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    Pas de printemps pour Marnie
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    160 critiques spectateurs

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    Hotinhere
    Hotinhere

    555 abonnés 4 963 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 mai 2022
    Un Hitchcock freudien qui met en scène brillamment la névrose obsessionnelle d'une femme kleptomane dans un thriller psychologique angoissant, porté par un duo Tippi Hedren/Sean Connery impeccable. 4,25
    Starwealther
    Starwealther

    76 abonnés 1 198 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 juillet 2021
    Dans "Marnie", Hitchcock s'est intéressé aux retentissements sur une femme nommée Marnie (Tippi Heddren) d'un traumatisme vécu dans l'enfance. En effet, Marnie ne supporte le contact des hommes, a une peur atroce des orages, est cleptomane et tombe presque dans les pommes à la vue de la couleur rouge. Tout le film est un long cheminement vers l'explication de ce comportement. Mark Rutland (Sean Connery) tombe éperdument amoureux de Marnie et décide de l'épouser tout en essayant de dénouer les bases de son attitude étrange. Hitchcock brille par une mise en scène impeccable et décrit avec subtilité un thème qui l'a obsédé pendant toute sa carrière: la complexité psychologique. "Pas de printemps pour Marnie" est le film de Hitchcock qui décrit le plus finement les rouages de la psychologie humaine. Un très bon Hitchcock à ranger à côté de "Vertigo" et de "Psychose".
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    63 abonnés 773 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 juillet 2021
    Révision d'un classique, purement Hitchcockien, mais justement un peu trop classique. Bien sur, le beau Sean Connery est diablement séduisant, fait face à Tippi Hedren, tout juste réchappée des Oiseaux, mais qui n'aura pas la même carrière, bloquée dans sa carrière à cause d'un contrat la liant au réalisateur... Le scénario met en place dès les premières images le vol caractérisé de la fausse employée modèle, laquelle va se dévoiler spoiler: une serial arnaqueuse, traumatisé par une agression contre sa mère dans son enfance
    . La chute finale ne sera pas une grande surprise. Mais le travail fétichiste (le gros plan de départ sur le sac à main jaune) et pseudo-freudien du maitre est bien ficelé comme à l'accoutumée, accompagné par la musique du solide Hermann. DVD vo juin 21 . PS le titre français de l'époque n'a aucun sens évident.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 568 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 7 juin 2021
    C'est un mélodrame grotesque trop long qui n'est jamais complètement campé mais ce n'est pas faute d'avoir essayé. Certains dialogues et situations sont ineptes et Sean Connery en bois incarne Mark un riche veuf qui vit avec son père et la sœur de sa défunte épouse Lil (Diane Baker). Mark s'éprend de Marnie une voleuse et menteuse compulsive qui est terrifiée par le tonnerre et les éclairs et panique devant la couleur rouge non seulement à sa vue mais aussi avec le mot lui-même. Mark qui se documente sur les appétits sexuels des criminelles épouse Marnie dans l'espoir de la guérir et la traite comme un cas d'étude un spécimen ou un patient bien qu'il ne soit pas médecin. Il dépense également beaucoup d'argent pour rembourser les hommes que Marnie a volés dans le passé. À ce stade nous nous demandons peut-être ce qui motive le personnage de Connery. Il est remarquablement patient aime apparemment les défis et aime démêler les énigmes. Un autre mystère que le film n'explique jamais est celui de Lil. Pourquoi vit-elle avec Mark et sa nouvelle épouse Marnie que fait-elle pour gagner sa vie et quelles sont ses intentions envers Mark et Marnie...
     Kurosawa
    Kurosawa

    585 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 février 2021
    "Marnie" n'est pas un film qui repose sur un suspense continu, sa tension n'opère que lors de brefs moments et ne constitue pas un véritable enjeu pour le scénario. Le film dresse avant tout le portait d'un femme doublement malade : kleptomane de façon évidente, puisque le but de Marnie est de se faire embaucher en tant que comptable pour repartir finalement avec l'argent de la boîte, et psychiquement dérangée de manière sous-jacente, la jeune femme est un être contradictoire. Séduisante et attirant le regard des hommes, elle ne cesse de les repousser et de protéger son propre corps ; cette répulsion du sexe masculin entre en tension avec la conscience de sa beauté, qui empêche les hommes qu'elle a volés de l'oublier : en voulant se préserver, elle reste ainsi constamment menacée. La première heure du film, formidable par sa capacité à explorer les différentes facettes de son personnage et ses rapports aux autres, est l'une des plus marquantes dans la filmographie d'Hitchcock. "Marnie" avance sans définir clairement ses enjeux et établit une relation retorse entre ses deux principaux protagonistes tout en conservant les motifs classiques du cinéaste. Ce mystère qui entoure la jeune femme et l'attraction de Mark Rutland pour elle s'intensifie jusqu'à la séquence centrale du voyage en bateau, laquelle condense les névroses et les pulsions du couple central, et se présente implicitement comme un miroir du rapport complexe entre Hitchcock et Hedren. La suite est moins passionnante dans la mesure où le lien tortueux entre Marnie et Mark cesse d'être creusé ; il s'agit ensuite moins de disposer une suite de scènes aux tonalités variées que de résoudre le refoulement de Marnie à travers un scénario plus linéaire et une mise en scène extrêmement signifiante. Décevant par sa résolution et les moyens employés pour y parvenir, le film convainc donc nettement plus dans sa partie insérant un portrait protéiforme et opaque que dans son intérêt pour l'enfance de Marnie. Inégal mais passionnant lors de ses meilleures scènes, un des films les plus étranges d'Hitchcock.
    JCADAM
    JCADAM

    4 abonnés 370 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 décembre 2020
    Le maître du suspens s'essaye au drame psychologique et c'est à moitié réussi, le film n'est pas mauvais en soi avec une réalisation toujours parfaite, mais Alfred Hitchcock s'attarde trop sur la psychologie de "Margaret Edgar" et d'un Sean Connery tombait amoureux de cette femme mystérieuse et qui essaie de percer le drame qu'elle a subie à son enfance, bref il ne se passe pas grand chose et seule la fin est intéressante, car elle nous dévoile toute la vérité et celle-ci est bien amenée avec les différentes visions de la jeune femme tout le long du film qui nous mettent sur la voie, après je ne suis pas fan ce de genre donc je ne suis peut être pas objectif, dernier point la musique est trop omniprésente à mon goût.
    Ricco92
    Ricco92

    225 abonnés 2 150 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 septembre 2020
    Chant du signe de la plus grande période de la carrière d’Alfred Hitchcock, Pas de printemps de Marnie est un film qui a pâtit de son tournage tumultueux. Pourtant, il ne faut pas retenir de cette œuvre représentative des "films malades" pour François Truffaut que cet aspect dégradant fortement l’image de ce grand cinéaste (il fit pour l’unique fois de sa carrière des avances claires à son actrice principale et, essuyant un refus radical, se mit à avoir un comportement odieux avec elle que l’on qualifierait de harcèlement aujourd’hui).
    En effet, il représente, avec La Maison du docteur Edwardes, l’approche la plus nette de la psychanalyse par le réalisateur. Plus que le suspense, finalement peu présent spoiler: (malgré une brillante séquence de vol où on peut noter un découpage du cadre pouvant être vu comme une forme de split screen à l’intérieur de la même image)
    , le film se concentre essentiellement sur les traumatismes de son personnage principal renvoyant à de nombreuses thématiques récurrentes chez le cinéaste : rapport compliqué à la mère et à la sexualité. Sur ce dernier point, il est difficile de ne pas voir une projection personnelle du cinéaste spoiler: puisque la frigidité de l’héroïne peut évoquer la vie sexuelle du couple Hitchcock (très calme de l’aveu même du réalisateur) et la séquence de viol (qu’il avait exigé de conserver auprès de ses scénaristes) peut être vu comme une projection des fantasmes qu’il effectua sur ses actrices tout au long de sa carrière et qu’il tenta d’assouvir en vain sur ce tournage. Il n’est d’ailleurs pas étonnant de constater que ce film si freudien se termine sur une comptine parlant de docteurs
    .
    Si on peut certes trouver quelques petits défauts au film (rétroprojections et peintures servant de décors voyantes, filtres rouges un peu grossier et surjeu de l’effroi chez `Tippi’ Hedren à quelques moments), Pas de Printemps pour Marnie constitue malgré tout une œuvre passionnante marquant un tournant dans la carrière du réalisateur : plus jamais on ne trouvera de blondes glaciales qu’aimaient tant le cinéaste dans la suite de son œuvre, c’est son avant-dernier film avec une grande star masculine (seul Robert Redford dans Le Rideau déchiré pourra succéder à ce statut au Sean Connery ici présent) et c’est son dernier travail achevé avec plusieurs de ses principaux collaborateurs (le monteur George Tomasini, le directeur de la photographie Robert Burks et surtout le compositeur Bernard Herrmann, auteur d’une bande originale magnifique, qui rentrera en conflit avec Hitch sur Le Rideau déchiré et verra la musique qu’il avait écrite rejetée). Frenzy possédant assez une touche particulière, Pas de printemps pour Marnie peut donc être vu comme le dernier grand film typique du cinéaste.
    Romaric44
    Romaric44

    18 abonnés 325 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 septembre 2020
    Un bon Hitchcock, les deux acteurs principaux jouent parfaitement.
    Sean Connery est magnifique.
    On sent tout de même quelquefois des faiblesses dans le scénario, il est souvent tiré par les cheveux. Certainement cela doit-il aussi venir du fait de trouver des subterfuges pour outrepasser la censure de l'époque.
    P.  de Melun
    P. de Melun

    55 abonnés 1 126 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 avril 2020
    Bien sûr, « Pas de printemps pour Marnie » a un peu vieilli mais il fait partie des grands longs métrages du Maître que l’on regarde encore aujourd’hui avec beaucoup d’intérêt. Hitchcock réalise un film plus psychologique que policier, centré sur deux personnages : Marnie, femme mythomane, cleptomane et frigide, passionnée d'équitation, interprétée par Tipi Hedren qui l'incarne à merveille et Sean Connery, charismatique, bourré d’humanité pour cette femme qu’il aime et qui la sauvera de ses turpitudes. La mise en scène est magistrale avec un scénario intrigant. On adhère donc globalement avec quelques limites tout de même car on peine à croire à cet amour entre cette névrosée et cet homme d’affaires équilibré. En effet, comment un homme peut s'enticher d'une femme qui visiblement connaît des symptômes de folie facilement décelables ? De plus, la dimension psychanalytique est trop caricaturale (surjeu trop théâtral de la panique de la femme). La dimension freudienne est donc vaguement esquissée et la crédibilité de l’analyse psychanalytique s’en trouve un peu surfaite.
    Maryse Aimée Meslet
    Maryse Aimée Meslet

    2 abonnés 24 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 avril 2020
    Film psychologique. Exploration du subconscient et de l’enfance. Comme Psychose, relationnel avec la mère , étudié. Les deux protagonistes sont des victimes. Hitchcock analyse toujours le bien fondé d’un jugement hâtif. Scénario complexe mais film très passionnant ! À voir absolument.
    Lyson
    Lyson

    1 abonné 37 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 février 2020
    Marnie, mystérieuse, troublante, détestable ne mérite pas l'amour (violent quand même !) qu'elle suscite. Sa mère apparait, tout s'éclaire.
    Hervé L
    Hervé L

    74 abonnés 634 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 janvier 2020
    Un bon Film meme si le scénario n est pas totalement crédible Sean est olympien et Tipi fascinante et deroutante dans son plein delire d enfant traumatisee
    William Dardeau
    William Dardeau

    32 abonnés 176 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 janvier 2020
    Marnie n'est en aucun cas un Hitchcock mineur.Certes il n'atteint pas les sommets de Vertigo Soupçons ou Les oiseaux, mais il s'agit peut-être du dernier grand film du génie. Curieusement c'est après avoir vu l'excellent Swallow de Carlo Mirabella Davis que j'ai pensé à Marnie: coïncidence il venait de sortir en version restaurée. Comme dans Swallow, Marnie est piégée par un riche héritier, dont elle ne semble pas éprise. Evidemment chez le grand Hitch, tout n'est pas aussi clair ! La scène de la chasse démontre bien toutefois que Marnie a bien conscience d'être une proie pour une sorte de prédateur. La fin du film n'est d'ailleurs en rien explicite, avec les enfants qui la regardent d'un air étonné: il n'est absolument pas certain qu'elle se comportera désormais en épouse aimante et dévouée. Toute l'intelligence de Hitchcock est présente dans le film, avec des dialogues acérés, des personnages peu sympathiques décrits à la perfection, en peu de plans. Marnie mérite bien évidemment une longue analyse que je laisserai aux exégètes du maître. A voir absolument.
    SB88
    SB88

    24 abonnés 1 160 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 octobre 2019
    Toujours dans la psychologie, des personnages intéressants et une histoire qui vaut le coup d'œil. 3.5
    pietro bucca
    pietro bucca

    67 abonnés 1 229 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 17 septembre 2019
    Certains Hichcock vieillissent assez bien et d'autres moins. la musique omniprésente a chaque petites incartades et les bavardages peu loquaces, fait que je décroche assez vite au final, d'un pourtant bon scénario.
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