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Un visiteur
4,0
Publiée le 24 novembre 2006
Un film à voir absolument pour mieux comprendre la personnalité et les frustrations du Maître ALFRED HITCHCOCK, qui révèle avec " Pas de printemps pour Marnie " beaucoup sur lui même...
Encore un chef d'oeuvre signé maitre Alfred Hitchcock . D'abord du point de vue de la mise en scène , magistrale : nous avons droit a une leçon de réalisation , le suspens est omniprésent ( lors de la scène du vol notamment), tous les pans semblent maitrisés avec la virtuosité habituelle de Hitchcock . Ici , on peut aussi noter une place importante aux couleurs , notamment le rouge pour Marnie . Hitchcock joue avec nous , nous nous attachons à Marnie alors qu'elle est un voleuse , ... le scénario est parfaitement construit , et possède un aspect psychologique très important : le personnage de Marnie et ses phobies ,pourlequel Hitchcock s'est sans doute inspiré de Freud . Le duo formé par Tippi Heldren et Sean Connery est un de ces couples mythiques crées par le maitre du suspens , ils sont tous les deux exceptionnels . Et pour conclure , la musique de Bernard Hermann est tout simplement magnifique . Alfred Hitchcock signe donc ici un drame psychologique passionant , un nouveau chef d'oeuvre dans sa filmographie extraordinaire .
Un film psychologique prenant, qui dégage une grande émotion. On se lassera jamais des dialogues savoureux, à la fois duelliste et sentimentale entre Sean Connery et Tippi Hedren. Du tres grand Hitchcok.
Chef-d'oeuvre incomparable, Pas de printemps pour Marnie est la fin d'une grande époque Hitchcockienne, commencé avec Vertigo et peut-être le dernier opus d'une superbe trilogie (Vertigo, Psychose et Marnie) psychanalytique où regne en maître Alfred Hitchcock. "Marnie" est 'bourré' des obsessions du grand maître. C'est le dernier film où il met en scène sa blonde glaciale : Tippi Hedren d'ailleurs formidable dans ce superbe rôle de femme névrosée. On a souvent reproché à Hitchcock son manque de réalisme, moi je trouve le décor du port avec le bateau sublime, et les transparences rouges en osmose avec l'ambiance générale du film (soulignée par la superbe musique de Bernard Herrmann). A quoi servirait de parler de la mise en scene puisque comme d'habitude chez Hitchcock, elle d'une grande virtuosité, pour finir Hitchcock réalise un de ses films les plus maitrisés et donc l'une des oeuvres-clés du cinéma mondial.
Marnie est considéré comme étant un "film malade" dans la carrière d'Alfred Hitchcock. Que se cache-t-il derrière cette femme frigide, cleptomane et terrifiée par le rouge et les orages ? Marnie est aujourd'hui un film clé dans la carrière du maitre, peut-etre son film le plus personnel et viscéral. Hitchcock très entreprenant envers Tippi Hedren voit ses avances repoussées. L'art cinématographique ne lui suffit plus à contenir ses désirs. Avec Marnie, Hitchcock renoue avec une histoire d'amour fétichiste où un homme veut coucher avec une voleuse...parce qu'elle est une voleuse. On peut y voir alors un "transfert" d'Hitchcock dans la démarche du personnage de Mark, une incarnation parfaite d'un metteur en scène.Marnie ressace bien des obsessions et des images de l'oeuvre du maitre, une sorte de dérivé noir de Vertigo où Hitchcock tente de connaitre la femme et sa psyché. Tippi Hedren semble ainsi traquée par le personnage de Mark incarné par le séduisant Sean Connery, de ce fait traquée par Hitchcock lui-meme. Hitchcock essaie de "personnifier" ses fantasmes en la personne de Tippi Hedren. Marnie est Tippi Hedren et vice-versa pour le réalisateur. L'actrice se refusant au réalisateur, Hitchcock restera insatisfait de Marnie étant donné que ce film lui renvoi l'echec essuyé auprès de l'actrice. D'autre part, Marnie est sans doute un des films les plus techniquement réussi du maitre, mise à part les décors peints trop visibles (volontairement ?) et les décors sans soucis de réalisme. Hollywood changeait et les spectateurs demandaient plus de réalisme. Dernière collaboration avec Bernard Herrmann qui signe ici une de ses plus belles partitions, ainsi qu'avec son monteur et son directeur de la photo, tous deux décédés après ce film. Marnie est donc un grand film à redécouvrir tant pour sa richesse narrative et visuelle que pour ses éléments autobiographiques et son caractère auto-psychanalytique.
Je manque peut-être d'empathie, mais si j'avais été Sean Connery, j'aurais rapidement laissé tomber Marnie tête à claques et ses gémissements incessants. Tippi Hedren, que je trouve adorable dans Les Oiseaux, m'a tappé sur les nerfs en tant que clepto/mythomane frigide. Ce qui m'a aussi géné dans ce film c'est le machisme ambiant, le viol physique comme moral de l'homme sur la femme, les rapports hiérarchiques entre les deux sexes. Reste quelques belles scènes, mais ça ne sauve pas le tout à mes yeux.
Alfred Hitchcock est un génie. Ce film de la période américaine est de la belle ouvrage. En pleine possession de son art, Hitchcock nous plonge inexorablement dans ce drame psychologique solidement bâti. Sean Connery est à la fois redoutable et amoureux transis. Actrice rare, Tippi Hedren joue parfaitement la névrosée. Diane Baker est aussi bien en amante éconduite. On retrouve avec délice dans tout cela la patte inimitable de notre cher Alfred. A voir et à revoir.
Pas du grand Hitchcock, mais du bon Hitchcock. On sent bien ici la griffe du maitre, toujours aussi intéréssé pour donner des portraits de femme fasciant, Tippi Hedren étant ici particulièrement mystérieuse et captivante. Même si on a du mal parfois à reconnaitre le brio du génial réalisateur de Psychose, il faut tout de même reconnaitre que ce film a de belles qualités, avec des moments assez puissants et il faut dire aussi que la présence de Sean Connery apporte beaucoup ici, puisqu'il donne à cette oeuvre un vrai charme supplémentaire. Plutot positif dans l'ensemble.
Hitchcock crée un suspence psychologique magistral avec ce portrait de menteuse et voleuse (Tippi Hedren) qui finit par épouser l'homme (Sean Connery) qu'elle tente de déposséder. Lorsqu'un terrible accident la fait s'effondrer, son mari s'efforce de l'aider à affronter ses obsessions alors que l'intrigue mène à un dénoument inévitable. Un film à voir !
Il y a énormément de choses à dire sur "Marnie". C'est un film très intéressant, un Hitchcock inspiré et troublant qui parvient à se défaire de la censure et à passer des messages. Cependant, le film comporte quelques clichés, et, malgré certaines séquences superbes, respire par moments le déjà-vu. L'ensemble comporte une ambiance 60's un peu démodée et rétro. Mais le charme opère et la musique de Bernard Hermann est là et change considérablement la donne. Les personnages sont très fouillés et complexes. De ce fait, il est difficile de résumer leur caractère en quelques lignes. Pourtant, on pourra remarquer un changement par rapport aux Hitchcock célèbres. Il n'y a plus aucune morale dans ce film, le mal est partout et la vision paranoïaque du monde extérieur est finalement fort lucide. N'oublions pas la tranche de suspense habituelle mais présente seulement lors de courtes montées d'adrénaline bien ciblées. L'intrigue est un peu convenue et la fin sent l'entourloupe à plein nez. J'ai par contre apprécié, en mettant à part cette narration peu originale, ces mouvements de caméras accélérés donnant le vertige et qui sont parfaitement réussis grâce à un excellent cadrage. Après un très bon début (l'ouverture est grandiose), j'ai constaté une baisse de régime au mileu avant que l'intérêt ne revienne dans le dernier tiers. Bizarre mais fascinant, une telle oeuvre aurait mérité une analyse plus approfondie en particulier à cause des nombreuses similitudes avec "Vertigo", autant dans la mise en scène que dans la névrose obsessionnelle et possessive.