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    Les Trois Corniauds
    Note moyenne
    1,5
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    48 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 1 septembre 2012
    éclats de rire garantis
    je ne suis pas forcément bon public sur ce genre de film ... mais là fou rires garantis
    la fin est un peu langue et poussive, c'est dommage car la première partie était vraiment pas mal
    Willow-des-bois
    Willow-des-bois

    21 abonnés 112 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 mars 2021
    Dire qu'à cause des moyennes ici, sur Allo et d'autres sites, j'ai failli ne pas l'acheter... heureusement que je ne me fie jamais aux critiques, pro ou amateurs, sinon, je serais passé à côté de nombreux grands films.
    Je n'irais pas jusqu'à dire qu'il fait partie de cette catégorie, mais en tout cas, après 3 films décevants (Bon à tirer, plutôt mauvais, Fever Pitch, moyen, Deux en un, assez bon mais sans plus; ce ne sont pas les 3 derniers sortis, mais les 3 derniers que j'ai vus, BAT au ciné, les 2 autres achetés), ravi de voir qu'on revient à du GRAND Farrelly, sans toutefois atteindre le niveau des meilleurs que sont Fous d'Irène, et surtout Mary à tout prix et Les Femmes de ses rêves.
    Pour conclure, je mettrais L'Amour extra-large à égalité avec celui-ci.
    Sinon, je n'ai toujours pas vu le culte Dumb and Dumber, (et j'aimerais beaucoup, même si, jusqu'il y a quelques années, il ne me tentait pas du tout. Faut vraiment que je l'ajoute à ma liste d'achats déjà si longue... Sinon, j'irais voir le 2 au ciné, il devrait sortir en 2014) ni Kingpin.

    Pour en revenir à nos moutons, pendant ce film, on se marre quasi tout le long (sauf si on est pince sans rire, ou alors coincé du bulbe et qu'on snobe l'humour parfois lourd et graveleux des frères Farrelly), et on ne passe carrément sûrement jamais plus de 3 minutes sans rire. Jamais de fou rire certes, contrairement à d'autres de leurs films, mais pas non plus de mauvais gag (là encore, contrairement...), et plein d'inventivité dans les conneries accomplies par nos débiles amis, plein de surprises, de choses auxquelles on ne s'attend pas, bref, un scénario vraiment bien ficelé même si un peu classique dans ses grandes lignes, mais qu'importe, ne boudons pas notre plaisir, et puis une belle happy end comme ça, ça vaut tout l'or du monde, quand bien même on s'y attend dès le début.

    On ne peut s'empêcher de penser à Laurel et Hardy quand on les voit, et c'est certain que les anciens 3 Stooges ont été inspirés par ceux-ci.
    Après, Laurel et Hardy restent meilleurs dans la catégorie, mais pas non plus avec une marge immense à mon humble avis.

    Bref, ça me donne assez envie de voir les vieux films des 3 Stooges...
    Dire qu'à cause des moyennes ici, sur Allo et d'autres sites, j'ai failli ne pas l'acheter... heureusement que je ne me fie jamais aux critiques, pro ou amateurs, sinon, je serais passé à côté de nombreux grands films.
    Je n'irais pas jusqu'à dire qu'il fait partie de cette catégorie, mais en tout cas, après 3 films décevants (Bon à tirer, plutôt mauvais, Fever Pitch, moyen, Deux en un, assez bon mais sans plus; ce ne sont pas les 3 derniers sortis, mais les 3 derniers que j'ai vus, BAT au ciné, les 2 autres achetés), ravi de voir qu'on revient à du GRAND Farrelly, sans toutefois atteindre le niveau des meilleurs que sont Fous d'Irène, et surtout Mary à tout prix et Les Femmes de ses rêves.
    Pour conclure, je mettrais L'Amour extra-large à égalité avec celui-ci.
    Sinon, je n'ai toujours pas vu le culte Dumb and Dumber, (et j'aimerais beaucoup, même si, jusqu'il y a quelques années, il ne me tentait pas du tout. Faut vraiment que je l'ajoute à ma liste d'achats déjà si longue... Sinon, j'irais voir le 2 au ciné, il devrait sortir en 2014) ni Kingpin.

    Pour en revenir à nos moutons, pendant ce film, on se marre quasi tout le long (sauf si on est pince sans rire, ou alors coincé du bulbe et qu'on snobe l'humour parfois lourd et graveleux des frères Farrelly), et on ne passe carrément sûrement jamais plus de 3 minutes sans rire. Jamais de fou rire certes, contrairement à d'autres de leurs films, mais pas non plus de mauvais gag (là encore, contrairement...), et plein d'inventivité dans les conneries accomplies par nos débiles amis, plein de surprises, de choses auxquelles on ne s'attend pas, bref, un scénario vraiment bien ficelé même si un peu classique dans ses grandes lignes, mais qu'importe, ne boudons pas notre plaisir, et puis une belle happy end comme ça, ça vaut tout l'or du monde, quand bien même on s'y attend dès le début.

    On ne peut s'empêcher de penser à Laurel et Hardy quand on les voit, et c'est certain que les anciens 3 Stooges ont été inspirés par ceux-ci.
    Après, Laurel et Hardy restent meilleurs dans la catégorie, mais pas non plus avec une marge immense à mon humble avis.

    Bref, ça me donne assez envie de voir les vieux films des 3 Stooges...

    EDIT: Je viens de noter sur ts les sites, et j'ai constaté que sur les sites américains, il a de bien meilleurs moyennes. Et en +, avec largement plus de gens l'ayant noté, donc c'est bcp + valable pour le coup.
    Ici, 1,8/5 donc, sur Sens, 3,5/10, mais sur Im, 5/10 et sur Flix, carrément 3,5/5, donc 7/10, avec 13 000 notes. Donc c'est un humour anglo-saxon qui touche plus les anglo-saxons... je dois être anglo-saxo sans le savoir alors...
    XD
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 8 août 2012
    Si on se risquait à une petite histoire récente de la comédie américaine, nul doute qu'on retiendrait surtout les noms de Judd Apatow, Will Ferrell, Sacha Baron Cohen ou encore Todd Phillips. Si l'âge d'or de ces rigolos s'est, depuis, un peu tassé, leur style irrigue encore maintes séries et films qui rivalisent de situations trashs et de dialogues absurdes. Et pendant ce temps, les précurseurs frères Farrelly peinent à monter leurs projets et s'imposent comme les derniers dinosaures de leur temps. Célébrés pour Mary à tout prix (leur chef d'oeuvre), Fou(s) d'Irène ou L'amour extra-large, la petite fratrie à ensuite essuyé plusieurs échecs souvent injustes avant de devoir vendre un peu de leur âme pour réaliser Bon à tirer. Du coup, les voir revenir aux affaires pour réaliser un projet de longue date et vraiment personnel mettait un peu de baume au coeur. Malheureusement, Les Trois Corniauds confirme la baisse de régime des frangins...

    Derrière la stupidité de son horrible titre V.F (une constante dans l'exploitation des comédies U.S chez nous) se cache The Three Stooges, réinvention cinématographique d'un trio comique qui a fait les belles heures de la télévision américaine. Moe, Larry et Curly sont trois idiots un peu candides qui passent leur temps à se donner des claques, à se tirer les poils du nez et à enchainer les catastrophes synonymes de violence physique. On l'aura compris, les trois Stooges sont les héritiers de Laurel et Hardy, Chaplin ou Keaton, d'un humour slapstick et burlesque multi-fédérateur. En ce sens, Les Trois Corniauds s'impose comme le film le plus familial des Farrelly car nul doute que les pitreries du trio amuseront les enfants. D'où également un côté très innofensif dans l'humour qui aplatit complétement le film et le met au niveau (très bas) des nombreux produits familiaux de la Fox. Le script, qui opte pour la semptiternelle trame Blues Brothers, déçoit également beaucoup car incapable de trousser des situations originales, de sortir de sa voie toute tracée (là encore, un standard Fox). Enfin, la pauvreté visuelle du film fait peine à voir entre photographie dé-gueu-lasse et effets visuels (majoritairement mécaniques) complétement cheaps. Mais on aura beau pointer du doigt, avec raison, la Fox pour ses nombreuses responsabilités dans l'échec du film, il n'en reste que les Farrelly (réalisateurs, scénaristes, producteurs) sont également responsables...

    Car ce qui succède à la déception, c'est l'incompréhension d'un tel revirement artistique. Autrefois papes d'un mauvais goût des plus exquis, d'une écriture de personnages impeccable et de scénarios millimétrés gorgés de situations hilarantes, les frères Farrelly semblent avoir vieillis et s'être rangés du côté des clowns tristes. L'échec en 2007 du très drôle Les femmes de ses rêves semble avoir eu raison de leur style si particulier, entre trash et tendresse, et l'éxécution de leur opus suivant, Bon à tirer (simili-Very Bad Trip balisé), tenait presque de la commande. Autrefois nourris d'une croyance sincère dans certaines valeurs (la différence, l'amour, la résistance face aux carcans sociétaux...), les Farrelly semblent avoir basculé du côté obscur et se retrouvent à vanter les valeurs les plus normatives dans des oeuvres calibrées et innofensives. Comme fruit d'une inadéquation entre les anciens et les nouveaux Farrelly, Bon à tirer et Les Trois Corniauds sont des comédies problématiques car il est impossible d'y faire la part entre cynisme confondant et ironie sous-jacente. En cela, Les Trois Corniauds s'appuie sur un humour de situation très visuel, burlesque, avec des accents de cartoon (effets sonores prononcés) mais il s'autorise parfois des éclairs de subversion Farrellyens (la none jouée par un homme, la bataille de pisse, le pet de sauvetage...) disposés comme autant de balises scatos prompts à rassurer les fans des frangins. Mais là encore, impossible de savoir si ces scènes sont réellement voulues ou simplement garantes artificielles du style Farrelly.

    On retiendra la première solution pour une raison simple. Certes (il faudra s'y faire), les Farrelly ont grandis mais Les Trois Corniauds, aussi raté soit-il, reste un projet personnel dans son sujet. Fans absolus des personnages, le projet de ressusciter le trio est revenu ces dernières années comme un vrai serpent de mer dans la filmographie des frangins (avec des noms comme Sean Penn ou Jim Carrey au casting). Sa concrétisation n'est absolument pas à la hauteur mais il est louable d'avoir tenté le pari, d'avoir proposé de l'inédit (avec du vieux) dans la comédie U.S contemporaine. Car remettre le burlesque au goût du jour à l'époque de la comédie trash équivaut à rendre hype le télégraphe à l'heure de l'IPhone. Comme symbole de ce pont impossible entre les époques, la ballade du trio dans Los Angeles leur fait rencontrer des gens avides et mesquins et l'équipe de Jersey Shore fait, non sans ironie, un parralèle acide entre hier et aujourd'hui. De nouveau, le cynisme n'est jamais loin avec l'impératif commercial de citer des références contemporaines mais donnons le bénéfice du doute aux frangins et voyons-y un pied de nez à la société actuelle. Malheureusement infructueux.

    Au final, le sujet semble bien être le principal problème. La candeur et l'innocence de l'humour des Trois Stooges, conservés dans le métrage des Farrely, n'ont définitivement plus leur place dans notre époque cynique. D'où l'impossibilité de les remettre au goût du jour sans en altérer la nature. Moe, Larry et Curly semblent ainsi les reflets de Peter et Bobby Farrelly, des rigolos perdus dans la mauvaise époque. Certains pourront être charmés par le côté kamikaze de la chose mais entre une production empreinte de taylorisation, des réalisateurs le cul entre deux chaises et un sujet quelque peu daté (et très limité au public américain pour le coup), Les Trois Corniauds rejoint le tout-venant d'une production familiale américaine fade, générique et même pas drôle. Laissons-passer la pluie en espérant des jours meilleurs pour les Farrelly.
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