirai pas qu’il s’agit du film du siecle, mais par les questions qu’il soulève il est à mon sens aussi intéressant que nécessaire.
Ce qui commence comme un drame psychologique mettant en scène de manière originale la manière dont la nouvelle génération n'ait plus capable de se faire des amis que par ordinateurs interposés à travers les dialogues entre une belle brochettes d'adolescents perturbés, se termine sur un beau suspense. Dommage que Hideo Nakata est laissé trainer entre les deux des longueurs appuyant un peu trop sur les clichés de ses personnages.
Le maître japonais Nakata en visite dans la perfide Albion, ou la vision plutôt dérangeante de "teenagers" British sacrifiant à leurs risques et périls à la grand-messe de l'Internet. En officiant, Aaron Johnson (William) est très convaincant, un petit sourire sardonique à la Nicholson aux lèvres (les accès et les décors de la "chatroom" font d'ailleurs furieusement penser à l'esthétique "Shining"). Ado fortement perturbé, ce gourou du web entraîne deux garçons et deux filles de son âge sur ses sentiers favoris : révolte contre l'ordre établi (surtout celui de la famille - il hait la sienne) et plus, si affinités. Mais le "plus" est terrible .... La rencontre des jeunes protagonistes "en vrai" recadrera cependant leurs vies malmenées par William. La chute (dans tous les sens du terme) du mauvais ange est cependant trop prévisible, et les péripéties en amont un peu sages pour susciter le même engouement que pour les "Ring" ou "Dark Water" antérieurs.
Ce film est une grosse surprise pour moi ! Je ne m'attendais pas du tout à ce que j'y ai vu. Gros point fort c'est l'originalité de la mise en scène et de la réalisation très soigné et d'un scénario assez efficace dans son genre. Aaron Johnson montre encore une fois l'étendue de son talent puisqu'on le retrouve ici dans un autre registre plus sombre et sérieux. Cependant j'ai trouvé la fin assez prévisible et les autres personnages trop peu développés et parfois inutiles.
Très bonne surprise que ce chatroom, je n'en attendais pas grand chose et je suis finalement conquis par un scénario plutôt intelligent, de bons acteurs et une critique de la nouvelle génération plutôt bien construite, avec toutes les dérives que peuvent apporter cette génération tchat.
Les Japonais s'intéressent beaucoup aux mondes virtuels et à leurs dangers (l'excellent anime "Summer Wars" parmi les plus récents), et ce n'est pas surprenant de voir Hideo Nakata derrière ce projet. La mise en scène est irréprochable, de même que l'ambiance, les décors et la photographie, même si ça ne rattrape pas complètement les faiblesses d'un scénario prévisible et les nombreux clichés (surtout pour les personnages féminins, trop rapidement esquissés). Le dernier quart d'heure prend la forme d'un thriller adolescent plutôt convaincant qui permet de terminer sur une "bonne" note. On ne peut que saluer l'excellente performance d'Aaron Johnson (plus connu pour "Kickass"), qui fera probablement carrière. Matthew Beard (inconnu au bataillon) et Daniel Kaluuya ("Skins" et "Psychoville") ne sont pas en reste. Les clichés et l'aspect caricatural en moins, on aurait pu avoir une petite perle.
Un excellent film grace à une mise en scène qui vous embarque dans les pseudo limite du net.... J'adore ce style qui varie entre monde réel et virtuel, ça crée vraiment une ambiance plus que plaisante ^^ Bref j'adore !!
«Chatroom» est assez difficile à juger, car Hideo Nakata a eu une idée tout simplement exellente quand à la représentation des forums de discussions en sortes de chambres d'hotel, avec toute la symbolique qu'il peut y avoir derrière et tous les liens qu'il fait dans son désir de modélisation de l'espace internet. Mais le plus gros soucis est que Mr Nakata a conscience que son idée est géniale et se regarde un peu le nombril, essayant de justifier constamment son idée, de la montrer brillante ... Mais au final il se perd et oublie de construire son film, ses personnages ... Des personnages superficiels tellement il les veut torturés (Une panoplie de caractères déjà-vue : la bimbo, la coincée, l'introvertit ...), et Aaron Johnson qui veut faire son intéressant en jouant le méchant qui fronce les sourcils mais il en fait tellement trop que ça devient franchement agassant et on n'y croit pas une seconde! La trame du film moralisatrice et surfaite, enchaîne les clichés sur les ados notamment, et malgré une base très originale se trouve presque convenu et plate, la raison ? «Chatroom» se veux thriller mais ne dégage aucune tension, aucune adrénaline ... Pourtant des sujets forts sont brassés comme le suicide mais le film aligne les facilités, se trouve être complétement prévisible, il y avait pourtant du bon à l'origine, et le concept est bien exploité mais autour il n'y a rien ... Nakata nous montre alors comment tuer une idée brillante ... Dommage
Le maître mot de ce film: GLAUQUE. Hyper glauque. Mais parfaitement maîtrisé et avec des acteurs vraiment bons, en particulier Aaron Johnson, absolument flippant! L'ambiance est oppressante, malsaine (à l'anglaise...), il faut le savoir, c'est un film pour public averti, presque rien d'explicite mais hyper-psychologique. En somme, c'est vraiment interessant et divertissant, à condition d'apprécier les histoires anxiogènes et encore une fois très glauques -ce qui est mon cas! A voir si vous avez aimé: Orange Mécanique, Sucker Punch, Matrix, The Grudge, Shining...