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Un visiteur
3,5
Publiée le 18 août 2010
C'est un film "féminin". J'ai donc bien aimé et me suis souvent sentie concernée par les situations: le conflit mère-fille, le besoin de séduire, la peur de soi-même et des autres.
Marc Fitoussi réunit dans son dernier film une mère et sa fille, à savoir Isabelle Huppert & Lolita Chammah (mère & fille à la ville). Copacabana (2010) est une comédie dramatique familiale et sociétale dans laquelle Isabelle Huppert, la cinquantaine pimpante, délurée et "maquillée comme une pute" (dixit sa fille dans le film) est au chômage longue durée et ses fins de mois sont de plus en plus dures. Tout comme sa relation avec sa fille, en dents de scie, voir même catastrophique depuis que sa fille lui a annoncé qu’elle n’était pas la bienvenue à son mariage car elle lui fait honte. Bien décidée à se reprendre en main, elle décide de déménager pour son nouveau boulot et part s’installer en Belgique. Babou (Isabelle Huppert) est une femme insouciante et généreuse, loufoque et adorable à la fois. La relation qu’elle noue avec sa fille est inextricable et pourtant, le film va nous prouver le contraire. Marc Fitoussi réalise là une très belle comédie dramatique, poignante, réaliste, d’actualité et surtout, portée par une remarquable actrice.
Réalisation moyenne mais scenario rafraichissant et une huppert drôle émouvante, évanescente en surface mais si profonde. Je suis définitivement Huppérienne! J'ai bcp aimé Aure Atika et Luis Rego.
Film savoureux ,enlevé,subtil..... revoir Isabelle Huppert dans un role border- line quelle joie ! Et merci à Marc Fitoussi d'avoir capté l'ambiance d'Ostende avec autant d'humanité.Du cinéma comme j'en redemande , plein de vie et de sel..
J'y suis allée pour Isabelle Huppert, parce que e thème du film semblait interessant....Je ne regrette pas d'avoir vu la prestation d'Isabelle Huppert, mais je m'attendais à ce que le film aille plus loin dans cette relation mère / fille finalement très caricaturale. Un peu déçue...
Un scénario efficacement ficelé avec des personnages consistants, autour d'Isabelle Huppert en mére disjonctée. L'odeur malodorante de notre société est peinte par touches, sans didactisme, pour pointer sa lente chute vers la prolétarisation de certains et le besoin d'être rassuré. la lumière se trouverait dans le nord encore riche d'une tradition de solidarité.
Fascinante Isabelle Huppert qui parvient encore à se renouveler et à nous surprendre. Sa liberté de jeu, son autodérision, l’humanité qu'elle met dans chacun de ses gestes, l'énergie vitale qu'elle déploie alors qu'elle nous a habitué à un jeu beaucoup plus suggestif nous fait pleinement adhérer à son personnage. Il est donc dommage que celui-ci soit mis au service d'une intrigue et surtout d'une mise en scène aussi conventionnelle que les situations que le film prétend dénoncer. Dommage car nous étions prêts à nous laisser décoiffer par le vent de liberté que le film fait quelquefois souffler.
J'ai bien aimé ce film. Le scénario est un peu mince mais les dialogues sont bons et les acteurs jouent tous bien, en particulier Isabelle Huppert qui est le personnage central du film (mais est-ce besoin de rappeler qu'elle est une excellente actrice ?). C'est à la fois drôle et un peu amer. Bien que différent, le personnage de Babou m'a fait penser à celui de Catherine Frot (autre très bonne actrice) dans la Dilettante. La parodie de l'activité immobilière est savoureuse.