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Un visiteur
3,0
Publiée le 28 janvier 2011
un film sur les réactions des employés face au cynisme d'une entreprise qui entreprend un plan de restructuration. Darroussin fidèle à lui même, excellent.
Rien de personnel est un très bon film sur le monde de l'entreprise et sur ce qu'elle est capable de faire et d'infliger à ses employés. Cependant, quand on le regarde on est en compagnie d'un film lent où rien vraiment ne se passe. Il n'y a pas d'émotions. L'histoire et le scénario ne tiennent qu'à une seule chose: répéter les mêmes scènes sous des angles différents. Le sujet était très bon mais au final on s'ennuie.. dommage..
Très étrange, comme film. D'un point de vue formel, il n'est pas sans rappeler "Je t'aime je t'aime" de Resnais, en particulier sur le travail de montage. L'histoire est intéressante, mais mériterait d'être plus approfondie. Les acteurs sont tous excellents et la théâtralité évidente de la mise en scène déroute peut-être, mais n'amenuise pas le propos, bien au contraire.
une étoile pour l'effort et la surprise de voir plusieurs scenes jouées differement par les acteurs en fonction du point de vue du personnage. Le reste est franchement ennuyeux (pour la réalisation et les differentes peripéties) et pleins de choses convenues. C'est dommage, on aurait presque aimé que ce soit plus réel ou plus drôle.
Prenant pour thème une soirée de coaching en entreprise, et le tout filmée à travers les différents point de vue des personnages, ce long métrage de Mathias Gokalp, découpée en trois partie, se regarde sans ennui, même si j'ai trouvé la dernière partie guère réussi et assez longuette à suivre. Ce qui est dommage, car l'idée de départ est assez originale et en plus le casting qui est composé notamment de Jean-Pierre Daroussin, de Denis Podalydès et de Mélanie Doutey s'en sortent d'une manière brillante.
Film assez étrange et désordonné. Il s'agit en fait d'un film chorale suivant tour à tour le même cheminemùent du point de vue des différents personnages, sur le même principe que Sidney Lumet dans son "7h58". Mais ce choix de mise en scène s'avère rapidement répétitif quand bien même, et c'est bien le but, on en apprend à chaque fois un peu plus. Sans doute que le film rest en vase clos au mileu de cette soirée d'entreprise dans un chateau y aussi pour beaucoup. Le réalisateur a voulu dénoncer le côté destructeur à la fois du libéralisme économique, de la culture d'entreprise et des non-dits au travers d'un plan de licenciement qui s'annonce. Mais la réalisation est finalement trop paresseuse pour qu'on se sente vriament en empathie avec ces personnages pourtant tristement pathétiques. Ce n'est pas vraiment une comédie, c'est parfois cynique mais sans être suffisamment tranchant. On s'ennuit donc à force de blabla qui tourne en rond et au final un film assez pessimiste.
Le film de Mathias Gokalp (dont j'ignorais l'existence et l'étendue du tallent) n'est pas des plus évident au premier abord mais s'améliore à chaque minute. Un très bon film qui change du paysage actuel et qui m'aura beaucoup surpris. Saluons la prestation des divers parties prenantes et notamment celle de Jean-Pierre Darroussin, impeccable dans son rôle de composition. On se demande comment le réalisateur fait pour nous tenir alerte alors que l'intégralité de son histoire se passe dans un espace si restreint. Une bonne surprise. On en redemande.
Mathias Gokalp a eu l'idée tout à fait pragmatique de livrer une sorte de fable moderne sur la compétitivité au sein même des entreprises,à l'heure où la crise financière pointait le bout de son nez."Rien de personnel" utilise le procédé intéressant de montrer un séminaire par la vue de différents personnages concernés.Ce qui devait être une soirée de courtoisie devient une soirée où chacun tente de sauver sa peau à la suite de rumeurs de licenciements.La systématisation du procédé est cependant très fâcheuse,car les mêmes scènes sont laborieusement répétées,les différents points de vue n'apportent pas la démonstration promise sur le côté impitoyable de ces conglomérats.Humanité accessoire.Profits requis.Evaluation permanente.Où est le vrai,où est le faux?Gokalp brouille un temps les pistes sur la hiérarchie,mais finit surtout par nous ennuyer considérablement,à cause de la fadeur des situations et de la facture très téléfilm.Jean-Pierre Darroussin,Denis Podalydès ou Mélanie Doutey ont beau se démener,rien n'y fait.Des moyens peu en rapport avec les ambitions.
Un drame qui appuie là où ça fait mal: le monde de l'entreprise avec ses méthodes parfois immorales de faire douter de ses compétances et de se battre pour garder sa place. Un joli film qui mérite grandement le détour.
Un groupe pharmaceutique convie tous ses cadres à une soirée dans une batisse bourgeoise. L'objectif de cette soirée est de les faire évaluer par des coachs dans des mises en situations manageriales cocasses. Cette évaluation vise à licencier la moitié des cadres de cette société avant d'engager la vente fructueuse de son P.D.G.. Chacun devra sauver sa place: une compétition à l'atmosphère malsaine. Sous un vernis décalé et donc souvent drôle, ce film aborde un vrai problème de société: Que sont prêts à accepter les salariés d'un société pour sauver leur place? Quelles humiliations? Jusqu'où sont prêt à aller des chefs d'entreprise pour mettre en compétition leurs cadres pour en tirer encore une plus grande performance? Les coachs, dont fait partie le toujours très bon Daroussin, ont pour mission de faire craquer leur proie (un cadre de la boite: Mélanie Doutey); quel job ingrat, faire craquer ses congénères. C'est une vraie comédie sociale, le reflet de notre époque. Kogalp réalise un 1er film très réussi. Les dialogues sont justes; mais le point fort de ce film réside surtout dans sa construction. Dans le 1er quart d'heure se déroule la soirée vu par les yeux de Darroussin; c'est un peu déconcertant, le sujet est difficilement compréhensible, car la soirée est finie. Mais, cette soirée va se dérouler plusieurs fois sous nos yeux, mais vu à chaque fois par les yeux d'un acteur différent de cette soirée (le syndicaliste, la cadre évaluée, l'homme de ménage, le PDG,...). Et l'histoire se construit, se compléxifie et surtout s'intensifie à chaque passage. Il y a 20 ans, j'avais vu "Que les gros salaires lèvent le doigt"; voilà à nouveau un bon film français sur le sujet... Mais qui n'égale pas la description du monde du travail actuel de 2 films plus récents et incontournables: "Ressources humaines" et "Violence des échanges en milieu tempéré"... A voir car tout de même détendant
Rien de nouveau à ce procédé filmique qui permet de suivre l'histoire selon différents points de vue. Il demeure correctement employé, de telle manière à leurrer le spectateur, ou plutôt à lui permettre de relativiser. Si le film dénonce les méthodes de gestion humaine évidement inhumaines, la critique a de l'intérêt mais reste évasive, le film privilégiant le drame personnel cocasse. L'image austère obéit au calibre du métrage français. Un peu d'audace aurait été bienvenue pour une histoire sociale qui est dans l'air du temps...